Adresses bruxelloises

Les drogues… un terme faisant partie du vocabulaire courant est un vaste sujet.

Quelle compréhension avons-nous d’un phénomène qui dépasse largement notre porte, un phénomène mondial aux multiples répercussions avec ses aspects économiques, politiques, culturels ?

Dans le cadre de notre travail d’information, Infor Jeunes donne, dans l’anonymat, des informations sur les produits stupéfiants, l’alcool, le tabac, le jeu et la cyberdépendance, mais également sur les aspects juridiques, sociologiques, économiques de cette problématique.

Notre travail de prévention des drogues comprend :

  • L’information aux personnes (consommateurs, entourage de consommateurs, étudiants) sur les drogues via nos permanences. La permanence téléphonique ou les réponses par e-mail permettent une mise en confiance, respectent la discrétion et l’anonymat et surtout répondent directement aux personnes sans les obliger à venir sur place ou les renvoyer vers un autre centre.
  • Dossier « Drogues » sur notre site.
  • Diffusion pour les organismes demandeurs d’une exposition « Les jardins des paradis artificiels ».

Adresses à Bruxelles

ADDICTIONS
Site St Michel Clinique de l’Europe Rue de Linthout, 150
1040 ETTERBEEK
02/614.37.50
addictions@skynet.be
Site St Luc Unité de crise Avenue Hippocrate, 10
1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
02/764.21.21
secretariat.unitedecrise@saintluc.uclouvain.be
Accueil et orientation de demande de soins d’usagers de drogues, accueil 24h/24 de toxicomanes en urgence médicale, psychiatrique ou psychosociale, accompagnement social et psychologique des patients et de leurs familles, hospitalisation pour sevrage ou décompensation psychique (site St Michel), suivi ambulatoire avec ou sans traitement de substitution

AL ANON ALATEEN (Groupes familiaux)
02/216.09.08
info@alanon.be
https://www.al-anon.be/
Groupes de self-help pour l’entourage de personnes alcooliques dans différents lieux

ALCOOLIQUES ANONYMES
différents lieux à Bruxelles
02/511.40.30 (siège social & documentation) – 078/15.25.56 (groupes de self-help & information)
info@alcooliquesanonymes.bebsg@alcooliquesanonymes.be
http://www.alcooliquesanonymes.be
Facebook
Instagram
Groupes de self-help pour personnes alcooliques, information et documentation sur l’alcoolisme et le mouvement AA

AMBULATOIRE FOREST (L’)
Chaussée d’Alsemberg, 208
1190 FOREST
02/648.50.18
psychosocial@ambuforest.be
http://www.ambuforest.be/
L’équipe psychosociale accueille et accompagne (suivi psychosociaux) des personnes qui rencontrent des difficultés liées à la consommation d’alcool, de drogues, de médicaments et justiciables (détenus, ex-détenus, libéré sous conditions, bracelet électronique…) ainsi que leur entourage. Déplacements au sein des établissements pénitentiaires de Bruxelles et d’Ittre.

CAP-ITI
Avenue Albert, 29
1190 FOREST
02/538.47.90
info@capiti.be
http://www.capiti.be
Suivis psychologiques et sociaux de détenu(e)s et ex détenu(e)s usagers de produits (drogue(s), alcool et/ou médicaments ainsi que leurs proches.

CENTRE MÉDICAL ENADEN
UNITÉ DE CONSULTATION
Rue Saint-Bernard, 114
1060 SAINT-GILLES
02/534.63.73
unitedeconsultation@enaden.be
http://www.enaden.be
Unité de consultation : prise en charge médicale, psychiatrique, psycho-thérapeutique ou sociale d’usagers de drogues, d’alcool et/ou de médicaments, personnes ayant une addiction aux jeux et aux écrans et de leur entourage, en fonction de chaque situation

