Présentation TFJ

Le Tribunal de la famille et de la jeunesse (TFJ) est opérationnel depuis septembre 2014. Il est compétent pour tous les litiges familiaux, quel que soit leur type. Ce Tribunal est salué comme une avancée remarquable dans le paysage juridictionnel belge puisqu’il a mis fin à l’éparpillement des litiges familiaux entre la Justice de paix, le Tribunal de première instance et le Tribunal de la jeunesse.

En centralisant tous les litiges familiaux, le TFJ permet un meilleur suivi puisque les familles sont maintenant suivies par un seul juge, avec un dossier unique regroupant toutes les procédures (mariage, divorce, cohabitation, filiation, autorité parentale, hébergement des enfants mineurs, droit aux relations personnelles, autorité parentale, obligations alimentaires, choix de l’allocataire des allocations familiales…).

Au niveau structurel, le TFJ prend place au sein du Tribunal de première instance (TPI) où il en constitue une section. Les autres sections du TPI étant le Tribunal civil, le Tribunal correctionnel et le Tribunal d’application des peines.

Organisation juridictionnelle

Tribunal de la famille et de la jeunesse

Il est composé de 3 types de chambres :

  • Les chambres de la famille = Tribunal de la famille
  • Les chambres de la jeunesse = Tribunal de la jeunesse
  • Les chambres de règlement à l’amiable

Compétences du TFJ

Tribunal de la famille

Il est compétent pour tous les litiges de nature familiale. Il connaît toutes les demandes relatives aux points suivants :

  • Cohabitation légale
  • Mariage
  • Divorce
  • Autorité parentale
  • Hébergement des enfants mineurs
  • Droit aux relations personnelles
  • Contributions alimentaires
  • Détermination de l’allocataire des allocations familiales
  • Etat civil
  • Violences domestiques
  • Filiation
  • Adoption
  • Régime matrimonial
  • Successions, donations, testaments
  • Liquidation-partage
  • Recours formés contre les décisions de juges de paix en matières familiales

Tribunal de la jeunesse

Il est compétent pour prendre toutes les mesures utiles concernant les mineurs en danger et les mineurs délinquants (ayant commis un fait qualifié d’infraction). Le Tribunal de la jeunesse s’occupe uniquement des aspects protectionnels, tout ce qui est lié à l’autorité parentale ou l’hébergement reste de la compétence du Tribunal de la famille.

Chambre de règlement à l’amiable

Elle a pour mission de tenter le règlement des conflits à l’amiable. Soit la chambre de règlement à l’amiable est saisie directement par les parties de commun accord ; soit le juge le propose dès l’audience d’introduction ; soit elle est saisie pendant la procédure devant le Tribunal de la famille.

Attention, le Juge de paix reste compétent pour régler les questions relatives aux incapacités (interdiction, minorité, minorité prolongée, tutelle, administration provisoire, vente de biens appartenant aux mineurs).

 La procédure

La procédure est introduite en général par requête (document écrit reprenant une série d’informations qui doit être remis au greffe/secrétariat du Tribunal) mais il reste possible de la lancer par citation (document officiel permettant d’introduire une procédure en justice).

Si la demande concerne un mineur (contribution alimentaire, hébergement, droit aux relations personnelles), c’est le Tribunal de la famille du lieu de résidence du mineur qui sera compétent.
Pour les autres situations, la demande devra être portée devant le juge du lieu de résidence de la partie défenderesse ou devant le juge de la dernière résidence conjugale.

Le Tribunal de la famille, saisi d’une demande, restera compétent pour toute nouvelle demande sauf si dans l’intérêt du mineur concerné, le Tribunal décidait de renvoyer la cause à un autre arrondissement judiciaire.
Cependant, les parties pourront toujours décider de commun accord de saisir le Tribunal de la famille de leur choix pour lui soumettre leur litige.

Audition d’un enfant

Un enfant de moins de 12 ans peut être entendu à sa demande, à la demande des parties, du parquet, du juge. Les enfants de plus de 12 ans sont avertis par le juge qu’ils peuvent être entendus. Le mineur a toujours le droit de refuser d’être entendu.

Si, pendant l’audition, le juge estime que l’enfant ne fait pas preuve de discernement, il peut y mettre fin.

En cas d’urgence

Le Tribunal de la famille peut statuer en référé en cas de litiges urgents à régler.

Il y a 2 types d’affaires urgentes :

Les affaires présumées urgentes

Autorité parentale, résidence séparée, obligation alimentaire, mesures provisoires concernant les enfants, hébergement de l’enfant.
Si l’affaire est introduite par requête, l’audience doit en principe avoir lieu au plus tard dans les 15 jours après le dépôt de ladite requête. Les Tribunaux de la famille étant débordés, c’est malheureusement souvent plus long (environ deux mois à Bruxelles).
Si l’affaire est introduite par citation, il faudra recourir à un huissier de justice. Dans ce cas, une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent. La citation est un mode d’introduction plus rapide que la requête, mais plus coûteux (de 100 à 200€).

Les affaires dont l’urgence est prouvée

Les causes pour invoquer l’urgence ne sont pas limitées, mais il faut pouvoir prouver le caractère urgent de la situation. Ces affaires doivent être introduites par citation via un huissier de justice (coût de 100 à 200€), une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent.

La constitution du dossier familial

Un dossier familial est créé qui comprend toutes les demandes familiales relatives aux personnes qui ont été mariées, qui ont vécu sous le régime de la cohabitation légale ou qui ont un enfant commun. Il contiendra aussi les demandes relatives aux enfants dont la filiation est établie à l’égard de l’un des parents.

Règlement des conflits à l’amiable

Une alternative à la procédure judiciaire est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable. La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque Tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Elle est composée de magistrats ayant suivi une formation spécifique.

Un particulier peut lui-même écrire au greffe pour demander une conciliation, même pendant la procédure, cette demande peut être faite par toutes les parties. Tout ce qui se dit dans cette chambre reste confidentiel. Avec l’accord des parties, le juge peut également décider de soumettre le dossier à la chambre des règlements à l’amiable.

