Quitter ses parents avant 18 ans

10 Oct 2024 | Droits avant 18 ans | 246 commentaires

Quitter ses parents en étant mineur, c’est possible ?

Un jeune mineur ne peut décider seul de quitter ses parents. Quelles que soient les raisons qui font qu’un mineur quitte ses parents et en dehors du fait qu’il devra trouver un logement, gérer son argent, poursuivre ses études, il devra surtout subvenir à ses besoins.

Nous parlons ici des situations où le jeune mineur vit des situations conflictuelles ou de violence chez ses parents telles qu’il n’y a pas d’autres solutions que de quitter le domicile familial. Nous ne parlons pas ici des étudiants qui louent un kot en dehors de chez leurs parents, en général pour avoir de moins longs trajets à faire chaque jour.

Les parents ont l’obligation d’élever, d’entretenir (héberger, nourrir, soigner, etc.) et d’assurer la formation de leurs enfants. Cette obligation alimentaire existe quel que soit l’âge de leur « enfant », tant que sa formation n’est pas achevée.
Si ses parents sont d’accord, un mineur peut aller vivre ailleurs, un des parents doit alors l’accompagner à la commune pour effectuer son changement d’adresse.

En principe, sans l’accord des parents, un mineur ne peut pas aller vivre ailleurs. Même s’il a des problèmes importants avec ses parents, il ne peut pas décider seul de ce qu’il va faire et si un mineur le fait, cela peut être considéré comme une fugue.

Il faudra alors s’adresser soit au SAJ (Service d’aide à la jeunesse), soit, pour ce qui concerne les aides financières, au CPAS (Centre public d’action sociale) ou au Tribunal de la famille pour essayer d’obtenir le versement d’une contribution alimentaire par les parents.

SAJ pour parler de ses problèmes

Si un mineur a des gros désaccords avec ses parents, il peut contacter le Service d’aide à la jeunesse (SAJ). C’est un service spécialisé qui pourra l’aider au mieux, en fonction de ses problèmes. Il peut y aller seul ou avec la personne de son choix (un ami majeur, un assistant social, un avocat, par exemple), mais peut aussi contacter une des AMO bruxelloises.

Différentes propositions peuvent être faites par le SAJ :

  • Orienter le jeune mineur vers une AMO, un centre de guidance, un centre PMS, une équipe SOS Enfants.
  • Dans certaines situations, des éléments vont peut-être amener le SAJ à organiser ce qu’ils appellent une « aide négociée ». Dans ce cas-là, le conseiller d’Aide à la jeunesse évalue de manière approfondie la situation du jeune mineur et celle de ses parents et organise un programme d’aide avec lui et ses parents. Le SAJ peut proposer la mise en place d’un suivi familial, orienter vers des services d’aide, organiser un placement en famille d’accueil ou dans un service résidentiel. Le SAJ peut également accompagner le jeune vers une « mise en autonomie » s’il est âgé de 16 ans.

Si les propositions d’aide sont refusées par le mineur ou par ses parents, le SAJ transmet, si nécessaire, son dossier au parquet de la jeunesse qui demandera peut-être l’intervention du juge de la jeunesse. Le SAJ est un service officiel, une autorité publique.

Avant d’aller au SAJ, il existe d’autres organismes où un mineur peut se faire aider, parler de sa situation en toute confiance et réfléchir à la meilleure solution par exemple dans un centre d’information, une Amo ou un Centre de planning familial. Les adresses des SAJ de Bruxelles et Wallonie se trouvent sur le site de la Fédération Wallonie Bruxelles-Aide à la jeunesse.

Obtenir une aide financière

Des parents

Un mineur qui est dans l’impossibilité de continuer à vivre chez ses parents, suite à d’importants conflits, peut parfois vivre ailleurs avec leur accord. Ils conviennent alors ensemble d’une somme d’argent qui permette au jeune de vivre seul et qui couvrira tous ses besoins (logement, études, etc.).

Au Tribunal de la famille

Si les parents d’un mineur ne veulent pas l’aider financièrement, il peut faire une demande au Tribunal de la famille de son domicile.

Les parents ont ce qu’on appelle « une obligation d’entretien et d’éducation » vis-à-vis de leur enfant même s’il ne vit plus chez eux et tant qu’il n’a pas terminé sa formation ou ses études et n’a donc pas de salaire. Le juge de la famille va évaluer, si, dans ce cadre, les parents sont dans l’obligation de verser une contribution alimentaire à leur enfant. Cette contribution alimentaire sera évidemment fonction de différents critères dont les revenus des parents, les besoins et les revenus du jeune.