UNITÉ DE CONSULTATION
Chaussée de Gand, 1022
1082 BERCHEM-SAINTE-AGATHE
02/465.64.96
unitedeconsultation@enaden.be
Unité de consultation : prise en charge médicale, psychiatrique, psycho-thérapeutique ou sociale d’usagers de drogues, d’alcool et/ou de médicaments, personnes ayant une addiction aux jeux et aux écrans et de leur entourage, en fonction de chaque situation

UNITÉ D’HÉBERGEMENT DE CRISE
Rue Saint-Bernard, 114
1060 SAINT-GILLES
02/534.58.73
hebergementcrise@enaden.be
Unité d’hébergement de crise : hébergement de 15 jours, aide psycho-médico-sociale

UNITÉ D’HÉBERGEMENT SÉJOUR COURT
Chaussée de Gand 1020-1022
1082 BERCHEM-SAINTE-AGATHE
02/465.63.90
sejourcourt@enaden.be
Unité d’hébergement de séjour court : séjour de 3 mois après sevrage ou traitement de substitution stabilisé, suivi psycho-médico-social

LE RENFORT
Chaussée de Gand, 1022
1082 BERCHEM-STE-AGATHE
02/486.93.09
lerenfort@enaden.be
Équipe outreach pluridisciplinaire qui s’adresse aux usagers présentant une difficulté d’accès aux services de soins et d’aides et pouvant se rendre sur le lieu de vie des personnes

CENTRE DE JOUR
Avenue Van Volxem, 168
1190 FOREST
02/644.55.72
centredejour@enaden.be
Centre de jour : accompagnement et organisation d’activités pour personnes dépendantes de drogues, alcool, médicaments

CENTRE DE JOUR DE JEUNES
Espace Morphosis – Rue des Anciens Etangs, 55
1190 FOREST
02/616.68.60
cjjeunes@enaden.be
Centre de jour pour jeunes de 15 à 25 ans : accompagnement et organisation d’activités pour jeunes dépendant d’une addiction (substances, écrans…) ne parvenant plus à suivre leur scolarité ou rencontrant des difficultés à trouver une place dans la société

CENTRE D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH-CATS
Chaussée d’Alsemberg, 206
1190 FOREST
02/649.79.01
info@lesolbosch.be
http://www.lesolbosch.be/
Communauté thérapeutique : séjour résidentiel avec suivi médico-psycho-social, maison de transition pour adultes en post-cure

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE BRUGMANN
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.27.76 – 02/477.27.77
psychiatrie@chu-brugmann.be
www.chu-brugmann.be/fr/med/psy
Consultations d’addictologie : prise en charge d’usagers de drogues et de personnes dépendantes de l’alcool

HOSPITALISATION (U73)
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.27.24 – 02/477.27.76
Prise en charge hospitalière des usagers de drogues

HOSPITALISATION (U72)
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.27.76 – 02/477.27.77
https://www.chu-brugmann.be/fr/med/psy/alco.asp
Prise en charge hospitalière de personnes dépendantes de l’alcool (cures et crise)

CENTRE D’AIDE AUX FUMEURS (TABACOLOGIE)
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.30.25 – 02/477.30.35
Prise en charge de personnes dépendantes à la nicotine
www.chu-brugmann.be/fr/pluri/stopsmoking

ALCOOLOGIE ET PROGRAMME « L’ALCOOL ET VOUS »
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.27.76 – 02/477.27.77 – 02/477.27.26 (Alcool et vous)
infos.alcool@chu-brugmann.be
https://alcooletvous.be
Programme d’informations et de mise au point (physique et psychologique) en deux journées d’hôpital de jour, pour personnes se questionnant sur leur rapport à l‘alcool

CLINIQUE DU CANNABIS
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.27.76 – 02/477.27.77
cannabis.clinic@chu-brugmann.be (prise de rdv par mail uniquement)
www.chu-brugmann.be/fr/med/psy/cannabis.asp
Prise en charge psycho-sociale des adolescents et adultes ayant un usage problématique du cannabis

