Tout commence à la puberté

La puberté est une période de transition pendant laquelle il se passe de nombreux changements dans le corps et dans la tête. Ces changements sont différents chez les filles et chez les garçons. Cela ne se fait pas en quelques semaines mais pendant quelques années entre 8 et 16 ans. Pendant cette période, le corps change pour prendre une apparence plus féminine ou plus masculine.

Cette période est souvent accompagnée de nombreuses questions : qu’est- ce qui m’arrive ? Pourquoi mon copain Djamel a déjà de la moustache et pas moi ? Pourquoi Nadia a une plus grosse poitrine que moi ?

Le mot puberté vient du latin pubere qui signifie « se couvrir de poil ». Ce terme désigne dans le langage courant le développement sexuel, le changement de taille, de stature et l’évolution intellectuelle (changements dans les sentiments, les relations, les centres d’intérêt, etc.) qui se produisent entre l’enfance et l’état adulte.

La puberté commence en général entre 8 et 14 ans chez la fille, et entre 9 et 16 ans chez le garçon.. Elle a une durée très variable. C’est à la puberté que commence l’adolescence qui se prolongera d’ailleurs au-delà de la puberté elle-même. C’est là aussi que commence, parfois, ce qu’on appelle la crise d’adolescence car l’adolescent vit de nombreux bouleversements psychologiques et/ou sociaux.

Bien entendu, l’arrivée de la puberté n’a pas la précision d’une horloge. Chez certains, elle commencera plus tard que la “moyenne” habituelle, d’autres ont parfois de tels problèmes psychologiques qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils sont en pleine puberté. En résumé, ce n’est pas une science exacte et bien des facteurs peuvent intervenir dans le développement ou la compréhension de sa puberté.

La puberté, comment ça se passe ?

La puberté implique des modifications anatomiques (croissance, transformation des organes sexuels) et physiologiques (mise en place des sécrétions hormonales et de la possibilité de se reproduire).

L’organisme contient certaines hormones = substance chimique sécrétée par les ovaires (filles) ou les testicules (garçon) qui vont stimuler le développement des organes sexuels. Vous pourrez donc avoir des relations sexuelles et les filles auront désormais la capacité d’avoir des enfants. Il est donc indispensable, dès le moment où une fille a des relations sexuelles d’utiliser une méthode contraceptive pour ne pas tomber enceinte accidentellement.

La puberté va se manifester par des signes visibles et moins visibles

Chez le garçon

  • des poils poussent sur le pubis, les aisselles, les jambes, le jeune garçon attrape un léger duvet sur le visage (un début de moustache et de barbe) ;
  • il grandit plus rapidement qu’auparavant, prend du poids et son corps s’élargit, devient plus musclé ;
  • la voix mue c’est-à-dire qu’elle varie de l’aigu au plus grave, cela peut surprendre au début ;
  • le pénis se développe et les testicules grossissent car ils commencent à produire des spermatozoïdes. Tout petit, le garçon a des érections spontanées, à la puberté, elles commencent à être liées à certaines émotions ;
  • parfois apparition de boutons. Il s’agit d’acné qui peut apparaître sur le visage parce que la peau devient plus grasse.

Chez la fille

  • les seins se développent mais il faudra être patiente avant de connaître sa taille exacte de soutien-gorge car la croissance de la poitrine va prendre plusieurs années ;
  • des poils poussent sur le pubis, les aisselles et les jambes ;
  • elle grandit plus rapidement qu’auparavant ;
  • le corps se transforme pour prendre une apparence plus féminine, ainsi certaines parties du corps s’arrondissent (seins, hanches, cuisses) ;
  • les premières règles vont apparaître souvent entre 12 et 14 ans, environ 2 ans après le début de la puberté : les ovaires vont commencer à produire des ovules qui une fois par mois donneront les règles s’ils ne sont pas fécondés par un spermatozoïde. Il y aura des pertes de sang plus au moins abondantes et d’une durée variable de quelques jours à 10 jours.
    Ces pertes de sang viennent du vagin et pas de l’orifice urinaire ni de l’anus. Le sang n’est pas “sale”, il est plus ou moins foncé en fonction du temps qu’il est resté dans l’utérus.
    Au début, les règles peuvent être d’une durée variable et ne revenir que quelques mois plus tard, il faudra quelques mois à 1 an pour que les cycles soient réguliers (un cycle dure entre 21 jours minimum et 35 jours maximum). Il faudra choisir une protection : l’utilisation de serviettes hygiéniques, de tampon ou encore de culottes menstruelles. Le mieux est de toutes les essayer pour que vous sachiez ce qui vous apporte le plus de confort et d’hygiène ;
  • parfois apparition de boutons. Il s’agit d’acné qui peut apparaître sur le visage parce que la peau devient plus grasse.