Où s’adresser ?

Les Tribunaux de la famille sont une section des Tribunaux de première instance. Vous trouverez leurs adresses sur le site du SPF Justice.

L’aide juridique de 2ème ligne (ex pro déo) permet d’obtenir l’aide d’un avocat de manière gratuite ou partiellement gratuite. Vous trouverez toutes les adresses des bureaux d’aide juridique sur notre site.

Les coûts

Les coûts administratifs au tribunal de la famille se limitent au paiement d’un droit de mise au rôle et une contribution au fonds d’aide juridique de deuxième ligne.

Le droit de mise au rôle s’élève au montant suivant :

  • Première instance : 165 euros
  • Appel : 400 euros
  • Cassation : 650 euros

La contribution au fonds d’aide juridique de deuxième ligne s’élève quant à elle à 24€ par personne.

Attention : en plus des coûts de mise au rôle et de contribution au fonds, n’oubliez pas de prendre en  compte les frais d’avocat, de médiateur ou de notaire pour la constitution et la défense de votre dossier.

MAJ 2023

Voir aussi :

Allocation d’études dans l’enseignement supérieur : Conditions, montants et minerval

Les demandes de bourse pour l’année 2024-2025 pourront être introduites à partir du 9 juillet 2024. Nous publierons les informations dès qu’elles seront disponibles.

Les informations ci-dessous sont relatives à l’année 2023-2024.

Vous trouverez ci-dessous un aperçu des conditions permettant d’obtenir une allocation d’études pour l’enseignement supérieur pour l’année scolaire 2023-2024. Nous vous indiquons également un aperçu des montants octroyés ainsi que la procédure à suivre pour le remboursement de votre minerval.  

Conditions

Conditions liées aux revenus du ménage

Les revenus de l’ensemble des membres repris sur la composition de ménage en Belgique de l’élève sont pris en compte. Mais pas les revenus de l’élève lui-même, s’il possède un extrait de rôle à son nom.

Les ressources visées sont :

  • Les revenus imposables globalement, majorés des revenus imposables distinctement*
    (avertissement-extrait de rôle : Revenus 2021 – exercice d’imposition 2022 (SPF Finances/Contributions)).
  • Les allocations et les revenus de remplacement et/ou d’intégration. 
  • Les revenus issus d’une organisation internationale même si exonérés d’impôts.
  • Les revenus non imposés en Belgique.

À l’exception des revenus :

  • Du candidat à l’allocation d’études (sauf s’il dispose d’un avertissement-extrait de rôle commun avec un autre membre de sa composition de ménage).
  • Des frère(s) et sœur(s) du candidat, des demi-frère(s) et demi-sœur(s).
  • Des revenus des colocataires et/ou propriétaires d’immeubles donnés en location (kot) du candidat.

Revenus maximum

L’ensemble des ressources ne peut dépasser les revenus maxima suivants (revenus imposables globalement, majorés des revenus imposables distinctement repris sur l’avertissement-extrait de rôle (Revenus – 2021)) :


Nombre de personnes à charge
Revenus maxima
025.867,70€
133.825,47€
241.288,63€
348.249,14€
454.715,05€
561.180,96€
Par personne supplémentaire… ajouter6.465,91€

A noter : sous certaines conditions, le nombre de personnes à charge est majoré d’autant d’unités qu’il comprend d’étudiant.e.s de l’enseignement supérieur de plein exercice figurant sur la composition de ménage. 

Conditions liées aux revenus cadastraux et loyers bruts

Le/la candidat.e n’a pas droit à une allocation d’études si le titulaire des revenus pris en considération est propriétaire de biens immobiliers (autres que ceux occupés comme habitation personnelle) dont les revenus cadastraux et les loyers bruts cumulés sont supérieurs à 1154,70 €.

Conditions liées au cursus éducatif de l’allocataire

L’étudiant.e doit produire une attestation d’inscription définitive auprès d’un établissement d’enseignement supérieur de plein exercice.

L’inscription dans une année préparatoire à l’enseignement supérieur et l’inscription pour une agrégation ou un master à finalité didactique ouvre le droit à une allocation d’études.

Par contre, il n’y a pas d’allocation d’études pour :

  • une thèse de doctorat ;
  • les bacheliers/masters de spécialisation ;
  • la promotion sociale.

En outre, l’étudiant.e se verra refuser l’allocation d’études s’il/elle bénéficie d’une allocation d’études autre que celle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Conditions liées à la nationalité

L’étudiant.e doit disposer d’une composition de ménage établie en Belgique à la date de la demande de l’allocation d’études.

Toutefois, le ressortissant d’un État membre de l’Union européenne, d’un État partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse peut produire un document analogue à la composition de ménage délivré par l’autorité compétente en la matière (situation à la date de la demande de l’allocation d’études).

Le ressortissant HORS Union européenne doit, en plus, totaliser au moins 5 années de résidence en Belgique au 31 octobre 2023 et disposer d’un titre de séjour valable de plus de 3 mois.

Pour les réfugiés, apatrides, bénéficiaires de la protection subsidiaire : au 31 octobre 2023, l’étudiant.e doit disposer de la qualification de réfugié, d’apatride ou de la protection subsidiaire reconnue par le Commissariat général des Réfugiés et des Apatrides ou par le Conseil du Contentieux des Etrangers depuis au moins un an. Si l’étudiant.e est mineur.e et que le représentant légal est reconnu réfugié, on considère que l’étudiant.e l’est aussi.

L’étudiant.e de nationalité étrangère, doit fournir la preuve qu’aucune allocation d’études ne lui a été octroyée par un autre pays.

Les autres candidat.e.s non repris.e.s dans une des catégories précitées ne peuvent prétendre à une allocation d’études.

Montants

Il existe deux types d’allocation : l’allocation variable et l’allocation forfaitaire.