CLINIQUE DU JEU ET AUTRES ADDICTIONS COMPORTEMENTALES
Site Victor Horta Place Van Gehuchten, 4
1020 LAEKEN
02/477.27.76 – 02/477.27.77
cliniquedujeu@chu-brugmann.be (prise de rdv par mail uniquement)
www.cliniquedujeu.be
Prise en charge psycho-sociale des personnes dépendantes du jeu y compris internet

CENTRE L’ORÉE
Avenue Maréchal Joffre, 149
1180 UCCLE
02/347.57.57
e.therapeutes@centreloree.be
http://www.centreloree.be
Centre de jour : centre d’accueil pour les personnes dépendantes à l’alcool, la drogue et aux médicaments

CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC
Avenue Hippocrate, 10
1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
02/605.60.00
http://www.saintluc.be
Service de psychiatrie : prise en charge de personnes ayant des problèmes de dépendance à l’alcool, médicaments, drogues
02/764.19.02

CAF : CENTRE D’AIDE AUX FUMEURS
02/764.19.02
caf-saintluc@uclouvain.be
Unité de psychiatrie : prise en charge de personnes dépendantes à la nicotine

CTIJ : CLINIQUE DES TROUBLES LIES A INTERNET ET AU JEU
02/605.60.00
ctij.rdv-saintluc@uclouvain.be
https://www.saintluc.be/fr/psychiatrie-adulte-troubles-lies-a-internet-et-aux-jeux
Prise en charge des personnes dépendantes aux jeux de hasard et d’argent, aux jeux vidéo, aux écrans et à internet

DUNE – DISPOSITIF D’AIDE ET DE SOINS POUR USAGERS·ÈRES DE DROGUES EN SITUATION DE PRÉCARITÉ
Avenue Henri Jaspar, 124
1060 SAINT-GILLES
02/538.70.74 – 02/503.29.71
info@dune-asbl.be
http://www.dune-asbl.be
Espace d’accueil en soirée (CLIP), comptoir de matériel stérile, dispensaire médical & infirmier, consultations psychologiques, activités communautaires et en mixité choisie.
Médibus (comptoir de réduction des risques mobile) – Place Sainctelette.
Maraudes (Travail socio-sanitaire de rue).
Services gratuits et anonymes

EPSYLON

SITE CLINIQUE FOND’ROY
Avenue Jacques Pastur, 49
1180 UCCLE
02/431.77.00
info.fondroy@epsylon.be
www.epsylon.be
Unités troubles psychotiques et dépendance à l’alcool : prise en charge de personnes ayant des problèmes aigus de dépendance à l’alcool et aux médicaments et prise en charge à long terme de personnes ayant des problèmes de dépendance aux drogues, à l’alcool

SITE CLINIQUE LA RAMÉE
Avenue de Boetendael, 34
1180 UCCLE
02/431.76.00
info.laramee@epsylon.be
Unité assuétudes, traitement des dépendances (alcool, médicaments et pathologies de l’excès)

ÉQUIPE (L’)
BABEL
Rue Hôtel des Monnaies, 67
1060 SAINT-GILLES
02/543.03.43
babel@equipe.be
Service actif en toxicomanies : Accompagnement psycho-médico-social d’adultes présentant des difficultés psychiques associées à une consommation de produits de psychotropes
LA PIÈCE
Rue Hôtel des Monnaies, 71
1060 SAINT-GILLES
02/534.71.70
lapiece@equipe.be 
http://www.equipe.be
Communauté thérapeutique urbaine accueillant pour une durée limitée des adultes présentant des difficultés psychiques importantes associées à une consommation de produits illégaux

FARES
Rue Haute, 209-807A
1000 BRUXELLES
02/512.29.36 – 02/518.18.66 (Tabacologie)
prevention.tabac@fares.be
https://www.fares.be
https://repertoire.fares.be (Répertoire des consultations de tabacologie)
Coordination des Centres d’aide aux fumeurs, information, documentation, prévention sur le tabagisme.