Remarques

Chez la fille, comme chez le garçon, la puberté est une période pendant laquelle les hormones sont en grande activité pour transformer son corps en jeune homme/ femme et cela peut modifier son humeur par moment. L’adolescent sera plus triste ou plus joyeux. L’image qu’on aura de son corps va être modifiée et l’adolescent devra en quelque sorte se réapprivoiser et (re)découvrir son identité.

Se masturber, c’est normal ?

Quand on est jeune pubère, les relations sexuelles avec quelqu’un d’autre ne sont pas toujours évidentes (et parfois même plus tard).
Se masturber, c’est se procurer du plaisir soi-même par des caresses, des frottements…
Cela permet de mieux connaître les parties intimes de son corps, de mieux comprendre ses réactions et peut aider à se sentir plus à l’aise lors des futures relations sexuelles.
Si vous ressentez du plaisir lorsque vous vous masturbez (en général avec les mains), cela est tout à fait normal et c’est l’aboutissement de la masturbation car les parties érogènes de son corps sont très sensibles et les caresses provoquent l’excitation sexuelle.

Les femmes se masturbent en stimulant leur clitoris (situé entre les petites lèvres) ou en stimulant leur vagin en se pénétrant avec les doigts ou un objet (par exemple : godemiché). Certaines cumulent la stimulation clitoridienne et vaginale.
Les hommes se masturbent par un mouvement de va et vient sur leur pénis.
Les stimulations d’autres zones érogènes comme l’anus ou les seins peuvent augmenter le plaisir de la masturbation.

La masturbation fait partie de votre intimité et ça ne concerne que vous, à vous donc d’en faire la découverte, d’utiliser les techniques qui vous conviennent le mieux et d’avoir recours à certains fantasmes. Se masturber ne portera pas atteinte à votre santé mentale et physique et vous pouvez évidemment le faire autant de fois que vous en avez envie. Et bien entendu, ce n’est pas une drogue, ça ne rend pas sourd ni aveugle ni fou et ça ne diminue pas la fertilité.

Orientation sexuelle : plutôt les filles ou les garçons ?

Un jour, il se peut que vous vous aperceviez que vous éprouvez une attirance plus qu’amicale envers les jeunes du même sexe que vous (c’est ce qu’on appelle l’homosexualité) ou envers les garçons et les filles à la fois (c’est ce qu’on appelle la bisexualité).
De nombreuses questions peuvent se bousculer dans la tête : pourquoi ça m’arrive ? Pourquoi suis-je comme ça ? Suis-je normal ? Certains auront dès l’adolescence une orientation sexuelle affirmée, d’autres seront plus indécis.

En parler avec qui ?

Parler de la sexualité avec ses parents, sa sœur ou son frère n’est pas toujours chose facile et parfois on est plus à l’aise lorsqu’on en parle avec une personne extérieure à son entourage un ami, un éducateur, une personne en qui on a confiance, etc.
N’hésitez donc pas à vous adresser à d’autres personnes qui sont formées et prêtes à vous écouter : par exemple dans les centres de planning familial, dans des associations spécialisées ou à votre médecin.

MAJ 2023


Sida : adresses utiles


Quitter ses parents après 18 ans

Quelles aides financières obtenir ?

Quelles que soient les raisons qui font qu’un jeune majeur quitte ses parents et en dehors du fait qu’il devra trouver un logement, gérer son argent, poursuivre ses études, il devra surtout subvenir à ses besoins.

Vous avez envie de plus d’indépendance, besoin de respirer, vous en avez marre que vos parents vous prennent la tête, ou vos parents en ont marre que vous leur preniez la tête, vous vivez une situation difficile que vous ne pouvez plus gérer au sein de votre famille (violence, grossesse, etc.), vos parents ont décidé de vous mettre à la porte, vous pensez que vous serez plus heureux si vous ne vivez plus avec votre famille de manière permanente…
Quitter ses parents n’est pas toujours chose facile, vous devrez trouver un logement proportionnel à vos revenus, un boulot et continuer éventuellement vos études.

CPAS ou contribution alimentaire ?

Même envers un jeune majeur, les parents ont toujours une obligation alimentaire (et réciproquement), tant que sa formation n’est pas achevée. Ce qui veut dire que les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfant pendant toute la durée de ses études (qu’elles soient courtes ou longues) et même après, tant que le jeune ne trouve pas un travail lui permettant de gagner décemment sa vie.
Cette obligation d’entretien consiste à l’héberger ou à lui payer un kot, l’entretenir directement ou via le versement d’une contribution alimentaire (alimentation, soins de santé, autres frais) et à lui offrir une formation adéquate.
En général, les parents remplissent cette obligation d’entretien en nature puisqu’ils continuent à héberger et à entretenir leurs enfants, même après 18 ans.
Mais si vous ne vivez plus chez eux et que vous continuez vos études, vous êtes en droit de leur réclamer une contribution alimentaire (somme d’argent déterminée en fonction de leurs revenus) même si vous êtes majeur.
Soit ils décident de vous verser volontairement la contribution alimentaire qui vous permettra de subvenir à vos besoins soit ils refusent.

