Les métiers de la coopération

13 Août 2024 | Coopération au développement, Coopération au développement | 2 commentaires

Dans la coopération, vous travaillerez soit pour des ONG ou universités qui gèrent la coopération non-gouvernementale, soit pour des institutions nationales, européennes et internationales qui gèrent la coopération « institutionnelle », c’est-à-dire la coopération gouvernementale et multilatérale.

Certaines études comme celles d’ingénieur, d’économiste ou encore d’expert en gestion de budget, mènent plus facilement à la coopération. Celles de médecin (spécialisé ou généraliste), d’infirmier, de pharmacien, d’agronome, de nutritionniste, d’enseignant, de juriste, et les études en sciences politiques, de l’éducation, du travail, sont aussi fortement demandées. Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant; En effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

Par l’intermédiaire des ONG : coopération non-gouvernementale

Travailler comme coopérant à l’étranger par l’intermédiaire des ONG peut mener à différents métiers : l’enseignement, les métiers de la santé et de l’aide d’urgence, de la construction, de l’artisanat, de l’agriculture et secteur rural. Chaque projet est adapté aux besoins spécifiques des populations locales.
Certains types de métiers restent plus importants que d’autres (secteurs sciences de l’ingénieur, économiques, médicaux, sociaux, enseignement et formation, agriculture et économie) mais, peu à peu d’autres secteurs se développent comme l’environnement, l’égalité des genres, la démocratisation et les droits de l’homme.

Il existe plus de 80 ONG ou OSC Organisation de la Société Civile Accréditées en Belgique. Elles coordonnent l’envoi de personnes, le financement des partenaires, l’éducation au développement, l’offre de services. Les ONG agréées sont regroupées en 2 fédérations, l’une francophone (ACODEV), l’autre néerlandophone (NGO Federatie).

Par l’intermédiaire des institutions nationales,
européennes et internationales : coopération gouvernementale et multilatérale ou institutionnelle

Travailler dans la coopération est aussi possible dans d’autres secteurs :

Enabel – Agence de développement du gouvernement fédéral belge

Elle a l’exclusivité de l’exécution de la coopération entre gouvernements et délègue aux pays partenaires ou aux partenaires locaux. Enabel recrute régulièrement des « experts en coopération » qui pourront participer aux projets des pays partenaires par leurs compétences techniques et/ou par leurs qualités de gestionnaires de projets de coopération. Les profils demandés se concentrent principalement sur les domaines de l’infrastructure (ingénieurs civils, industriels, architectes…), la santé publique, l’éducation, l’agriculture (ingénieurs agronomes) et le développement institutionnel (économistes, sociologues…).
Enabel recrute régulièrement des experts internationaux pour les projets dans les pays partenaires, des consultants, des collaborateurs pour le siège de Bruxelles.

Enabel a aussi un Programme Junior, à destination des jeunes âgés de maximum 30 ans.

La Société belge d’investissement pour les pays en développement – BIO

BIO est une institution de financement du développement. Il s’agit de l’instrument belge de soutien au secteur privé dans les pays en développement.

Le SPF Affaires Etrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement

Propose différents types de fonctions :

Le recrutement est organisé par l’administration fédérale Travailler pour.

L’APEFE et la VVOB

Deux ASBL existent, l’une francophone et l’autre flamande : l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et la VVOB soutenues par la DGD. Elles soutiennent le renforcement institutionnel d’institutions étatiques ou paraétatiques de pays en développement avec lesquelles elles ont conclu des conventions de coopération. Elles visent à un renforcement institutionnel, technique, administratif et de gestion d’institutions.

Coopération universitaire et scientifique

  • Coopération universitaire : les universités belges proposent et réalisent différents projets de coopération subsidiés par l’État belge à travers la DGD. Les universités francophones sont représentées par l’ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur) et les universités flamandes par le VLIR (Vlaamse Interuniversitaire Raad). Les étudiants universitaires de 2e et 3e cycles ont donc la possibilité de recevoir une bourse et de réaliser un travail de fin d’études ou un stage dans un pays en voie de développement.
  • Les bourses de WBI : la Fédération Wallonie-Bruxelles a des accords de coopération scientifiques avec différents pays, ceci permet d’offrir des aides à des chercheurs pour leur séjour à l’étranger. Des bourses sont aussi octroyées à des étudiants diplômés de l’enseignement supérieur, des chercheurs et des artistes.
  • L’Institut de médecine tropicale (IMT) coopère avec la DGD pour les formations en Belgique, la recherche en matière d’aide à la politique, la coopération au développement. L’IMT octroie des bourses aux personnes originaires de pays en voie de développement.
  • Le Musée royal d’Afrique centrale (MRAC) coopère avec la DGD qui finance la coopération scientifique avec les musées d’outre-mer.
  • L’Institut royal des sciences naturelles a signé une convention de coopération.

La Coopération européenne

La direction générale des Partenariats internationaux permet à la Commission européenne la mise en œuvre des instruments d’aide extérieure de la Commission.

La Commission européenne recherche des experts afin d’effectuer des missions d’assistance technique dans leurs domaines de spécialisation respectifs. Ces missions s’inscrivent dans des domaines variés, y compris pour la mise en œuvre d’opérations d’aide humanitaire/de sécurité alimentaire.

Agences des Nations-Unies

Les organisations partenaires de la coopération multilatérale reçoivent des budgets qui servent à financer l’ensemble des activités de l’organisation, sans affectation préalable à un projet ou à un programme particulier.

Voir aussi :

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2 Commentaires
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Cécène
11 mois il y a

C’est très intéressant car moi j’ai vu quelques choses d’utilité.
En fin j’aime faire l’organisation coopérative comme département.

Je m informe
Administrateur
Répondre à  Cécène
11 mois il y a

Bonjour Cécène,

Merci pour votre remarque. Avez-vous une question plus précise ?

Cordialement,

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