FREE CLINIC
Chaussée de Wavre, 154A
1050 IXELLES
02/512.13.14
info@freeclinic.be
http://www.freeclinic.be
Suivi psycho-médico-social

HÔPITAL ERASME
Route de Lennik, 808
1070 ANDERLECHT
02/555.34.20 – 02/555.37.73
Cons.Psy@erasme.ulb.ac.be
www.erasme.ulb.ac.be
02/555.34.20
CAF : Centre d’aide aux fumeurs

INFOR-DROGUES & ADDICTIONS
Rue du Marteau, 19
1000 BRUXELLES
02/227.52.52
courrier@infordrogues.be
http://www.infordrogues.be
Facebook
Instagram
http://www.stopouencore.be  (Tests en ligne permettant de faire le point sur sa consommation d’alcool, d’ecstasy, speed, cannabis, cocaïne, somnifères, internet, jeux d’argent…)
http://www.jarretequandjeveux.org  (Outils et information sur la dépendance aux jeux vidéo)
https://enmillemorceaux.be (ce site est la prolongation du livre de Nicolas Ancion « En mille morceaux »)
Suivi psycho-social, permanence téléphonique, e-permanence, information, formation, prévention, actions de réduction des risques, études et recherches.

INFOR JEUNES
Chaussée de Louvain, 339
1030 SCHAERBEEK
02/733.11.93
Rue Rossini, 16 (PIF – Point d’information jeunesse le jeudi de 13h30 à 17h)
1070 Anderlecht
inforjeunes@jeminforme.be
https://www.jeminforme.be
Informations générales sur les drogues, exposition.

INTERSTICES CHU SAINT-PIERRE
Rue Haute, 322
1000 BRUXELLES
02/535.44.66
intersticesasbl@stpierre-bru.be
https://interstices-stpierre.be
Service urgences addictions, service liaison-toxicomanie: prise en charge de toxicomanes hospitalisés, équipe parentalité-addiction : prise en charge des femmes enceintes et futurs parents toxicomanes. Espace pour parents toxicomanes et leurs enfants

LAMA CENTRE MÉDICO-SOCIAL POUR TOXICOMANES
Rue Américaine, 211-213
1050 IXELLES
02/640.50.20
info@projetlama.be
coordo-1050@projetlama.be
http://www.projetlama.be
Accompagnement thérapeutique d’usagers de drogue en milieu urbain, bilan social, psychologique, médical, traitements de substitution
Rue Royale, 109-111
1000 BRUXELLES
02/524.33.52
coordo-1070@projetlama.be
Boulevard Léopold II, 184D
1080 MOLENBEEK
02/411.51.61
info-molenbeek@projetlama.be
Accompagnement thérapeutique d’usagers de drogue en milieu urbain, bilan social, psychologique, médical, traitements de substitution

PROJET HESTIA
Rue Ransfort, 16
1080 MOLENBEEK
0472/63.07.02
info-hestia@projetlama.be
dubois.f@projetlama.be
Réseau d’appartements bruxellois de transit, accessibles aux (ex) usagers de drogues

LATITUDE NORD
Place Solvay, 2
1030 SCHAERBEEK
02/201.65.50
latitudenord@1030.be
https://www.1030.be/fr/content/latitude-nord-0
Conseils de réduction des risques, suivi psychosocial, comptoir d’échanges de seringues, matériel pour une consommation par inhalation et par sniff, récupérateur externe 24h/24h

LIAISON ANTIPROHIBITIONNISME
Avenue Albert, 29
1190 FOREST
0478/99.18.97
info@laliaison.org
http://www.laliaison.org
Groupe de réflexion et d’action sur les politiques en matière de drogues.