Il existe alors deux possibilités (en dehors de la possibilité que vous trouviez un job qui vous permette de subvenir à tout ou en partie à vos besoins) :

  • Obtenir une contribution alimentaire des parents (en fonction de leurs ressources financières) par l’intermédiaire d’un juge de la famille ;
  • Obtenir l’aide du CPAS par l’intermédiaire du revenu d’intégration (c’est une somme d’argent qui vous est versée tous les mois) ou une aide sociale ponctuelle.

Il ne faut pas oublier que faire une demande de contribution alimentaire est quand même une procédure en justice civile par laquelle vos parents peuvent être condamnés à payer une contribution alimentaire, ça n’améliore en général pas les relations. Ces deux possibilités peuvent se combiner. D’ailleurs, si vos parents ont les moyens de vous aider, le CPAS demandera toujours que vous faites valoir vos droits auprès d’eux.

Au Tribunal de la famille : la contribution alimentaire

Si vous avez plus de 18 ans (ou si vous êtes mineur), vous pouvez introduire une demande de contribution alimentaire devant le juge de la famille (si vos parents ne vous la proposent pas spontanément ou que vous estimez qu’elle est insuffisante au regard de leurs moyens financiers et de votre situation personnelle.

3 procédures existent :

La médiation

Si vos parents sont d’accord de trouver un accord avec vous via un médiateur, il faudra vous adresser à un médiateur agréé https://www.cfm-fbc.be/fr/trouver-un-mediateur pour que l’accord soit homologué par le juge du Tribunal de la famille. Les frais relatifs à l’intervention du médiateur seront à payer par vous et vos parents. Il y a des médiateurs agréés dans les centres de planning familial (les frais y sont souvent moins élevés).

La procédure en conciliation

Une alternative est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable. La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Cependant rien n’oblige vos parents à se présenter, il faudra alors poursuivre la procédure devant le juge de la famille.

L’action en justice devant le juge de la famille

Il vous faudra introduire une requête ou une citation au Tribunal de la famille. Vous recevrez une convocation du Tribunal. Le Tribunal de la famille fait partie du Tribunal de 1ère instance https://justice.belgium.be/fr/trouver_un_tribunal_ou_parquet.
Si vous introduisez une requête, l’audience aura lieu au plus tard dans les 15 jours après l’introduction mais les tribunaux de la famille étant débordés, c’est souvent plus long. Si l’affaire est introduite par citation (plus rapide que la requête mais plus chère), il faudra le faire via un huissier de justice (coût de 75 à 200€).
Le Tribunal de la famille peut statuer en référé en cas de litiges urgents à régler (obligation alimentaire, autorité parentale, hébergement de l’enfant mineur, etc.)
Le conseil et/ou l’assistance d’un avocat peut être judicieux. Pour se faire désigner un avocat, vous pouvez passer par le Bureau d’aide juridique de votre région. Selon votre situation financière, cette aide peut être gratuite en totalité ou en partie.

Le Juge de paix reste compétent pour les obligations alimentaires liées au droit au revenu d’intégration sociale.

Au CPAS : le revenu d’intégration sociale (RIS)

Vous devez vous adresser au CPAS de la commune où vous résidez (c’est-à-dire où vous êtes inscrit au registre de population ou des étrangers au moment de la demande) pour obtenir un revenu d’intégration sociale et/ou des aides sociales (cartes médicales, abonnement gratuit, etc.).
L’aide du CPAS n’est pas automatique. Si vous avez “simplement” envie de quitter vos parents parce que vous en avez “marre” d’eux, ce ne sera pas suffisant pour obtenir une aide. Par contre si vous êtes en conflit, que vous vivez une situation particulièrement difficile (violence, grossesse), votre demande sera prise en compte.
Avant d’aller au CPAS, réfléchissez bien à la manière dont vous allez expliquer votre situation. N’oubliez pas que l’assistant social qui vous reçoit ne vous connaît pas, il faut donc détailler la situation que vous vivez chez vos parents.
Par ailleurs, en dehors du revenu d’intégration, vous pouvez aussi obtenir des aides sociales complémentaires pour payer le minerval, les frais de transports, les soins de santé… Il est donc parfois utile de faire une liste de tous ses besoins pour être certain de ne rien oublier pendant votre entretien.
Vous recevrez un accusé de réception, prouvant que vous avez bien introduit une demande (ce document vous servira à introduire un recours si votre demande n’est pas prise en considération et que vous n’êtes pas d’accord avec la décision).
L’assistant social du CPAS va ensuite faire une enquête sociale, vérifier votre situation financière, scolaire, les raisons pour lesquelles vous ne voulez ou ne pouvez plus rester en famille, vos différentes déclarations (par exemple si vous avez déclaré que vous vivez seul) et celle de vos parents (notamment leur situation financière et leur solvabilité).
Dans un délai de maximum 30 jours, vous aurez la réponse du CPAS.
Ce n’est pas l’assistant social qui vous donne la réponse, mais bien le Conseil de l’action sociale.
Vos parents, ayant toujours une obligation alimentaire envers vous, peuvent être obligés par le CPAS à intervenir financièrement pour rembourser une partie du montant du revenu d’intégration sociale, ou vous-même pouvez être obligé par le CPAS de faire une demande de contribution alimentaire.
Les jeunes de moins de 25 ans doivent signer avec le CPAS un contrat spécifique dit PIIS (Projet Individualisé d’Intégration Sociale) qui les contraint à s’inscrire dans un projet professionnel ou de formation/d’études. Le contenu de ce contrat peut être négocié avec l’assistant social avant la signature, il peut donc être important de vous faire accompagner. Toutes les ressources sont prises en compte dans le calcul du revenu d’intégration sociale, donc les revenus provenant d’un job étudiant aussi et ces revenus seront déduits du RIS mensuel.