La question de l’âge du mineur va évidemment influencer le fait qu’il puisse ou pas faire appel au juge de la famille. Si le juge de la famille estime que le mineur fait preuve de discernement, il prendra en considération sa demande. Si le juge de la famille estime que le mineur ne fait pas preuve de discernement (en général en-dessous de 12-13 ans), ce sera à l’un des parents du mineur d’introduire la demande. Si les conflits sont trop importants et qu’aucun des parents ne veut introduire cette demande, le mineur peut demander que soit désigné un « tuteur ad hoc » (souvent un avocat désigné par le juge)

Au CPAS

Un mineur a droit à l’aide sociale individuelle du CPAS, c’est à dire à une somme d’argent qui lui permette de vivre décemment, qui est en général équivalente au revenu d’intégration.
L’aide sociale n’est pas le revenu d’intégration sociale, qui n’est accordé qu’au majeur. Seuls les mineurs émancipés par le mariage ou ayant au moins un enfant à charge ou les mineures enceintes ont droit au revenu d’intégration, ils sont assimilés aux majeurs.

Recevoir une aide sociale n’est possible que dans des conditions très spécifiques : si le mineur n’a pas de ressources suffisantes et ne peut se les procurer par lui-même, si les parents font défaut, si l’autonomie que le mineur revendique permettra d’avoir des conditions de vie conforme à la dignité humaine par exemple, si les conflits ou la souffrance vécue en famille ne permettent plus au mineur de vivre avec ses parents (c’est le mineur qui devra en apporter les preuves). Le CPAS peut renvoyer le jeune vers ses parents (qui sont ses débiteurs d’aliments) pour obtenir une aide financière, mais n’y est pas obligé.

Les adresses, contacts téléphoniques et heures d’ouverture des Cpas bruxellois se trouvent sur le site de la Région de Bruxelles-Capitale.
Les adresses, contacts téléphoniques des Cpas de Wallonie se trouvent sur le site de l’Union des villes et des communes de Wallonie.

Le CPAS et le SAJ sont tous les deux chargés de l’aide aux mineurs mais il arrive souvent que le mineur qui demande une aide au CPAS soit systématiquement renvoyé vers le SAJ. Le mineur étant encore sous l’autorité parentale, le CPAS le renvoie souvent vers le SAJ pour qu’une décision officielle soit prise. Pourtant, le CPAS est tenu d’accorder une aide sociale à toute personne dans le besoin, y compris les mineurs.

Sources légales :

Décret du 18 janvier portant le Code la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse
Loi organique du 8 juillet 1976 sur les centres publics d’action sociale
Loi du 26 mai 2002 concernant le droit à l’intégration sociale
Arrêté royal du 11 juillet 2002 portant règlement général en matière de droit à l’intégration sociale

Voir aussi :

MAJ 2024

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Amical
18 jours il y a

Bonjour ,
Ma fille habite chez moi mais elle a l’adresse chez sa mère ça veux dire que c’est sa mère qui touche tous les allocations.

Mais le problème c’est moi qui paye c’est cours du soir presque 400 euros sans les vêtements que j’achète .sachant que ma fille est scolarisé.

Est ce ma fille peut faire le changement d’adresse chez moi ou ça doit passer chez un juge .

Merci

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Administrateur
Répondre à  Amical
18 jours il y a

Bonjour Amical,

Comme votre fille est mineure, il faut l’accord des 2 parents pour faire le changement d’adresse. Si l’un des parents s’oppose au changement, il faudra passer par une procédure devant le tribunal de la famille: https://justice.belgium.be/fr/trouver_un_tribunal_ou_parquet
La commune effectuera une vérification pour s’assurer que votre fille habite réellement chez vous. Un agent de quartier peut être envoyé pour constater si elle réside effectivement à votre domicile.
Les allocations familiales sont versées à la personne chez qui l’enfant est officiellement domicilié. Si votre fille change son adresse pour être domiciliée chez vous, vous pourriez demander à devenir le bénéficiaire des allocations.
Si la mère de votre fille refuse le changement d’adresse, vous pouvez demander au juge de la famille de statuer sur la résidence principale de l’enfant.

Si un accord amiable n’est pas possible avec l’autre parent, voici les étapes pour saisir le tribunal :
-Déposer une requête au tribunal de la famille du lieu de résidence actuel de l’enfant.
-Fournir des preuves que votre fille réside réellement chez vous (factures, témoignages, activités à proximité de votre domicile, etc.).
-Le juge prendra une décision dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Bien à vous,
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Lokman
19 jours il y a

Je suis garçons âge de 17 ans je vis au Maroc et j ai nationalité française. Je vous demande de m aider et me faire une solution de rentrer en france

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Lokman
19 jours il y a

Bonjour Lokman,

Nous sommes un centre basé en Belgique, nous vous conseillons de demander à un centre français comme le CIDJ: https://www.cidj.com/ Mais sachez que si vous avez la nationalité française, vous pouvez entrer en France avec votre carte d’identité française ou un passeport valide et si vous n’en avez pas, vous pouvez demander au consulat français au Maroc.

Bien à vous,
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Bina
23 jours il y a

Je suis une fille de 12ans qui va partir de chez sa mère pour aller vivre chez son oncle est ce que il aura une pension alimentaire par la CPAS ?