Le demandeur peut bénéficier de l’une ou de l’autre.

Le montant peut varier entre 400 et 5000€. 

L’allocation d’études variable

Le calcul de l’allocation d’études requiert l’expertise d’un gestionnaire de la Direction des Allocations d’Études formé à l’application de la règlementation en la matière.

Ce calcul de l’allocation d’études prend en considération :

  • L’ensemble des revenus des membres de la composition de ménage de l’étudiant.e fixée à la date de la demande d’allocation d’études.
  • Le nombre de personne(s) à charge repris sur l’avertissement-extrait de rôle.
  • Le fait d’être externe ou interne/kot
  • Le fait que l’étudiant.e externe habite à plus de 20 km de son établissement d’enseignement.
  • Le fait que l’étudiant.e externe (à plus de 20 km) soit titulaire d’un abonnement d’une société publique belge de transport en commun.
  • Le fait de bénéficier ou non d’allocations familiales.

L’allocation d’études forfaitaire

Le demandeur peut éventuellement bénéficier d’une allocation forfaitaire sous certaines conditions, notamment lorsque le revenu est modifié par suite :

  • D’un.e séparation / divorce / cessation de cohabitation légale.
  • D’un décès.
  • D’une mise à la pension ou à la prépension.
  • D’une perte d’emploi.
  • D’une période de chômage ou de maladie.
  • D’une médiation de dette.
  • D’une naissance/adoption.
  • Ou d’un changement de statut en tant que « pourvoyant seul ».

Un forfait spécifique peut également être attribué en cas de perception du revenu d’intégration sociale.

Dans le cas où le demandeur remplit les conditions d’octroi de l’allocation forfaitaire et de l’allocation variable, l’allocation qui lui est la plus favorable lui est accordée.

Aucune allocation forfaitaire n’est octroyée lorsque l’ensemble des ressources du ménage sont supérieurs à 150% du plafond admissible (maxima) ou en cas de revenus cadastraux trop élevé (autre que celui occupé comme habitation personnelle).

Remboursement

L’étudiant.e devra rembourser son allocation d’études, en tout ou en partie :

  • S’il y a ajustement de son allocation.
  • S’il/si elle a obtenu son allocation frauduleusement, sur base de déclarations sciemment inexactes, contradictoires ou incomplètes.
  • Si une allocation à laquelle l’étudiant.e n’avait pas droit a été versée, à la suite d’une erreur dans le traitement de son dossier.
  • Si l’étudiant.e ne fréquente pas régulièrement les cours ou abandonne les cours.

Minerval

Les services d’allocations d’étude ne gèrent pas ce point-là.

La demande remboursement du minerval est gérée par l’établissement d’enseignement, c’est-à-dire votre Université, Haute École ou Haute École des Arts.

Lorsque le montant de l’allocation d’études vous sera versé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, vous pourrez également obtenir en plus de l’allocation d’études le remboursement/gratuité de votre minerval, auprès du secrétariat de l’établissement d’enseignement fréquenté.

Retrouvez toutes les informations sur https://allocations-etudes.cfwb.be/etudes-superieures/

MAJ 2023

Voir aussi :

Allocation d’études dans l’enseignement secondaire : Conditions, montants et recours
Allocations d’études : Comment remplir le formulaire ?

Études liées à une pénurie de main-d’œuvre

Les études en pénurie

Chaque Service régional pour l’emploi met annuellement à jour une liste reprenant les professions pour lesquelles il existe une pénurie de main-d’œuvre. Parallèlement, une liste des fonctions critiques (ou professions ou métiers) par région est également publiée tous les ans.

On parle de fonctions critiques lorsque les employeurs ont des difficultés à trouver des candidats, sans que cela soit forcément lié à un manque de main-d’œuvre. En revanche, les métiers en pénurie de main d’œuvre sont un sous-ensemble des fonctions critiques. Pour les métiers en pénurie, on note également un manque quantitatif de candidats, en raison de la grande rotation des travailleurs, de la pénurie de candidats ou du déséquilibre entre le profil exigé par les employeurs et les compétences des demandeurs d’emploi.

Comment expliquer ces pénuries ? L’insuffisance de candidats est parfois liée à l’image qu’on se fait d’un métier, plus ou moins valorisante. C’est parfois, aussi dû à son manque d’attractivité (salaires, horaires, conditions de travail, temps de déplacement, précarité des contrats…). Il peut aussi s’agir du manque de gestion prévisionnelle des entreprises et des pouvoirs publics (lié au turn-over/rotation, aux départs en pension, cahiers de commandes, etc.).

Attention, il ne faut pas confondre les listes ci-après des études préparant à une profession où il y a pénurie de main-d’œuvre avec la liste des professions en pénurie publiée par le Service public régional de Bruxelles, le Service public de Wallonie et le Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap qui permettent  d’obtenir plus facilement un permis de travail B (contrat de moins de 90 jours) ou un permis unique pour les travailleurs étrangers.

Liste des études qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie significative de main-d’œuvre (article 93  de l’Arrêté Royal portant réglementation chômage 25.11.1991)

Liste francophone de la région bruxelloise pour l’année scolaire ou académique 2023-2024

Cette liste vaut pour les cycles d’études entamés en septembre ou octobre 2023.

Enseignement secondaire supérieur technique ou professionnel et enseignement de promotion sociale

Toutes les subdivisions de l’enseignement technique ou professionnel en rapport avec les domaines suivants :

  1. Aide-soignant
  2. Auxiliaire de l’enfance
  3. Conducteur poids lourd
  4. Construction (toutes spécialisations)
  5. Gestionnaire en Transport et Logistique
  6. Hôtelier-restaurateur
  7. Soins infirmiers
  8. Industrie (électricien automaticien, mécanicien automaticien, technicien du froid, technicien en électronique, technicien en climatisation et conditionnement d’air, technicien en maintenance de systèmes automatisés industriels, installateur électricien, mécanicien d’entretien)
  9. Puériculteur
  10. Technicien commercial.