Les adresses, contacts téléphoniques et heures d’ouverture des Cpas bruxellois se trouvent sur le site de la Région de Bruxelles-Capitale.
Les adresses, contacts téléphoniques des Cpas de Wallonie se trouvent sur le site de l’Union des villes et des communes de Wallonie.

Autres aides

Les jobs étudiant

Tout en étudiant, vous pouvez trouver un job étudiant. Vous trouverez toutes les informations concernant la législation sur notre site.
Ce job vous donnera des revenus supplémentaires mais si vous recevez une aide du CPAS, une partie du RIS vous sera enlevé. Le CPAS peut aussi vous demander de faire un job étudiant pour contribuer à votre financement.

Les allocations familiales

Si vous avez entre 18 et 25 ans et êtes toujours étudiant, vous pourrez recevoir les allocations familiales vous-même dès que vous aurez changé de domicile. Il vous faudra un document officiel attestant que vous ne vivez  plus chez vos parents (attestation de la police, déclaration de changement d’adresse à la commune).
Vous recevrez donc les allocations familiales au montant d’un premier enfant. Si vous avez des frères et sœurs, il est peut-être plus intéressant pour vous à demander que les allocations familiales continuent à être versées à l’un de vos parents qui vous la reversera ensuite, la somme sera plus élevée.
Adressez-vous à :
FAMIRIS – Rue de Trèves, 70 à 1000 Bruxelles – 0800/35.950 (Bruxelles) https://famiris.brusselsinfo@famiris.brussels
FAMIWAL – 0800/13.008 (Wallonie) https://www.famiwal.beinfo@famiwal.be
FONS – 078/790.007 (Flandre) https://www.fons.be

Les bourses d’études

Vous pouvez aussi obtenir une bourse d’étude de la FWB. La bourse d’étude est octroyée en fonction des revenus de l’étudiant s’il vit seul.
Lors de votre demande pour la bourse d’étude, vous devez bien préciser que votre situation a changé et que vous n’habitez plus chez vos parents parce que le montant de la bourse est normalement calculé sur les revenus des parents (mais comme vous n’habitez plus avec eux, il faut bien le préciser).
Pour l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur, le formulaire est à envoyer du 1er juillet au 31 octobre.
Adressez-vous à la Fédération Wallonie-Bruxelles : plus d’infos sur les bourses d’études sur le site du Service des allocations d’études : http://www.allocations-etudes.cfwb.be.

Autres aides sociales

Les Universités et certaines Hautes écoles ont un service social où vous pouvez aussi obtenir une aide financière.

En résumé, les aides existent mais les démarches à accomplir ne sont pas toujours aisées. Il ne faut pas oublier que vous n’obtiendrez qu’une aide financière minimale pour vivre dignement, trouver un job est donc quasi indispensable.

Si vous êtes étudiant, un récapitulatif de toutes les aides est disponible sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles ici.

Résumé des démarches

Chercher un logement

Pour trouver un kot, voyez sur notre site https://www.jeminforme.be/trouver-un-kot/

Louer un kot étudiant : à quoi faire attention avant la location : voyez sur notre site https://www.jeminforme.be/louer-un-kot-etudiant-a-bruxelles/

Changer de domicile

Allez à l’administration communale pour signaler votre changement d’adresse

N’oubliez pas de donner votre nouvelle adresse à votre école, mutuelle, service des bourses d’études (si vous avez fait une demande), à votre employeur si vous faites un job étudiant, à la société de transport public si vous avez un abonnement, à votre banque, etc.

Mutuelle

Si vous avez moins de 25 ans, même si vous changez de domicile, vous pouvez rester inscrit à la mutuelle de vos parents. Vous ne payerez aucune cotisation et recevrez directement le remboursement de vos soins de santé. Rendez-vous à votre bureau de mutuelle pour expliquer tous ces changements.

Avant de partir de chez vos parents

N’oubliez pas de prendre tous vos documents importants : diplôme, carte identité, vignettes mutuelle, etc.