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Administrateur
Répondre à  Bina
21 jours il y a

Bonjour, Bina

Tant que vous êtes mineure, vos parents sont tenus de contribuer à vos besoins (et même après tant que vous ne gagnez pas correctement votre vie, cette obligation devant être entendue de manière raisonnable).
Votre oncle est donc en droit de demander une contribution alimentaire pour vous à vos parents et/ou vos allocations familiales. Si vos parents ne sont pas d’accord, c’est le juge de la famille qui devra alors trancher (votre oncle peut écrire un courrier expliquant la situation et l’envoyer au greffe du Tribunal de la famille du lieu où vous êtes domiciliée).
Il faut toutefois toujours essayer les éventuels soucis de manière amiable quand il y a besoin : une médiation familiale peut aussi être envisagée si c’est possible pour que votre oncle et votre maman en discutent calmement en présence d’un médiateur familial. Il y a des médiateurs familiaux dans tous les plannings familiaux:
https://www.jeminforme.be/centres-de-planning-familial/
Le CPAS pourrait également aider votre oncle s’il est dans des mauvaises conditions financières, mais en ce qui vous concerne, ce sont d’abord vos parents qui doivent subvenir à vos besoins eux-mêmes s’ils ont les moyens.

N’hésitez pas si vous avez besoin de plus de précisions.
Bien à vous,
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Tata
6 mois il y a

Comment vous pouvez m’aider avec mon fils17 ans il déjà Cheron ami je sais pas où il est hier soir j’étais appelé mon fils il ne répond pas après il m’a texté pour me s’il en route mais ces fausses je sais crois faire pour gagner mon fil
Maintenant qu’est-ce que je dois faire est-ce que je dois aviser la police ou non t’es conseils sont important pour moi

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Tata
6 mois il y a

Bonjour Tata,

Si vous n’avez plus de nouvelles de votre fils, vous pouvez aller à la police et signaler sa disparition.

Si vous savez qu’il est chez un ami, il vaudrait mieux tenter de rétablir le dialogue avec lui.

Il existe des services spécialisés qui aident les mineurs et les familles qui vivent des situations familiales difficiles :
– Les AMO (https://www.jeminforme.be/les-amo/ ) – Les Maisons de l’adolescent MADO http://www.eadaptation.aidealajeunesse.cfwb.be/sadgaj.aspx (entrez « MADO » en mot clé dans le premier champ de recherche) – Les Centres de planning familial (https://www.jeminforme.be/centres-de-planning-familial/ )

N’hésitez pas à les contacter.

Cordialement,

Infor Jeunes asbl

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Renard
6 mois il y a

J’ai 15 ans je vis avec mon père complètement bipolaire colérique ma mère a été jugée incapable de s’occuper de moi et j’aimerais bien pouvoir vivre seul et arrêter de me faire insulter à chaque moindre geste ce que je fais problème c’est que aucun aucun des deux ne donnera mon autorisation et même si ma mère le ferait cela ne conterai pas De plus ils sont séparés j’aimerais bien avoir mon logement logement personnel d’où je puis partir pour aller faire mes études sans que on me rabaisse et me disent que je ne sais rien faire dans ma vie et que j’ai pas pris la bonne école alors que mon école me plaît et va à merveille avez-vous des solutions à proposer à cela sachant que tous les deux refuseront de me laisser partir seul avez-vous des solutions s’il vous plaît aidez-moi

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Renard
6 mois il y a

Bonjour Renard,

Si vos parents ne sont pas d’accord pour que vous alliez vivre ailleurs, vous ne pouvez pas les quitter sans leur accord.

Dans votre situation, vous pourriez demander l’aide du SAJ (Service d’Aide à la Jeunesse) : https://www.aidealajeunesse.cfwb.be/index.php?id=359 .
C’est un service spécialisé qui pourra vous aider au mieux, en fonction de vos problèmes. Vous pouvez t y aller seul ou avec la personne de votre choix (un ami majeur, un assistant social, un avocat, par exemple),

Différentes propositions peuvent être faites par le SAJ :

– Vous orienter le jeune mineur vers une AMO, un centre de guidance, un centre PMS, une équipe SOS Enfants.
– Dans certaines situations, des éléments vont peut-être amener le SAJ à organiser ce qu’ils appellent une « aide négociée ». Dans ce cas-là, le conseiller d’Aide à la jeunesse évalue de manière approfondie votre situation. Le SAJ peut proposer la mise en place d’un suivi familial, orienter vers des services d’aide, organiser un placement en famille d’accueil ou dans un service résidentiel. Le SAJ peut également vous accompagner vers une « mise en autonomie » à partir de 16 ans.

mais peut aussi contacter une des AMO bruxelloises.