Enseignement supérieur professionnalisant de plein exercice et de promotion sociale : bachelier (un cycle)

  1. Bachelier en accueil et éducation du jeune enfant
  2. Bachelier en assistant de direction
  3. Bachelier en assurance et gestion du risque
  4. Bachelier en automatisation
  5. Bachelier de spécialisation en business data analyst
  6. Bachelier de cadre de santé
  7. Bachelier en construction
  8. Bachelier en comptabilité
  9. Bachelier en domotique
  10. Bachelier en électronique
  11. Bachelier en électromécanique
  12. Bachelier en ergothérapie
  13. Bachelier infirmier, responsable de soins généraux
  14. Bachelier en immobilier
  15. Bachelier en informatique
  16. Bachelier en logopédie
  17. Bachelier en management de la logistique
  18. Bachelier en prévention, sécurité industrielle et environnement
  19. Bachelier en robotique
  20. Bachelier technico-commercial
  21. Bachelier technologue de laboratoire médical
  22. Bachelier technologue en imagerie médicale
  23. Agrégation de l’enseignement secondaire inférieur (suivant la liste des fonctions en pénurie de l’arrêté du Gouvernement de la Communauté française arrêtant la liste des fonctions en pénurie et/ou en pénurie sévère pour l’année scolaire 2023-2024 pour la zone de Bruxelles)
  24. Certificat d’aptitudes pédagogiques (CAP) (suivant la liste des fonctions en pénurie de l’arrêté du Gouvernement de la Communauté française arrêtant la liste des fonctions en pénurie et/ou en pénurie sévère pour l’année scolaire 2023-2024 pour la zone de Bruxelles).

Enseignement supérieur de plein exercice et de promotion sociale : bachelier et master (deux cycles)

  1. Master en architecture
  2. Master bioingénieur
  3. Master en sciences dentaires
  4. Master en sciences de l’ingénieur
  5. Master en sciences de l’ingénieur industriel
  6. Master instituteur préscolaire
  7. Master instituteur primaire
  8. Médecine
  9. Master sciences biomédicales
  10. Master sciences pharmaceutiques
  11. Master à finalité didactique/agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (suivant la liste des fonctions en pénurie de l’arrêté du Gouvernement de la Communauté française arrêtant la liste des fonctions en pénurie et/ou en pénurie sévère pour l’année scolaire 2023- 2024 pour la zone de Bruxelles).

Formation des Classes Moyennes

  1. Accueillant d’enfants
  2. Administrateur réseaux et systèmes
  3. Agenceur d’intérieur
  4. Agent commercial
  5. Agent immobilier
  6. BIM coordinateur
  7. Candidat courtier d’assurances
  8. Candidat expert-comptable – conseiller fiscal certifié (niveau 1)
  9. Candidat expert-comptable – Conseiller fiscal certifié (niveau 2)
  10. Conseiller domotique et smart home
  11. Conseiller financier
  12. Développeur web front end
  13. Entrepreneur bois
  14. Entrepreneur en construction
  15. Entrepreneur en travaux de voiries (sfpme)
  16. Entrepreneur général (sfpme)
  17. Entrepreneur menuisier
  18. Entrepreneur menuisier (Compagnons du Devoir)
  19. Entrepreneur peintre/décorateur
  20. Entrepreneur plafonneur – Cimentier (sfpme)
  21. Frigoriste
  22. HVAC – Ventiliste
  23. Installateur – Électricien résidentiel
  24. Installateur en chauffage central
  25. Installateur sanitaire et plomberie
  26. Logistique – Chef magasinier et gestionnaire des approvisionnements
  27. Logistique – Responsable entrepôt
  28. Maçon – Chef d’équipe
  29. Restaurateur
  30. Technico-commercial secteur de la construction.

Source : Actiris

Les adresses des écoles bruxelloises dispensant ce type d’études ou de formations sont disponibles à la permanence d’Infor Jeunes.

Liste wallonne pour l’année scolaire ou académique 2023-2024

Cette liste vaut pour les cycles d’études entamés en septembre ou octobre 2023.

Enseignement secondaire supérieur technique ou professionnel

Toutes les subdivisions de l’enseignement technique ou professionnel en rapport avec les domaines suivants :

  1. Boucher – Charcutier
  2. Découpeur désosseur
  3. Boulanger – Pâtissier
  4. Restaurateur, Hôtelier-Restaurateur (Restaurateur – Cuisinier de collectivité – Hôtelier-restaurateur Cuisinier et cuisinière – Chef et cheffe de cuisine – Chef et cheffe de partie)
  5. Conducteur poids lourds – conducteur d’autobus et d’autocar
  6. Technicien commercial
  7. Mécanique – électromécanique (industrielle, automobile et associés) : technique en électronique, technique en microtechnique, électricien automaticien, mécanicien automaticien, mécanicien d’entretien, mécanicien d’entretien automobile, mécanicien polyvalent automobile, mécanicien pour matériel de parcs, jardins et espaces verts, mécanicien d’engins de chantier et agricole (moteurs diesel et engins hydrauliques), Technique en agroéquipement, technique en maintenance des systèmes automatisés industriels
  8. Carrossier – Tôlier carrossier
  9. Techniques de transformation du métal et constructions métalliques : techniques en système d’usinage, métallurgie – soudage, chaudronnerie tôlage
  10.  Construction (spécialisation : couvreur – étancheur, installateur en chauffage central – installateur en sanitaire, monteur en chauffage et sanitaire, technicien du froid, technicien en climatisation et conditionnement d’air, technicien en équipements thermiques, cuisiniste, plafonneur-Cimentier, carreleur-chapiste, technicien en construction et travaux publics, technicien en encadrement de chantier, maçon, voiriste, paveur, installateur électricien, menuisier d’intérieur et d’extérieur, menuisier en PVC et ALU, charpentier, constructeur – monteur en bâtiment structure bois, technicien spécialisé en métré et devis, ouvrier qualifié en construction gros œuvres, bétonneur, coffreur, ferrailleur, vitrier)
  11. Dessinateur en construction
  12. Conducteur d’engins de chantier
  13. Infirmier (brevet), aide-soignant
  14. Opticien
  15. Technicien chimiste
  16. Technicien des industries agroalimentaires, Opérateur de production des entreprises agroalimentaires, Opérateur de production en industrie alimentaire
  17. Gestionnaire – technicien en transport et logistique
  18. Technicien en télécommunication
  19. Conducteur de machines de fabrication de produits textiles