MAJ 2023


La santé du mineur

Quels sont vos droits par rapport à votre santé ?

Les mineurs d’âge ont des droits en matière de soins de santé et peuvent faire des choix.

Les soins de santé

En ce qui concerne les soins de santé, le mineur bénéficie de ce qu’on appelle un droit d’exercice. Concrètement, cela signifie que malgré son statut de mineur, on lui accorde une capacité restreinte afin qu’il puisse faire des choix pour les questions touchant à sa santé. Cette capacité restreinte est reconnue à une seule et unique condition : il faut obligatoirement que le mineur soit doué de discernement. Cette condition est logique puisque la loi accorde au mineur une certaine liberté dans la mesure où il est capable de réfléchir et d’agir dans son intérêt.

En matière de santé, l’âge de discernement est au minimum de 7 ans, mais souvent il est plutôt de 15-16 ans et il fluctue en fonction de l’intervention médicale. Ainsi, un mineur a le droit de choisir son médecin et son traitement en concertation avec ses parents. Le mineur peut aussi aller consulter un médecin sans avertir ses parents, mais il devra payer les honoraires de ce médecin lui-même s’il veut éviter qu’il ne les facture à ses parents.

Le mineur est couvert par la mutuelle des parents d’office jusqu’à la fin de l’obligation scolaire (18 ans) et s’il poursuit des études jusqu’à ses 25 ans. Il bénéficie de cette manière du remboursement des soins de santé. Il peut aussi demander au médecin qu’il leur envoie la facture. Cependant, dans beaucoup de cas, s’il s’agit d’une simple consultation, les médecins exigent le paiement immédiat.

Et l’autorité parentale ?

Dans le cadre de leur autorité parentale, les parents doivent s’assurer que leur enfant est en bonne santé et pour cela ils doivent utiliser les différents moyens qui existent : consultations ONE, visites chez le médecin, etc.

Si des problèmes sont constatés à ce niveau par l’entourage, l’école, les voisins, des mesures de protection peuvent être prises : encadrement par un service social, intervention du Service d’aide à la jeunesse et/ou d’une équipe SOS-Enfants, confier l’hébergement de l’enfant à d’autres membres de la famille, etc.

Par ailleurs, le législateur estime qu’il est normal que le jeune mineur puisse faire un choix lorsque celui-ci engage sa personne (physiquement et moralement). Le consentement des parents est indispensable mais si le mineur est doué de discernement et qu’il désire que son médecin n’en parle pas à ses parents, ce dernier doit respecter son choix parce qu’il est tenu au secret médical.

Choisir un traitement ou consulter un médecin sans le consentement des parents

Le médecin a toujours besoin du consentement du  mineur ainsi que celui des parents pour un traitement médical ou une intervention chirurgicale. Si on considère qu’il est doué de discernement, le consentement des parents n’est pas obligatoire, l’accord du mineur suffit. Le mineur peut consulter librement le médecin de son choix, accepter mais également refuser un acte médical, imposer le respect du secret médical. Par contre, tant qu’il n’est pas doué de discernement, le consentement des parents est indispensable. Ainsi, si les parents refusent que le mineur subisse un acte médical (non-urgent) et qu’il est doué de discernement, le médecin peut le faire même si ses parents ne sont pas d’accord. Si le mineur n’est pas encore doué de discernement et que ses parents refusent une intervention médicale, le médecin peut saisir le Procureur du roi, dans son intérêt. C’est le cas, par exemple, lorsque des parents, pour des raisons religieuses, refusent les transfusions sanguines ou des opérations. D’autre part, il est fait exception pour les cas d’urgence. Là si le médecin estime que son intervention est primordiale, il pourra intervenir sans le consentement des parents ni celui du mineur (ex : le mineur est victime d’un grave accident de moto et il est inconscient).

Le médecin est tenu au secret médical même pour un mineur, tout comme les psychologues, les assistants sociaux, les avocats, sont tenus au secret professionnel. Par exemple, un médecin, que la mineure a choisi, n’a pas le droit de révéler à ses parents si elle est encore vierge ou pas, même s’ils en font la demande avec insistance. Il ne peut rien leur révéler au-delà du fait que le mineur l’a consulté, sauf si le mineur l’y autorise. Le secret médical ne peut être levé que lorsqu’il y a témoignage en justice ou obligation de révélation ou état de nécessité (par exemple en cas d’abus sexuels). L’obligation du secret médical concerne deux niveaux : l’un, légal, est régi par l’article 458 du Code pénal de 1867, tandis que l’autre, déontologique, est exprimé dans le chapitre V du Code de Déontologie Médicale émis par l’Ordre des médecins de Belgique. Si le secret médical n’a pas été respecté, le mineur pourrait porter plainte, intenter une action en justice s’il est dans les conditions et le médecin qui a levé le secret médical pourrait être condamné à une amende et/ou un emprisonnement.