Vous pouvez vous rendre dans une MADO : http://www.eadaptation.aidealajeunesse.cfwb.be/sadgaj.aspx (entrez « MADO » en mot clé dans le premier champ de recherche). La MADO est un lieu d’accueil, d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation. Sa fonction principale est de réunir en un seul lieu les compétences de professionnels de champs diversifiés, afin d’être un relais efficace pour l’adolescent, sa famille et ses proches.
L’accès est gratuit, anonyme, avec ou sans rendez-vous préalable pour les jeunes.
La prise en charge peut être individuelle (accueil, écoute, orientation…) ou collective (groupes de parole, ateliers d’expression, séances d’infos…).
Différents sujets peuvent y être abordés : relation familiale, scolarité, emploi, formation, questions juridiques et administratives, difficultés financières, logement, vie affective, harcèlement, dépendance, santé… Vous y êtes la bienvenu avec vos parents. L’équipe sur place vous aidera et un soutien psychologique est garanti si vous en éprouvez le besoin.

Il y a également l’émancipation, qui est possible à partir de 15 ans. Vous pouvez faire la demande vous-même au procureur du roi, qui transmettra votre demande au Tribunal de la famille. L’émancipation reste toutefois une mesure accordée très rarement et uniquement dans des circonstances exceptionnelles (plus d’infos ici : https://www.jeminforme.be/?s=%C3%A9mancipation ).

Dans tous les cas, n’hésitez pas à prendre contact avec une aide psychologique :
– AMO : https://www.jeminforme.be/les-amo/
– Centre de planning familial : https://www.jeminforme.be/centres-de-planning-familial/

Sachez enfin que vous devrez trouver un logement, gérer votre argent, poursuivre vos études, vous devrez surtout subvenir à vos besoins. Vous trouverez toute une série d’aides ici: https://aides-etudes.cfwb.be/aides/aides-financieres-et-avantages/

Bien à vous,

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RenardMasque
6 mois il y a

Bonjour j’ai 15 ans, et mon père est une véritable brute bipolaire en permanence sur ses nerfs qui m’insulte aux moindre geste de travers pour lui, ma mère a été jugé incapable de s’occuper d’enfant il sont séparé mon père a la garde totale. J’aimerais quitter cette maison mais mon père ne serait jamais d’accord et ma mère elle serait ok mais n’a rien à dire voilà le problème(vivre chez ma mère est hors de question (cause des condition de vie délabrante et sale ))je les respecte et les aime mais il me faut prendre mon autonomie sans aucun accord parentale juste celui de quelqu’un hors de ma famille quelque peux spécial. Avez vous une solution ?

Je m informe
Administrateur
Répondre à  RenardMasque
6 mois il y a

Bonjour RenardMasque,

Si vous avez des gros désaccords avec vos parents, vous pouvez contacter le Service d’aide à la jeunesse (SAJ). C’est un service spécialisé qui pourra l’aider au mieux, en fonction de vos problèmes. Vous pouvez y aller seul ou avec la personne de votre choix (un ami majeur, un assistant social, un avocat, par exemple), mais pouvez aussi contacter une des AMO bruxelloises.

Différentes propositions peuvent être faites par le SAJ :

Orienter le jeune mineur vers une AMO, un centre de guidance, un centre PMS, une équipe SOS Enfants.
Dans certaines situations, des éléments vont peut-être amener le SAJ à organiser ce qu’ils appellent une « aide négociée ». Dans ce cas-là, le conseiller d’Aide à la jeunesse évalue de manière approfondie la situation du jeune mineur et celle de ses parents et organise un programme d’aide avec lui et ses parents. Le SAJ peut proposer la mise en place d’un suivi familial, orienter vers des services d’aide, organiser un placement en famille d’accueil ou dans un service résidentiel. Le SAJ peut également accompagner le jeune vers une « mise en autonomie » s’il est âgé de 16 ans.

Vous pouvez aussi essayer de demander l’émancipation.
L’émancipation permet à un mineur à partir de 15 ans d’être assimilé à un majeur de manière anticipée. Le mineur pourra ainsi poser toute une série d’actes sans le consentement de ses parents. Si le mineur fait preuve d’une maturité suffisante, qu’il se conduit dans les faits déjà comme un majeur… la loi prévoit des circonstances dans lesquelles il pourrait être émancipé avant sa majorité et par conséquent ne plus être soumis à l’autorité des parents. Il sera alors considéré comme un majeur dans la vie quotidienne. C’est par une décision du Tribunal de la famille qu’il sera émancipé à condition de démontrer au préalable l’utilité de son émancipation au juge.
C’est l’un des deux parents ou les deux parents ou le tuteur ou le procureur du Roi (qui agit à la demande de quiconque) qui doit demander son émancipation. Si la démarche est à l’initiative d’un seul parent, l’autre doit être entendu. L’utilité de l’émancipation devra être prouvée au juge de la famille. Si le parent n’accepte pas de faire cette demande, l’émancipation peut être demandée par le procureur du Roi. https://www.jeminforme.be/l-emancipation/

Sachez que vous devrez trouver un logement, gérer votre argent, poursuivre vos études, vous devrez surtout subvenir à vos besoins. Vous trouverez toute une série d’aides ici: https://aides-etudes.cfwb.be/aides/aides-financieres-et-avantages/

Bien à vous,

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Myriam
6 mois il y a

Si on part quelques jours de chez nos parents sans qu’il soit d’accord mais qu’on est majeur cela est-il considéré comme une fugue?