Enseignement supérieur professionnalisant : bachelier (un cycle)

A – Bachelier de plein exercice

  1. Bachelier assistant social
  2. Bachelier en construction
  3. Bachelier infirmier responsable de soins généraux et en soins spécialisés
  4. Bachelier en informatique (gestion, système, toutes spécialités)
  5. Bachelier en biotechnique
  6. Bachelier technologue de laboratoire médical
  7. Bachelier en chimie
  8. Bachelier en agronomie
  9. Bachelier en électronique
  10. Bachelier en électromécanique
  11. Bachelier en robotique
  12. Bachelier en automatisation
  13. Bachelier en domotique
  14. Bachelier en aérotechnique
  15. Bachelier en comptabilité
  16. Bachelier en marketing
  17. Bachelier en e-business
  18. Bachelier en sales account management
  19. Bachelier en commerce extérieur
  20. Bachelier technico-commercial
  21. Bachelier en management de la logistique – bachelier en transport et logistique d’entreprise
  22. Bachelier en assurances
  23. Bachelier en prévention, sécurité industrielle et environnement
  24. Bachelier en immobilier
  25. Bachelier de spécialisation en biotechnologies médicales et pharmaceutiques
  26. Bachelier en logopédie
  27. Bachelier technologue en imagerie médicale
  28. Certificat d’aptitudes pédagogiques (CAP) (suivant la liste des fonctions en pénurie pour l’année 2023-2024 arrêtée par le Gouvernement de la Communauté française)
  29. Certificat d’aptitudes pédagogiques (CAP) (suivant la liste des fonctions en pénurie pour l’année 2022 – 2023 arrêtée par le Gouvernement de la Communauté française)

B – Bachelier de plein exercice en alternance

  1. Bachelier en mécatronique et robotique
  2. Bachelier en génie électrique.

Enseignement supérieur : bachelier et master (deux cycles)

A – Master en plein exercice

  1.  Médecine
  2. Master sciences pharmaceutiques
  3. Master bioingénieur
  4. Master ingénieur civil (toutes les finalités)
  5. Master en architecture
  6. Master en sciences de l’ingénieur industriel ou ingénieur industriel (toutes les finalités)
  7. Master en sciences informatiques
  8. Master en sciences des données
  9. Master en architecture des systèmes informatiques
  10. Master en cybersécurité
  11. Master ingénieur de gestion ou sciences de gestion
  12. Master en sciences commerciales ou Ingénieur commercial
  13. Master en sciences économiques
  14. Master en statistique
  15. Master en logopédie
  16. Master sciences biomédicales
  17. Master en enseignement (section 1, 2 et 3)
  18. Master à finalité didactique/Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS) (suivant la liste des fonctions en pénurie pour l’année 2022-2023 arrêtée par le Gouvernement de la Communauté française)

B – Master de plein exercice en alternance

  1. Master en gestion des chantiers
  2. Master en génie analytique
  3. Master en gestion de production
  4. Master en sales management
  5. Master en sciences informatiques
  6. Master en gestion de la maintenance électromécanique

 C – Certificat universitaire

  1. Certificat d’université en Junior data analyst
  2. Certificat d’université en statistique et sciences des données
  3. Certificat interuniversitaire en affaires réglementaires santé.

Source : Forem

Liste flamande

Pour la région flamande, voir l’édition 2023 des Knelpuntberoepen in Vlaanderen publiée par le Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding (VDAB).

Liste germanophone

Pour cette région, voir la Liste der Mangelberufe in der Deutschsprachigen Gemeinschaft Gültig für 2023-2024 établie par l’Arbeitsamt der Deutschsprachigen Gemeinschaft Belgiens (ADG), l’Agence pour l’emploi de la Communauté germanophone, en français.

Les fonctions critiques

Les fonctions critiques visent un ensemble plus large des métiers pour lesquels les offres d’emploi sont moins facilement satisfaites et pour lesquelles le délai pour recruter est plus long. En principe, un métier en pénurie est avant tout un métier critique. Actiris (pour la région bruxelloise) et Forem (pour la Wallonie) publient annuellement les listes de ces métiers.

Pour plus de détails, allez sur le site de Forem (Découvrir les métiers porteurs ) ou d’Actiris (Trouvez la liste des fonctions critiques).

dispenses de recherche active d’un emploi pour les chômeurs complets

Attention, les dispenses peuvent être octroyées pour des études en pénurie ou pour des études ne menant pas à un métier en pénurie. Elles peuvent être demandées aussi bien par les chômeurs ayant un passé professionnel que par les chômeurs qui bénéficient des allocations d’insertion.

Les dispenses, accordées aux chômeurs, pour la reprise d’études sont de la compétence des régions. Actiris, le Forem, le VDAB, l’ADG et les organismes de paiement (CAPAC et syndicats) gèrent les procédures de demande de dispenses, les conditions d’octroi et donnent des informations aux demandeurs d’emploi.

La dispense permet aux bénéficiaires de se libérer de certaines de leurs obligations en lien avec la recherche d’emploi, sachant que le contenu de cette dispense dépend du lieu de leur domicile. Ainsi, à Bruxelles, ils doivent rester inscrits comme demandeurs d’emploi (contrairement à la Wallonie), mais ne doivent pas rechercher activement un emploi et peuvent refuser un emploi proposé. Pour plus d’infos, consultez la feuille info « T58 » de l’ONEM « Vous êtes un chômeur indemnisé et vous souhaitez suivre des études, une formation ou un stage ? ».