MAISON D’ACCUEIL SOCIO SANITAIRE DE BRUXELLES – MASS
Rue de Woeringen, 16-18
1000 BRUXELLES
02/505.32.90
contact@mass-bxl.be
http://www.mass-bxl.be
Aide aux toxicomanes les plus marginalisés : aide sociale, psychologique, psychiatrique, soins médico-chirurgicaux de première ligne, délivrance de produits de substitution, de médicaments.

MODUS VIVENDI
Rue Jourdan, 151
1060 SAINT-GILLES
02/644.22.00
modus@modusvivendi-be.org
http://www.modusvivendi-be.org
Prévention du sida et Réduction des Risques liés à l’usage des drogues dans différents milieux de vie (festif, étudiant, rue, etc.)
Dispositif d’accès au matériel stérile d’injection et d’inhalation, Opération Boule de Neige (prévention par des pair·es usager·ères).
Formation de professionnel·les à la Réduction des Risques.
Quality Nights (label de bien-être en milieu festif), actions de RdR liés à la consommation d’alcool en milieu étudiant bruxellois, coordination du réseau bruxellois Safe Ta Night (tenue de stands, actions conjointes, création d’outils communs, développement d’outils de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles en milieux festifs).

MODUS FIESTA
Rue Van Artevelde, 130
1000 BRUXELLES
modusfiesta@modusvivendi-be.org
Facebook
Lieu d’accueil et d’information où il est possible de venir parler de produits psychotropes.
On y trouve des informations sur les produits et les usages, des conseils et du matériel de Réduction des Risques, des brochures, des préservatifs, une écoute, de l’analyse de produits psychotropes (TRIP).
Equipe mobile et Drogues Risquer Moins en milieux festifs : informations et de conseils de Réductions des Risques, diffusion de brochures et de matériel de prévention, Relax Zone.

LE PILIER
Rue Van Artevelde, 83
1000 BRUXELLES
gael.dedonder@modusvivendi-be.org
www.modusvivendi-be.org
Lieu d’accueil, d’écoute, de soutien et d’orientation pour personnes usagères de drogues.
Comptoir de distribution de matériel de Réduction des Risques.
Analyse de produits psychotropes et maraudes.

MOVE-SERVICE LE PONT
Rue Comte de Flandre, 15
1080 MOLENBEEK
02/422.06.11 – 02/422.06.15 –  02/422.06.17
lepont@move.brussels
https://move.brussels
Service d’aide aux usagers de drogues et leurs proches. Suivis psychosociaux individuels et familiaux. Accompagnement de détenus et ex-détenus. Groupe de paroles pour parents ou proches.

NARCOTICS ANONYMOUS – NA
Différents lieux de réunions à Bruxelles, Liège, Louvain-La-Neuve, Charleroi, Namur
0476/64.30.54 (Bruxelles & Wallonie)
0488/70.65.75 (Région namuroise)
info@na-belgium.org
http://www.na-belgium.org
Groupes de self-help pour personnes ayant une dépendance aux drogues
Groupes de parole et d’entre-aide pour personnes ayant une dépendance aux drogues, à l’alcool et à toutes substances modifiant le comportement.

NOUVEAU CENTRE PRIMAVERA
Rue Stanislas Legrelle, 48
1090 JETTE
02/428.90.43-428.90.04
ssmprimavera@gmail.com
Centre de santé mentale, suivi psycho-médico-social pour personnes dépendantes de l’alcool ou de drogues.

PÉLICAN (LE)
Rue Vanderborght, 20
1081 KOEKELBERG
02/502.08.61 – 0471/63.78.95
contact@lepelican-asbl.be
http://www.lepelican-asbl.be
https://aide-alcool.be
https://joueurs.aide-en-ligne.be
Accompagnement psychologique de personnes présentant une consommation problématique et/ou une dépendance aux drogues licites et illicites (alcool, drogues, médicaments, jeux de hasard et d’argent). Accompagnement de l’entourage et travail de réinsertion sur différents aspects de la vie courante (social, familial, financier, professionnel). Accompagnement en ligne. Groupes de paroles pour les usagers. Missions de prévention et de formation pour le secteur scolaire et  psycho-médico-social. Formation en entreprises.