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Administrateur
Répondre à  Myriam
6 mois il y a

Bonjour Myriam,

Non cela ne sera pas considéré comme une fugue. Dès que vous êtes majeurs, vous êtes libres de découcher de chez vos parents même s’ils ne sont pas d’accord.

Bien à vous,

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Lala
6 mois il y a

B bj injoignable j’ai 17 ans je souhaite vivre chez mon compagnons qui est plus âgés , je vis déjà chez lui depuis huit mois mes parents ne sont pas d’accord que puis je faire car il me menace d’aller à gendarmerie

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Lala
6 mois il y a

Bonjour Lala,

Nous sommes un centre d’information jeunesse situé en Belgique.
En France, vous pouvez contacter le CIDJ qui pourra vous aider dans votre situation : https://www.cidj.com/

Bien à vous,

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Justine
7 mois il y a

Bonjour je m appelle Justine j ai 16 ans je voudrais habiter chez les parents de mon petit ami mes parents sont divorcés je vie actuellement chez mon père et l ambiance est pas top quand je suis en conflit avec mon père il me dit que je ferais mieux de me casser et qu il allait appeler les assistante sociale cela ne me plaît pas du tout qu il me disent sa j ai appeler la gendarmerie je leur est expliquer mon cas et il m ont dit que temps que mes parents était au courant que j était chez ma belle famille je ne risquerais rien et mes beau parents nn plus après je suis un peu perdu car je veut vraiment partir je ne veut plus habiter avec mon père qu es ce que vous pourrez me conseiller
Merci d avance

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Justine
7 mois il y a

Bonjour Justine,

Nous sommes un centre basé en Belgique. Vous parlez de gendarmes dans votre question, nous en déduisons que vous vivez en France.
Vous pouvez dans ce cas contactez le CIDJ: https://www.cidj.com/

Bien à vous,

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Lola
7 mois il y a

Bonjour je m’appelle Lola j’ai 17 ans mes parents veulent déménager à l’autre bout de la France mais j’aimerai poursuive mes études dans ma ville actuelle est ce possible que j’aille vivre chez mon grand père par exemple ou chez le père de mon petit copain ? Avec leurs accords bien évidemment, j’aimerai savoir si c’est légal aussi ?

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Administrateur
Répondre à  Lola
7 mois il y a

Bonjour Lola,

Ce qui suit vous concerne que si vous vivez en Belgique : Si vos parents sont d’accord, c’est possible. Ils peuvent vous laisser aller habiter chez votre grand-père ou chez les parents de votre petit copain.
Vos parents seront toutefois encore tenus de subvenir à vos besoins, en versant une contribution alimentaire qui couvera vos frais de logement, nourriture, habillement, scolarité, loisirs, etc.

Si vos parents ne sont pas d’accord, vous devrez attendre votre majorité.

Et si vous vivez en France, veuillez contacter un centre d’information jeunesse français CIDJ : https://www.cidj.com/

Bien à vous,

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Lucie
8 mois il y a

Je souhaite réaliser des études en
France en septembre 2024 mais j’habite à la Réunion mes parent serait d’accord pour une émancipation mais je voudrais savoir si je pourrais bénéficier d’une aide qui m’aiderait à payer un loyer sachant que je suis lycéenne et que je n’est pas d’emplois (de revenus ) ?

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Administrateur
Répondre à  Lucie
8 mois il y a

Bonjour Lucie,

Nous sommes un centre d’accueil et d’informations basé en Belgique.
Pour la France, vous pouvez contacter le CIDJ : https://www.cidj.com/

Bien à vous,

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michel
8 mois il y a

Bonjour nous avons eu pendant 3 mois notre petite fille de 14 ans chez nous ce sont les gendarmes qui nous ont dit d’aller la chercher mais pendant ces 3 mois nous l’avions à charge est ce que peut avoir droit a une compatation financière?

Je m informe
Administrateur
Répondre à  michel
8 mois il y a

Bonjour Michel,

Il faudrait poser la question au service qui s’est occupé du placement de votre petite-fille.
Mais si vous vivez en France, nous vous invitons à poser votre question au CIDJ: https://www.cidj.com/

Bien à vous,

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momo
8 mois il y a

est ce que je peux quitter ma famille a cause du probleme psychologique (a cause de ses probleme en plus qu’ils ont grave strict j’ai une maladie )mais sans leur d’accord je besoin vraiment d’aide merci

Je m informe
Administrateur
Répondre à  momo
8 mois il y a

Bonjour Momo,

Par rapport à votre situation familiale, si vous avez des gros désaccords avec vos parents, vous pouvez contacter le Service d’aide à la jeunesse (SAJ). C’est un service spécialisé qui pourra vous aider au mieux, en fonction de vos problèmes. Vous pouvez y aller seul ou avec la personne de votre choix (un ami majeur, un assistant social, un avocat, par exemple: https://www.aidealajeunesse.cfwb.be/index.php?id=359