La dispense peut être accordée, à la demande préalable de la personne concernée, si les conditions suivantes sont remplies :

  1. les études doivent être organisées, subventionnées ou reconnues par une Communauté et être :
    a) soit d’un niveau équivalent ou supérieur aux études déjà suivies ;
    b) soit d’un niveau inférieur aux études déjà suivies, à condition qu’elles relèvent de l’enseignement supérieur ;
  2. les cours ne peuvent être dispensés principalement le samedi ou après 17 heures ;
  3. le chômeur ne peut être inscrit comme élève libre et il doit suivre les activités imposées par le programme d’études ;
  4. le chômeur ne peut déjà disposer d’un diplôme de fin d’études de l’enseignement supérieur, sauf lorsque le directeur constate que ce diplôme n’offre que peu de possibilités sur le marché de l’emploi ;
  5. le chômeur doit avoir terminé ses études et/ou son apprentissage depuis deux ans au moins ;
  6. le chômeur doit avoir bénéficié d’au moins 312 jours comme chômeur complet au cours des deux années précédant le début des études. Par dérogation à cette condition, le chômeur doit seulement avoir droit aux allocations comme chômeur complet au moment du début des études pour lesquelles la dispense est demandée, si ces études préparent à des professions dans lesquelles il y a pénurie significative de main-d’œuvre.

La dispense est accordée pour la durée d’une année scolaire en ce compris les périodes de vacances qui s’y rapportent. Elle est prolongée lorsque le chômeur a terminé l’année scolaire avec fruit.

La dispense peut être retirée lorsqu’il apparaît que le chômeur ne suit pas régulièrement les activités imposées par le programme.

Le chômeur ne peut bénéficier de cette dispense qu’une seule fois.

Les formulaires à compléter pour obtenir une dispense de disponibilité sont disponibles sur le site de votre Service régional. Pour Actiris, rendez-vous sur cette page-ci.

Voir aussi :

MAJ 2023

Les procédures en cas de litige locataire-propriétaire

Lorsqu’il y a des problèmes entre locataire et propriétaire, il faut tout d’abord essayer de trouver un accord à l’amiable. Les causes peuvent, bien entendu, être très différentes : le propriétaire ne fait pas réaliser les travaux nécessaires, le locataire ne paie plus les loyers, les montants de certaines factures calculées par le propriétaire ne paraissent pas équitables au locataire (ex : les factures d’eau quand il n’y a qu’un seul compteur dans l’immeuble), le locataire voudrait que son bail soit prorogé (= prolongé) mais le propriétaire refuse, le propriétaire veut expulser un locataire, etc.

Suite à la 6ème réforme de l’Etat, les compétences en matière de logement ont été transférées aux Régions.
Depuis le 1er janvier 2018, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur en Région de Bruxelles-Capitale : le titre XI du Code bruxellois du logement et depuis le 1er septembre 2018 en Région Wallonne : le Décret relatif au bail d’habitation. Elle s’applique à tous les baux (sauf exceptions).

La réforme a introduit des régimes juridiques nouveaux, parmi lesquels le bail étudiant et la colocation. Des modifications sont aussi apportées à la réglementation du bail de courte durée. Enfin, dans la cadre de la lutte contre les discriminations, une liste définit ce que le propriétaire peut demander au locataire.

En Région de Bruxelles-Capitale

Toutes les règles s’appliquent  immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions ci-dessous qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er janvier 2018 :

  • Lutte contre la discrimination : une liste exhaustive définit clairement les informations que le bailleur a le droit de demander au candidat locataire sélectionné : son identité et le moyen de le contacter, le nombre de personnes qui composent le ménage, le montant (ou une estimation) de ses ressources financières. En dehors de cette liste, le bailleur ne peut exiger aucune autre information ;
  • Le bail étudiant : il a une durée de principe d’un an mais peut désormais être résilié à tout moment avec préavis ;
  • La colocation : un seul contrat lie les colocataires et un pacte de colocation (règles de vie entre colocataires) y est annexé ;
  • Les informations que le bailleur doit fournir avant ou au moment de la conclusion du contrat ;
  • Les mentions et la forme du bail, sauf en cas de bail oral ;
  • Les règles de dissolution d’un bail portant sur un logement  frappé d’une interdiction à la location.

En Région Wallonne

Les nouvelles dispositions s’appliquent immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er septembre 2018 :

  • Les mentions essentielles qui doivent figurer dans un bail ;
  • L’assurance incendie que doit souscrire obligatoirement le preneur ;
  • Les modifications apportées au régime du bail de courte durée de résidence principale ;
  • Le bail de colocation ;
  • Le bail étudiant.

Et s’il y a Désaccord entre locataire et propriétaire?

En cas de désaccord entre locataire et propriétaire, il est recommandé de procéder graduellement, en essayant tout d’abord de trouver un accord à l’amiable.

L’étudiant peut informer son bailleur de manière informelle, surtout lorsque le problème est mineur. Toutefois, il est conseillé à ce stade, de produire une preuve écrite de sa démarche (envoi d’un e-mail en parallèle ou suite à la discussion pour en récapituler les points essentiels). Parfois, plusieurs appels téléphoniques n’apportent aucune solution.

Il faut alors envoyer une lettre (de préférence recommandée) au propriétaire. S’il ne réagit pas, il faut lui envoyer une lettre recommandée de mise en demeure. C’est la Poste qui se chargera de transformer votre simple lettre en lettre recommandée pour un coût d’environ 8,50€.

Il ne faut pas oublier que le locataire doit gérer le bien qu’il occupe « en bon père de famille » et qu’il doit prévenir le propriétaire en cas de problème dans l’appartement. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire pourrait affirmer que le problème s’est aggravé sans qu’il en soit informé.

En cas de problème, le locataire doit garder tous les justificatifs : copie des courriers envoyés au propriétaire, photos (lorsqu’il y a des problèmes d’insalubrité ou de travaux non effectués), témoignages des voisins.