Les frais médicaux

Les parents ont le devoir de veiller à la bonne santé de leur enfant, ils sont donc tenus de payer ses frais de soins de santé.

Si le mineur consulte un médecin et qu’il ne veut pas que ses parents soient au courant, il devra payer directement (s’il en a les moyens), autrement le médecin pourra réclamer le paiement des soins aux parents tout en préservant le secret médical. Lorsque le jeune sera majeur, on ne peut pas lui facturer des soins qui lui ont été donnés pendant sa minorité. Ce sont ses parents qui doivent payer.

Une mineure est enceinte et voudrait avorter

En principe, toute intervention chirurgicale est soumise à l’accord des parents sauf si la révélation de cette intervention aux parents risque d’avoir des conséquences importantes et néfastes pour la mineure. Ainsi, si la mineure décide de ne pas en parler à ses parents, le médecin devra respecter ce choix car il est tenu au secret médical. Autrement dit, même une jeune fille pas encore majeure peut se faire avorter sans l’accord de ses parents. En effet, la loi ne précise pas à partir de quel âge l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) est autorisée, c’est donc le médecin qui apprécie au cas par cas la maturité de la mineure qu’il aura en face de lui. En principe, le médecin préfèrera que la mineure soit accompagnée d’un adulte, cette personne ne doit pas nécessairement être de sa famille mais plutôt une personne en qui elle a confiance. Bien entendu, se faire accompagner n’est pas une obligation, la mineure a le droit de faire cette démarche toute seule. Un médecin généraliste, un planning familial ou un service hospitalier peuvent aider la mineure dans cette démarche. Mais si elle doit recourir à une IVG, c’est qu’il y a eu un problème dans sa contraception, et là aussi elle pourra être conseillée pour éviter ces situations.

Le dossier médical

Dans le dossier médical du mineur se trouvent tous les renseignements concernant ses données personnelles en matière de santé et son suivi médical. Ce dossier est strictement confidentiel c’est-à-dire que n’importe qui ne peut pas y avoir accès, il est en possession d’un professionnel de la médecine qui en a la responsabilité. Les données médicales peuvent, éventuellement, être transmises à un autre médecin avec le consentement du mineur ou en cas d’urgence. Le mineur a également le droit de consulter toutes les informations contenues dans son dossier mais il y a des procédures à respecter. Il doit demander oralement ou par écrit de consulter son dossier. Le médecin a 15 jours pour présenter le dossier au patient. Le patient peut aussi demander, dans les mêmes conditions, une copie de son dossier. Le coût de cette procédure ne peut dépasser 25€.

MAJ 2023


La loi et la sexualité

La réforme du droit pénal sexuel est entrée en vigueur le 1er juin 2022. Elle est portée par la loi du 21 mars 2022 modifiant le Code pénal en ce qui concerne le droit pénal sexuel, M.B. 30/03/22.

Cette réforme introduit explicitement la notion de consentement en le définissant.

Ainsi, « le consentement suppose que celui-ci a été donné librement. Ceci est apprécié au regard des circonstances de l’affaire. Le consentement ne peut pas être déduit de la simple absence de résistance de la victime. Le consentement peut être retiré à tout moment avant ou pendant l’acte à caractère sexuel. Il n’y a pas de consentement lorsque l’acte à caractère sexuel a été commis en profitant de la situation de vulnérabilité de la victime due notamment à un état de peur, à l’influence de l’alcool, de stupéfiants, de substances psychotropes ou de toute autre substance ayant un effet similaire, à une maladie ou à une situation de handicap, altérant le libre arbitre. En tout état de cause, il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel résulte d’une menace, de violences physiques ou psychologiques, d’une contrainte, d’une surprise, d’une ruse ou de tout autre comportement punissable. En tout état de cause, il n’y a pas de consentement lorsque l’acte à caractère sexuel a été commis au préjudice d’une victime inconsciente ou endormie » (article 417/5)

La réforme fait expressément mention de situations dans lesquelles le mineur d’âge n’est jamais réputé avoir la possibilité d’exprimer librement son consentement, notamment dans le cas d’inceste : « Un mineur n’est jamais réputé avoir la possibilité d’exprimer librement son consentement si :

1° l’auteur est un parent ou un allié en ligne directe ascendante, ou un adoptant, ou un parent ou un allié en ligne collatérale jusqu’au troisième degré, ou toute autre personne qui occupe une position similaire au sein de la famille, ou toute personne cohabitant habituellement ou occasionnellement avec le mineur et qui a autorité sur lui, ou si
2° l’acte a été rendu possible en raison de l’utilisation, dans le chef de l’auteur, d’une position reconnue de confiance, d’autorité ou d’influence sur le mineur, ou si
3° l’acte est considéré comme un acte de débauche ou un acte de prostitution » (article 417/6).