Différentes propositions peuvent être faites par le SAJ :
– Orienter le jeune mineur vers une AMO, un centre de guidance, un centre PMS, une équipe SOS Enfants
– Dans certaines situations, des éléments vont peut-être amener le SAJ à organiser ce qu’ils appellent une « aide négociée ». Dans ce cas-là, le conseiller d’Aide à la jeunesse évalue de manière approfondie la situation du jeune mineur et celle de ses parents et organise un programme d’aide avec lui et ses parents. Le SAJ peut proposer la mise en place d’un suivi familial, orienter vers des services d’aide, organiser un placement en famille d’accueil ou dans un service résidentiel. Le SAJ peut également accompagner le jeune vers une « mise en autonomie » s’il est âgé de 16 ans.
– Si les propositions d’aide sont refusées par le mineur ou par ses parents, le SAJ transmet, si nécessaire, son dossier au parquet de la jeunesse qui demandera peut-être l’intervention du juge de la jeunesse. Le SAJ est un service officiel, une autorité publique.
Avant d’aller au SAJ, il existe d’autres organismes où un mineur peut se faire aider, parler de sa situation en toute confiance et réfléchir à la meilleure solution par exemple dans une Amo: https://www.jeminforme.be/les-amo/ ou un Centre de planning familial: https://www.jeminforme.be/centres-de-planning-familial/ ou une MADO: http://www.eadaptation.aidealajeunesse.cfwb.be/sadgaj.aspx (entrez « MADO » en mot clé dans le premier champ de recherche).

La MADO est un lieu d’accueil, d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation. Sa fonction principale est de réunir en un seul lieu les compétences de professionnels de champs diversifiés, afin d’être un relais efficace pour l’adolescent, sa famille et ses proches.
L’accès est gratuit, anonyme, avec ou sans rendez-vous préalable pour les jeunes.
La prise en charge peut être individuelle (accueil, écoute, orientation…) ou collective (groupes de parole, ateliers d’expression, séances d’infos…).
Différents sujets peuvent y être abordés : relation familiale, scolarité, emploi, formation, questions juridiques et administratives, difficultés financières, logement, vie affective, harcèlement, dépendance, santé… Vous y êtes la bienvenue avec vos parents.

Bien à vous et bon courage,

Infor Jeunes asbl

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Anonyme
8 mois il y a

Bonjour je suis une maman de 17ans et j’aimerais savoir si c’est possible de prendre son propre appartement avec l’accord de sa mère pour pouvoir mettre une adresse à mon compagne qui est en prison

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Anonyme
8 mois il y a

Bonjour Anonyme,
Avec l’accord parental, aucun problème, vous pourrez avoir votre propre appartement. Cet accord doit être écrit et non oral.
Une deuxième piste est de passer par l’émancipation. Vous pourrez ainsi poser toute une série d’actes sans le consentement préalable de vos parents. Toutes les infos : https://www.jeminforme.be/l-emancipation/
Pour obtenir une adresse de référence auprès d’un particulier, votre compagnon et vous-même devez remplir ensemble un formulaire d’inscription en adresse de référence que vous irez ensuite déposer à la commune.
https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/formulaires/adresse-reference-personne-physique.pdf
Bonne journée,

Infor Jeunes asbl
Chaussée de Louvain, 339
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InfinityLove
9 mois il y a

Bonjour, est-ce que ces information sont valables pour la France aussi ou seulement pour la Belgique ?
De plus, j’ai 16 et ma mère (un peu toxique) souhaite m’émanciper pour que je parte de chez elle et je suis totalement d’accord avec cette idée simplement, mes parents sont séparé et mon géniteur (père) n’est pas une personne recommandable (abuseur d’enfant) et je crains qu’il n’accepte pas cette situation. Que faire s’il vous plais ?

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Administrateur
Répondre à  InfinityLove
8 mois il y a

Bonjour InfinityLove,

Oui, ces informations ne concernent que la Belgique.
Mais l’émancipation est une démarche qui existe également en France. Renseignez-vous auprès d’un centre d’information jeunesse français :
https://www.cidj.com/

Bonne journée,

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Fille perdue
9 mois il y a

Est ce que c’est obligatoire d’avoir l’accord des deux parents car il sont séparés mais a la minable donc si je comprends bien mes deux parents on m’a garde donc l’accord d’un seul est possible ou pas ?

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Fille perdue
9 mois il y a

Bonjour Fille perdue,

L’autorité parentale est conjointe, même lorsque les parents sont séparés. Cela veut dire que les 2 parents doivent prendre ensemble les décisions concernant les enfants. Chacun des parents doit donc demander l’accord de l’autre parent avant de prendre une décision relative à son enfant.
Si les parents ne sont pas d’accord, ils peuvent faire appel à :

– un médiateur familial pour les aider à trouver un accord ;
ou
– un juge pour décider à leur place, dans l’intérêt de l’enfant. Le juge entendra les arguments de vos deux parents et entendra également le vôtre, si vous avez plus de 12 ans, avant de décider.
La décision du juge tient toujours compte de l’intérêt de l’enfant, non pas celui des parents.