PROSPECTIVE JEUNESSE
Chaussée d’Ixelles, 144
1050 IXELLES
02/512.17.66
info@prospective-jeunesse.be
http://www.prospective-jeunesse.be
Votre usage de drogues, d’alcool, de médicaments, d’écrans… vous inquiète ou devient problématique ? Vous avez quelqu’un dans votre entourage (enfant, proche, ami.e…) dont la consommation vous interpelle ou vous inquiète ? Equipe de psychologues proposant un espace d’écoute et d’information, ainsi qu’un suivi adapté à toute situation. Le tout dans un cadre de confidentialité, d’anonymat et de non-jugement.

RESEAU PLURIDISCIPLINAIRE D’ACCOMPAGNEMENT ET DE SOUTIEN AUX ADDICTIONS – RESAD
Rue du Tabellion, 64
1050 IXELLES
02/534.87.41
https://resad.be/

ANTENNE MIDI
Rue Plantin, 29
1070 ANDERLECHT
Delphine Lacourt
0496/28.88.06
delphine.lacourt@resad.be
Margot Vanoverbeke
0470/32.05.00
margot.vanoverbeke@resad.be

ANTENNE SUD-OUEST
Chaussée de Forest, 183
1060 SAINT-GILLES
Margot Vanoverbeke
0470/32.05.00
margot.vanoverbeke@resad.be
Delphine Lacourt
0496/28.88.06
delphine.lacourt@resad.be
Lola Chatelain
0471/47.33.42
Lola.chatelain@resad.be

ANTENNE EST
Rue Traversière, 12
1210 SAINT-JOSSE
Alexandra Al Haffar
0476/21.79.57
Alexandra.alhaffar@resad.be
Roxane Nikkhah
0470/53.07.17
roxane.nikkhah@resad.be
Lola Chatelain
0471/47.33.42
Lola.chatelain@resad.be
Accueille, informe et accompagne les personnes ayant une consommation/addiction (alcool, drogues, médicaments, écrans, jeux, sexe,…) ainsi que leurs proches d’une part, et d’autre part informe, forme et soutient dans leur pratique l’ensemble des intervenants psycho-médicosociaux de première ligne. Pour cela, le Réseau se propose de mettre à la disposition des thérapeutes des possibilités de contacts concrets et réguliers, entre eux et avec d’autres intervenant, de manière à briser fondamentalement l’isolement des intervenants de première ligne.
Dans ce contexte, la formation et la formation continue, la supervision, l’intervision, l’échange clinique, et la réflexion sociétale sont, non seulement des idées théoriques, mais surtout des piliers fondamentaux de notre travail quotidien.

RÉSEAU HÉPATITE C BRUXELLES
SAMPAS-SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT MOBILE PROMOTION DE L’ACCÈS AUX SOINS
CHU Saint-Pierre – Rue Haute, 322
1000 BRUXELLES
02/506.70.92
info@reseauhepatitec.be
www.reseauhepatitec.be
Service ambulatoire actif en matière de toxicomanie pour (ex)usagers de drogues et autres publics fragilisés

TRACE (LA)
Rue d’Andenne, 79 boîte 1
1060 SAINT-GILLES
02/538.49.22
info@latrace.be
http://www.latrace.be
Accompagnement psycho-social à toute personne (18 ans minimum) confrontée à des difficultés de consommation de produits et/ou de santé mentale. Organisme proposant des activités d’escalade et de randonnée et des activités pour femmes, des séjours de sport en nature et un relais vers des activités de maraichage. La non-consommation est requise lors des stages et activités.