La majorité sexuelle

La Belgique maintient la majorité sexuelle à 16 ans. Cela signifie qu’à partir de cet âge-là, un mineur peut entretenir une relation sexuelle sans que cela ne soit punissable.  A partir de 16 ans, un mineur peut donc légalement avoir des rapports sexuels (hétéro ou homo).

La majorité civile est toutefois bien fixée à 18 ans.

Entre 16 et 18 ans, un mineur peut avoir des relations sexuelles mais il est toujours mineur civilement et donc soumis à l’autorité parentale. Celle-ci permet notamment aux parents d’avoir, au moins théoriquement, un contrôle sur les relations de leur enfant.

A partir de 16 ans, les relations sexuelles sont autorisées si le jeune est consentant.

L’art. 417/11 du nouveau code pénal définit le viol en ces termes : « On entend par viol tout acte qui consiste en ou se compose d’une pénétration sexuelle de quelque nature et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne ou avec l’aide d’une personne qui n’y consent pas. Cette infraction est punie de la réclusion de dix ans à quinze ans ».

Conséquences

En-dessous de 16 ans, les relations sexuelles sont interdites. « Un mineur qui n’a pas atteint l’âge de seize ans accomplis n’est pas réputé avoir la possibilité d’exprimer librement son consentement » (article 417/6). L’absence de consentement du mineur est une présomption qu’on ne peut contredire. Par conséquent, la personne majeure qui a des relations avec une personne mineure commet un viol.

Un changement important concerne les relations sexuelles des mineurs de plus de 14 ans et de moins de 16 ans. Auparavant, une personne ayant des relations sexuelles avec un mineur consentant entre 14 et 16 ans n’était pas passible d’une condamnation pour viol, mais d’une condamnation pour attentat à la pudeur. Désormais, il y aura viol chaque fois que des relations sexuelles ont lieu avec un mineur de moins de 16 ans, même âgé de plus de 14 ans.

Seule exception : « Un mineur qui a atteint l’âge de quatorze ans accomplis mais pas l’âge de seize ans accomplis, peut consentir librement si la différence d’âge avec l’autre personne n’est pas supérieure à trois ans. Il n’y pas d’infraction entre mineurs ayant atteint l’âge de quatorze ans accomplis qui agissent avec consentement mutuel lorsque la différence d’âge entre ceux-ci est supérieure à trois ans » (article 417/6).

Les actes à caractère sexuels non consentis

A. L’atteinte à l’intégrité sexuelle

Article 417/7 : « L’atteinte à l’intégrité sexuelle consiste à accomplir un acte à caractère sexuel sur une personne qui n’y consent pas, avec ou sans l’aide d’un tiers qui n’y consent pas, ou à faire exécuter un acte à caractère sexuel par une personne qui n’y consent pas.

Est assimilé à l’atteinte à l’intégrité sexuelle le fait de faire assister une personne qui n’y consent pas à des actes à caractère sexuel ou à des abus sexuels, même sans qu’elle doive y participer. »

B. Le voyeurisme

Art. 417/8 : « Le voyeurisme consiste à observer ou faire observer une personne ou réaliser ou faire réaliser un enregistrement visuel ou audio de celle-ci,

– directement ou par un moyen technique ou autre ;
– sans le consentement de cette personne ou à son insu ;
– alors que cette personne est dénudée ou se livre à une activité sexuelle explicite ; et
– alors que cette personne se trouve dans des circonstances où elle peut raisonnablement considérer qu’elle est à l’abri des regards indésirables.

Par personne dénudée, on entend la personne qui, sans son consentement ou à son insu, montre une partie de son corps, laquelle, en raison de son intégrité sexuelle, aurait été gardée cachée si cette personne avait su qu’elle était observée ou faisait l’objet d’un enregistrement visuel ou audio. » 

C. La diffusion non consentie de contenus à caractère sexuel

Art. 417/9 : « La diffusion non consentie de contenus à caractère sexuel consiste à montrer, rendre accessible ou diffuser du contenu visuel ou audio d’une personne dénudée ou d’une personne qui se livre à une activité sexuelle explicite sans son accord ou à son insu, même si cette personne a consenti à leur réalisation. »

Dans le langage courant, on parle de « revenge porn ».

D. Le viol

L’art. 417/11 du nouveau code pénal définit le viol en ces termes : « On entend par viol tout acte qui consiste en ou se compose d’une pénétration sexuelle de quelque nature et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne ou avec l’aide d’une personne qui n’y consent pas. Cette infraction est punie de la réclusion de dix ans à quinze ans ».

E. Sanctions

Les actes à caractère sexuel non consentis commis au préjudice d’un mineur de moins de seize ans accomplis sont punis comme suit :

– l’atteinte à l’intégrité sexuelle est punie de la réclusion de quinze ans à vingt ans ;
– le voyeurisme est puni de la réclusion de dix ans à quinze ans ;
– la diffusion non consentie de contenus à caractère sexuel est punie de la réclusion de quinze ans à vingt ans ;
– la diffusion non consentie avec une intention méchante ou dans un but lucratif de contenus à caractère sexuel est punie de la réclusion de quinze ans à vingt ans et d’une amende de deux cents euros à dix mille euros ;
– le viol est puni de la réclusion de vingt ans à trente ans.