Bien à vous,

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abc123
10 mois il y a

bonjour, cela fait maintenant 4 ans que je souffre de dépression et mes parents ne sont pas du tout équipés mentalement pour prendre soin de moi. j’ai décroché l’école il y’a 3 ans mais je suis maintenant dans un établissement qui me permet de passer le jury professionnel afin d’obtenir mon CESS. malheureusement, je ne suis pas capable d’étudier, de gérer ma santé mentale et de vivre chez eux en même temps. j’ai déjà essayé de leur en parler afin de leurs expliquer que j’avais besoin de prendre mes distances car je suis en dilemme et que m’éloigner du cadre familial pourrait favoriser ma réussite scolaire mais ils ne sont pas d’accord pour que j’aille chez mon oncle car ils jugent qu’il n’est pas apte à s’occuper de moi. je ne sais pas quoi faire et je n’ai pas beaucoup de temps pour prendre une décision mais je ne peux continuer ainsi, j’ai parfois envie de céder à des pulsions impulsives mais je suis déterminée à réussir mon jury, à avoir mon diplôme et à gagner mon autonomie… je ne peux plus supporter le chantage affectif et le sentiment d’enfermement de mes parents, que devrais-je faire?

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Administrateur
Répondre à  abc123
10 mois il y a

Bonjour abc123,

Tout d’abord, n’hésitez surtout pas à parler de vos « pulsions impulsives » à un professionnel de la santé et ne restez surtout pas seule face à ça. Vous avez des centres de plannings familiaux qui proposent des consultations psychologiques: https://www.jeminforme.be/centres-de-planning-familial/
Si vous habitez en région bruxelloise, le service Psybru peut vous venir en aide : https://psybru.be/fr?gclid=EAIaIQobChMIt6uF0cGHhAMVoWhBAh3y1gNEEAAYASAAEgLzqfD_BwE

Par rapport à votre situation familiale, si vous avez des gros désaccords avec vos parents, vous pouvez contacter le Service d’aide à la jeunesse (SAJ). C’est un service spécialisé qui pourra vous aider au mieux, en fonction de vos problèmes. Vous pouvez y aller seul ou avec la personne de votre choix (un ami majeur, un assistant social, un avocat, par exemple: https://www.aidealajeunesse.cfwb.be/index.php?id=359

Différentes propositions peuvent être faites par le SAJ :

Orienter le jeune mineur vers une AMO, un centre de guidance, un centre PMS, une équipe SOS Enfants.
Dans certaines situations, des éléments vont peut-être amener le SAJ à organiser ce qu’ils appellent une « aide négociée ». Dans ce cas-là, le conseiller d’Aide à la jeunesse évalue de manière approfondie la situation du jeune mineur et celle de ses parents et organise un programme d’aide avec lui et ses parents. Le SAJ peut proposer la mise en place d’un suivi familial, orienter vers des services d’aide, organiser un placement en famille d’accueil ou dans un service résidentiel. Le SAJ peut également accompagner le jeune vers une « mise en autonomie » s’il est âgé de 16 ans.
Si les propositions d’aide sont refusées par le mineur ou par ses parents, le SAJ transmet, si nécessaire, son dossier au parquet de la jeunesse qui demandera peut-être l’intervention du juge de la jeunesse. Le SAJ est un service officiel, une autorité publique.

Avant d’aller au SAJ, il existe d’autres organismes où un mineur peut se faire aider, parler de sa situation en toute confiance et réfléchir à la meilleure solution par exemple dans une Amo: https://www.jeminforme.be/les-amo/ ou un Centre de planning familial: https://www.jeminforme.be/centres-de-planning-familial/ ou une MADO: http://www.eadaptation.aidealajeunesse.cfwb.be/sadgaj.aspx (entrez « MADO » en mot clé dans le premier champ de recherche). La MADO est un lieu d’accueil, d’écoute, d’information, de conseil et d’orientation. Sa fonction principale est de réunir en un seul lieu les compétences de professionnels de champs diversifiés, afin d’être un relais efficace pour l’adolescent, sa famille et ses proches.
L’accès est gratuit, anonyme, avec ou sans rendez-vous préalable pour les jeunes.
La prise en charge peut être individuelle (accueil, écoute, orientation…) ou collective (groupes de parole, ateliers d’expression, séances d’infos…).
Différents sujets peuvent y être abordés : relation familiale, scolarité, emploi, formation, questions juridiques et administratives, difficultés financières, logement, vie affective, harcèlement, dépendance, santé… Vous y êtes la bienvenue avec vos parents.