Si malgré toutes ces démarches, aucune solution n’est trouvée, l’étudiant peut recourir à la voie judiciaire.

Modes alternatifs de règlement des conflits en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant d’entamer une procédure en justice, pensez aux modes alternatifs de règlement des conflits : la médiation, la conciliation, l’arbitrage.
Code judiciaire Article 591, 1° ET Article 629, 1°

La médiation

Le principe ici est de résoudre le conflit à l’amiable entre le locataire et le propriétaire grâce à l’intervention d’un tiers médiateur.

Personne ne peut être contraint à accepter une médiation, elle doit donc être acceptée par les deux parties. Elle peut se dérouler à tout moment (avant, pendant ou même après une procédure en justice).

Vous devez faire appel à un médiateur agréé et signer un protocole de médiation (= un accord écrit et signé par les parties et le médiateur).

Ensuite, si vous arrivez à un accord satisfaisant, vous pouvez introduire une requête devant le juge de paix pour homologuer cet accord.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §1ER
Pour la Région Wallonne : Art. 731 à 733 du Code judiciaire

La médiation : Articles 1724 à 1737 du Code judiciaire 

La conciliation

La procédure en conciliation devant le juge de paix n’est pas obligatoire mais c’est une possibilité intéressante pour tenter de régler le conflit à l’amiable.

Cette procédure présente de nombreux avantages : elle est gratuite, rapide, sans frais administratifs et ne nécessite pas le recours à un avocat.

La demande peut se faire par simple courrier adressée au juge de paix du lieu où est situé le bien ou en se rendant au greffe de la justice de paix, et en demandant verbalement que soit tenue une audience de conciliation. En dehors de vos nom/prénom, adresse et nom/prénom, adresse de la personne avec qui vous demandez une conciliation, il faut y expliquer le problème qui se pose, votre demande et le fait que vous souhaitez régler le conflit par conciliation.

A la suite de la conciliation, deux cas de figures sont possibles :

  • Si la conciliation réussit, l’accord entre les parties est acté par le juge de paix dans un procès-verbal de conciliation. Il a la même valeur qu’un jugement et doit être respecté.
  • S’il n’y a pas eu d’accord, ou que l’une des parties ne se présente pas, le juge de paix rédige un procès-verbal de non conciliation. Il est alors possible d’introduire une requête auprès du juge de paix.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale et la Région Wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

L’arbitrage

Il est interdit d’insérer une clause d’arbitrage dans le contrat de bail (si une telle clause existe, elle est réputée non écrite).

En cas de conflit, les parties peuvent opter pour cette procédure. C’est une procédure rapide, mais très coûteuse puisque les arbitres sont rémunérés. Les arbitres disposent des mêmes pouvoirs qu’un juge, ils imposent une solution au conflit des parties. Il n’y a pas moyen de faire appel de leur décision. L’arbitre doit être neutre et indépendant des parties. C’est souvent un avocat.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §2
Pour la Région wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

Devant un juge de paix en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant toute procédure en justice de paix, il faudra envoyer une lettre de mise en demeure par recommandé pour que la partie adverse exécute ce qui lui est demandé : travaux, loyer impayé, etc.

Si aucune solution n’est trouvée, il faut s’adresser au juge compétent dans ce type de litige : le juge de paix. Le juge de paix compétent est celui du lieu où se trouve le logement.

Un étudiant qui aurait un litige avec son propriétaire, à propos du kot qu’il lui loue, n’est pas obligé d’être domicilié dans ce kot. Il peut s’adresser au juge de paix du canton où est situé le kot. Le juge de paix est compétent pour toutes les demandes dont le montant n’excède pas 5.000€, sauf si ces demandes relèvent clairement de la compétence d’un autre tribunal.

Pour connaître l’adresse du bureau de justice de paix de votre région: https://adresses-judiciaires.just.fgov.be

La procédure en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Si aucune des procédures alternatives n’aboutit ou si l’une des parties ne s’est pas présentée, il est possible de commencer une procédure civile. Le plus souvent, le requérant introduit une requête (c’est un document pour demander au juge de trancher le conflit) auprès du juge de paix via le greffe (le « secrétariat » de la justice de paix).

Pour une requête (conjointe ou unilatérale), vous devez simplement payer 24€ pour le fonds d’aide juridique.

Quant au montant des droits de greffe (ou droits de « mise au rôle »), il s’élève actuellement à 50€ devant les justices de paix. Attention, depuis le 1er février 2019, les droits de greffe doivent être payés à la fin de la procédure. Désormais, il ne faut donc plus payer les droits de greffe pour pouvoir introduire une procédure en justice. Le jugement précisera qui paiera les droits de greffe (en principe le perdant).

La comparution volontaire (ou requête conjointe)

Les parties peuvent décider de comparaître volontairement devant le juge de paix qui actera l’éventuel accord conclu entre elles.
Article 700 à 710 du Code judiciaire

La demande par requête

La requête est un texte que le demandeur adresse directement au juge de paix, via un formulaire et par le biais du greffe (son secrétariat). Le demandeur peut rédiger lui-même la requête. Le greffe adresse ce document par courrier au défendeur, avec une convocation à comparaître à une certaine date devant le juge. Doivent figurer obligatoirement dans cette requête (sous peine d’irrecevabilité) :

  • La date (jour, mois, année) ;
  • Les nom, prénom, profession, domicile du demandeur ;
  • Les nom, prénom, domicile ou à défaut, la résidence de la personne envers qui la demande est introduite.
    Attention cependant : certains propriétaires n’indiquent pas leurs coordonnées dans le contrat de bail, elles peuvent alors être obtenues au cadastre (moyennant paiement). Si on fait appel à un avocat ou à un huissier de justice, ils ont directement accès au registre des personnes physiques. Soit les personnes se présentent d’elles-mêmes, soit elles se font représenter par un avocat.
  • L’objet de la demande, arguments, exposé des moyens de la demande (dispositions du contrat de bail, etc.) ;
  • La justice de paix du canton saisi ;
  • La signature du demandeur ou de son avocat ;
  • Un certificat de domicile récent de la partie adverse doit être annexé à la requête (à retirer à la commune où la partie adverse est domiciliée).