Les actes à caractère sexuel non consentis commis au préjudice d’un mineur de plus de seize ans accomplis sont punis comme suit :

– l’atteinte à l’intégrité sexuelle est punie de la réclusion de dix ans à quinze ans ;
– le voyeurisme est puni de la réclusion de cinq ans à dix ans ;
– la diffusion non consentie de contenus à caractère sexuel est punie de la réclusion de dix ans à quinze ans ;
– la diffusion non consentie avec une intention méchante ou dans un but lucratif de contenus à caractère sexuel est punie de la réclusion de dix ans à quinze ans et d’une amende de deux cents euros à dix mille euros ;
– le viol est puni de la réclusion de quinze ans à vingt ans.

Exploitation sexuelle des mineurs

Une avancée de la réforme de 2022 consiste dans le fait que le législateur regroupe dans une seule et même section l’ensemble des dispositions relatives à l’exploitation sexuelle des mineurs.

Cette nouvelle section regroupe dorénavant les comportements infractionnels suivants :

  • L’approche de mineurs à des fins sexuelles ;
  • La débauche de mineurs et la prostitution enfantine ;
  • Les images d’abus sexuels de mineurs (pédopornographie).

A. L’approche de mineurs à des fins sexuelles

Art. 417/24 : L’approche d’un mineur à des fins sexuelles.
– « l’approche d’un mineur à des fins sexuelles consiste à proposer, par quelque moyen que ce soit, une rencontre à un mineur dans l’intention de commettre une infraction visée au présent chapitre, si cette proposition a été suivie d’actes matériels pouvant conduire à la dite rencontre. »
– « Cette infraction est punie d’un emprisonnement de trois ans à 5ans »

B. La débauche de mineurs et la prostitution enfantine

Articles 417/25 à 417/42.
Ces articles traitent :

  • de l’incitation d’un mineur à la débauche ou la prostitution
  • du recrutement d’un mineur à des fins de débauche ou de prostitution,
  • de la tenue d’une maison de débauche ou de prostitution où un mineur se livre à la débauche ou à la prostitution,
  • de la mise à disposition d’un local à un mineur à des fins de débauche ou de prostitution,
  • de l’exploitation de la débauche ou de la prostitution d’un mineur,
  • de l’obtention de la débauche ou de la prostitution d’un mineur (pénalisation du client),
  • de l’organisation de la débauche ou de la prostitution d’un mineur en association,
  • du fait d’assister à la débauche ou à la prostitution d’un mineur,
  • de la publicité pour la débauche et la prostitution d’un mineur,
  • de l’incitation à la débauche ou à l’exploitation de la prostitution d’un mineur en public ou par un moyen quelconque de publicité,
  • de la confiscation de l’instrument de l’infraction.

C. Les images d’abus sexuels de mineurs

Art. 417/43 : « La définition d’images d’abus sexuels de mineurs »
On entend par images d’abus sexuels de mineurs :

  • tout matériel représentant de manière visuelle, par quelque moyen que ce soit, un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite, réel ou simulé, ou représentant les organes sexuels d’un mineur à des fins principalement sexuelles ;
  • tout matériel représentant de manière visuelle, par quelque moyen que ce soit, une personne qui paraît être un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite, réel ou simulé, ou représentant les organes sexuels de cette personne, à des fins principalement sexuelles ;
  • des images réalistes représentant un mineur qui n’existe pas, se livrant à un comportement sexuellement explicite, ou représentant les organes sexuels de ce mineur à des fins principalement sexuelles. ».

Porter plainte

La prescription est un concept général de droit qui désigne la durée au-delà de laquelle une action en justice n’est plus recevable. Cela signifie qu’une victime dispose d’un certain délai pour porter plainte.

Depuis le 30 décembre 2019, lorsqu’une infraction sexuelle grave a été commise sur une personne mineure, ces infractions sont imprescriptibles : les auteurs de telles infractions pourront être poursuivis à tout moment.

Les délais de prescription restent d’application pour les infractions commises à l’encontre des personnes majeures. Pour le viol, le délai de prescription est de 10 ans à dater de la commission de l’infraction, 15 ans si la victime est décédée.

Contacts utiles

  • Centres de planning familial  : la liste des centre de planning familial agréés en Wallonie et à Bruxelles
  • Child Focus : 116 000. Child Focus est compétent en cas d’abus sexuel, d’exploitation sexuelle, de revenge porn, …
  • Maintenant j’en parle : tchat d’aide aux victimes d’abus sexuel
  • La ligne téléphonique Ecoute-Enfant : 103 (24 heures sur 24). Numéro d’appel gratuit à destination des jeunes pour parler, pour être écouté, dans l’anonymat.

MAJ 2023