Bien à vous et bon courage,

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nanna777
10 mois il y a

Bonjour, j ai 16 ans et chez moi ca ne va pas du tout . J ai 4 psychiatre une thérapie familiale et une psycologue. Plusieurs fois on ma proposé de partir de chez moi mais sans succés il y a toujours quelques choses qui m en empeche. Je souhaite vraiment partir comment faire mon pere ne peut pas m emanciper car nous n avons pas d argent pour me payer un appartement et je travaille a mcdo mais ne gagne pas suffisament car j ai aussi les cours.

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Administrateur
Répondre à  nanna777
10 mois il y a

Bonjour nanna777,

En tant que mineur, vous avez droit à l’aide sociale individuelle du CPAS, c’est à dire à une somme d’argent qui va vous permettre de vivre décemment, qui est en général équivalente au revenu d’intégration. Cela vous aidera peut-être à avoir votre propre chez vous après avoir été émancipée.

Recevoir une aide sociale n’est possible que dans des conditions très spécifiques : si le mineur n’a pas de ressources suffisantes et ne peut se les procurer par lui-même, si les parents font défaut, si l’autonomie que le mineur revendique permettra d’avoir des conditions de vie conforme à la dignité humaine par exemple, si les conflits ou la souffrance vécue en famille ne permettent plus au mineur de vivre avec ses parents (c’est le mineur qui devra en apporter les preuves).

Comme indiqué ci-dessus, le CPAS et le SAJ sont tous les deux chargés de l’aide aux mineurs mais il arrive souvent que le mineur qui demande une aide au CPAS soit systématiquement renvoyé vers le SAJ. Le mineur étant encore sous l’autorité parentale, le CPAS le renvoie souvent vers le SAJ pour qu’une décision officielle soit prise. Pourtant, le CPAS est tenu d’accorder une aide sociale à toute personne dans le besoin, y compris les mineurs.

Bien à vous,

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Lily
10 mois il y a

Bonjour,
Mon psychologue et mes médecins m’ont conseillé de partir en internat ou d’aller vivre chez un membre de ma famille. Il n’y a aucun internat proche de chez moi et ce n’est pas ce que je souhaite, il n’est pas possible non plus d’habiter chez un membre de ma famille puisqu’ils habitent tous très loin de chez moi. J’ai fait beaucoup de recherches avec mon psychologue et nous en avons conclue qu’il serait mieux que j’ai un véritable espace personnel pour la semaine mais que je rentre les week-ends par exemple. J’ai donc pensé à ma ville voisine (à 5 minutes de chez mes parents) puisque j’y connais beaucoup de monde en cas de soucis et c’est à proximité des bus de mon lycée.
Je ne sais pas comment aborder le sujet avec ma mère, avez-vous des solutions?

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Administrateur
Répondre à  Lily
10 mois il y a

Bonjour Lily,

Si vous êtes mineure et que vous avez l’accord de vos parents, il est tout à fait possible d’envisager de partir vivre hors du domicile familial. Pour ce faire, vos parents devront vous accompagner à la commune pour officialiser votre nouvelle adresse.

Aborder ce sujet avec votre mère peut être délicat, mais voici quelques conseils pour vous aider :

1. Choisissez le bon moment : Trouvez un moment propice où vous pouvez discuter tranquillement, sans interruptions ni pressions. Assurez-vous d’avoir suffisamment de temps pour aborder le sujet en profondeur.
2. Exprimez vos sentiments : Commencez par expliquer à votre mère comment vous vous sentez et pourquoi vous pensez qu’avoir un espace personnel en dehors de la maison pourrait être bénéfique pour vous.
3. Préparez vos arguments : Si vous avez des arguments concrets ou des exemples de situations qui montrent comment cela pourrait améliorer votre vie quotidienne, partagez-les. Que ce soit pour vous concentrer sur vos études, gérer le stress ou développer votre indépendance, des exemples spécifiques peuvent renforcer votre position.
4. Présentez un plan concret : Expliquez comment vous envisagez cette nouvelle situation. Organisez votre emploi du temps, expliquez comment vous resterez en contact avec la famille et décrivez comment vous comptez assurer votre sécurité et votre bien-être.
5. Restez ouverte à la discussion : Soyez prête à écouter les préoccupations et les points de vue de votre mère. Une conversation ouverte et honnête peut aider à résoudre les inquiétudes et à trouver des compromis.
6. Proposez une période d’essai : Si votre mère est réticente, proposez une période d’essai. Cela pourrait la rassurer et permettre à toutes les deux de vous ajuster progressivement à la nouvelle situation.
7. Impliquez la psychologue : Préparez cette discussion avec la psychologue qui vous suit actuellement. Elle connaît probablement bien votre situation et pourra vous guider pour réaliser cette conversation. Vous pouvez également envisager des séances familiales pour introduire les problématiques autour de votre relation avec votre mère et votre vie au sein du domicile familial.
8. Médiateur : Si nécessaire, envisagez d’en discuter avec une autre personne ressource pour agir comme médiateur lors de la conversation.

Belle journée,

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