Ensuite, les parties sont citées à comparaître devant le juge de paix. Il faut toujours se rendre aux convocations pour pouvoir se défendre, exposer les faits. Si on est absent, la partie adverse peut affirmer des choses mensongères qui ne seront, alors, contredites par personne. Rappelons aussi que si le demandeur introduit une demande en français, le défendeur peut exiger qu’elle soit faite en néerlandais s’il est néerlandophone.
Cette procédure est à conseiller pour éviter les frais d’une citation.
Article 1344bis du Code judiciaire (introduction par requête)

La demande par citation (assignation)

La demande peut également se faire par un exploit d’huissier qui reprend une partie des arguments du demandeur (il indique où, quand et pourquoi la partie adverse est citée à comparaître). L’huissier de justice prévient ensuite le défendeur de la date fixée pour la comparution chez le juge de paix.

Cette procédure est la plus chère et la moins rapide d’autant plus qu’il est fortement conseillé de prendre un avocat. Elle coûte 100 à 400€ de frais d’huissier.  Elle comprend les frais d’huissier auxquels s’ajoutent les droits de greffe et les 24€ pour le Fonds d’aide juridique.
Articles 700 à 710 et 1344bis du Code judiciaire (introduction par citation)
Article 591, 1° et 629, 1° du Code judiciaire (compétence matérielle et territoriale du juge de paix)

L’action en référé (= la demande en urgence)

S’il y a urgence (il faut évidemment la justifier), il est possible d’introduire une action en référé, au Tribunal de première instance, afin que des mesures urgentes et provisoires soient prises. Une décision est rendue immédiatement, en quelques jours ou parfois en quelques heures.

Elle est généralement assortie d’une astreinte (= obligation de payer une somme d’argent si on n’exécute pas le jugement).

Pour introduire l’action en référé, il est recommandé de consulter un avocat.
Article 1035 du Code judiciaire

En cas de désaccord avec la décision du juge de paix

Il est préférable de toujours consulter un avocat dans ce cas de figure (même si la personne s’était défendue seule auparavant).

Si l’une des parties est absente à la comparution, elle pourra s’opposer au jugement « par défaut » pris par le juge de paix. La procédure d’opposition est possible si le jugement par défaut a été rendu en dernier ressort et qu’il n’est pas possible d’interjeter appel (dans le cas contraire, la partie condamnée par défaut devra interjeter appel).

Si une partie n’est pas d’accord avec la décision du juge de paix, elle peut interjeter appel de ce jugement devant le tribunal de première instance.
Attention, si le conflit concerne une somme d’argent inférieure ou égale à 2.000€, il n’est toutefois pas possible d’interjeter appel de la décision du juge de paix. Dans ce cas, le jugement est considéré comme « rendu en dernier ressort ».

Remarque : La Cour de cassation juge les pourvois en cassation introduits contre les jugements quand il n’y a plus d’appel possible. Il ne s’agit toutefois pas d’un deuxième degré d’appel car la Cour de cassation examine en réalité si le jugement contesté a fait une application correcte des règles de droit.

Plus d’infos

MAJ 2023

Voir aussi :

SI VOUS SOUHAITEZ POSER UNE QUESTION, VEUILLEZ PRECISER LA REGION DANS LAQUELLE VOUS RESIDEZ !

« Au centre de l’info » !

« Au centre de l’info » !

La semaine du 22 au 27 mai 2023, nous participons à la semaine « Au centre de l’info » ! Mais qu’est-ce que c’est exactement ?

Toute la semaine prochaine, partout en Wallonie et à Bruxelles, de nombreux centres d’accueil (dont nous !) t’ouvrent leurs portes pour t’aider à répondre aux questions que tu te poses, pour te familiariser avec les centres jeunesse !

Notre but ? Te donner accès à toutes les infos dont tu as besoin pour mieux prendre des décisions dans ta vie quotidienne ! Nous voulons te rappeler que pendant toute l’année tu as accès et droit à une aide, et cette aide, c’est nous les centres d’infos ! Orientation, études, sexualité, santé, famille, travail, mobilité,… Nous sommes là pour t’aider, sans jugement, gratuitement et en respectant ton anonymat !

Pour l’occasion, nous participons et animons de nombreuses activités :

23/05/2023
10:00 – 17:00 : Salon Habitools

Chaussée de Mons, 95 à 1070 Anderlecht


24/05/2023
14:00 – 15:30 : Animation « Les modalités de recours en secondaire »

Rue Louis Scutenaire, 13-14 à 1030 Schaerbeek


16:00 – 17:30 : Animation « L’orientation dans le supérieur suite au nouveau décret-paysage »

Rue Louis Scutenaire, 13-14 à 1030 Schaerbeek


26/05/2023
10:00 – 16:00 : Salon emploi de Jette

Place Cardinal Mercier à 1090 Jette

Tu veux t’inscrire aux animations ? N’hésite pas à le faire par mail inforjeunes@jeminforme.be ou par téléphone au 02/733.11.93 !

Nous espérons vous voir nombreux ! Plus d’infos juste ici: https://www.aucentredelinfo.be/centre/voir/7

N’oublie pas que toute l’année, Infor jeunes t’accueille dans ses permanences :

Infor Jeunes Schaerbeek

Lundi au vendredi
13h à 18h

Chaussée de Louvain, 339

1030 Schaerbeek

Bureau International Jeunesse (BIJ)

Mardi et mercredi
13h à 17h

Rue du Commerce, 18 

1000 Bruxelles

Point d’information jeunesse (PIF)

Jeudi
13h30 à 17h

Rue Rossini, 16

1070 Anderlecht