TRANSIT
Rue Stephenson, 96
1000 BRUXELLES
02/215.89.90
email@transitasbl.be
www.transitasbl.be
Accueil de jour, hébergement, accès au matériel stérile de consommation

GATE-SCMR
Rue de Woeringen, 9
1000 BRUXELLES
02/253.59.99 (du lundi au vendredi de 10h à 17h, sauf le mercredi, ouvert de 12h à 17h)

TRANSIT RUE
Avenue de Stalingrad, 46
1000 BRUXELLES
02/230.61.53
Service spécialisé en assuétudes à bas seuil d’accessibilité. Elle offre de nombreux services répartis sur 3 sites. Le centre de crise (jour et hébergement) et LAIRR (accès au matériel stérile) sont ouverts 7j/7 24h/24 (site Stephenson) et accessibles sans rendez-vous, sans condition, ni administrative, ni financière. L’asbl développe également d’autres projets :  le travail en prison, la phase IV (studios supervisés), le travail de rue et de liaison, la phase V (accès au logement social), le rôle d’Opérateur Régional Bruxelles Assuétudes (ORBA), GATE-Salle de Consommation à Moindre risque, les formations et l’Espace Femmes.

Autres adresses

CENTRES DE PLANNING FAMILIAUX
Adresses des 4 fédérations et des centres de planning familial sur la page « Centres de planning familial et fédérations »

DISPOSITIF D’ÉCHANGES DE SERINGUES EN COMMUNAUTÉ FRANÇAISE
Adresses des comptoirs d’échange de seringues sur le site de Modus Vivendi.
Les comptoirs d’échange de seringues permettent d’informer les usagers de drogues sur les risques de transmission du sida, des hépatites et autres risques analogues, de faciliter l’accès aux seringues et au matériel stérile d’injection, et d’informer sur les kits d’injection disponibles en pharmacie (Stérifix)

FÉDÉRATION BRUXELLOISE FRANCOPHONE DES INSTITUTIONS SPECIALISEES EN MATIÈRE DE DROGUES ET ADDICTIONS – FEDA BXL
Rue Washington, 40
1050 IXELLES
02/514.12.60
contact@fedabxl.be
https://fedabxl.be/
Rassemble 29 institutions actives à Bruxelles dans l’information, la prévention, la réduction des risques, les soins, l’accompagnement et l’épidémiologie relatives aux consommations de substances psychoactives et aux addictions.

LIGUE BRUXELLOISE FRANCOPHONE POUR LA SANTÉ MENTALE – LBSM
Rue Mercelis, 39
1050 IXELLES
02/511.55.43
info@lbsm.be
http://www.lbsm.be/
Rassemble des équipes et des services qui, dans une volonté de partage d’idées et d’expériences, ont comme objectif la promotion de la santé mentale. Elle est une alliance entre des membres pour défendre des valeurs, mener une politique concertée et développer des partenariats avec l’ensemble du réseau de la santé mentale. Elle est un lieu de réflexion et d’échange sur les savoirs et les pratiques. Elle réagit aux politiques publiques, et prend des positions.

FÉDÉRATION DES MAISONS MÉDICALES ET COLLECTIFS DE SANTÉ FRANCOPHONES – FMMCSF
Boulevard du Midi, 25 Bte 5
1000 BRUXELLES
02/514.40.14
fmm@fmm.be
http://www.maisonmedicale.org
Facebook
Adresses de maisons médicales proches de chez vous (consultations médicales, suivi médico-social et notamment relais de première ligne de soins vers des structures d’accompagnement des usagers de drogues adéquates)

Voir aussi :

MAJ 2024




Autres sites

En Belgique

Pour les organismes bruxellois

Hors Bruxelles

  • Alternative aux toxicomanes – Réseau Alto (Mons)
    Réseau de médecins généralistes pour l’accompagnement de patients usagers de drogues
  • Centre Alfa  (Liège)
    Service de santé mentale spécialisé dans le traitement, la prévention et la réduction des risques en matière d’assuétudes
  • Citadelle (La) Réseau d’aide en toxicomanie (Tournai)
    Service d’aide et de soins spécialisés en assuétudes
  • Comptoir (Le) (Charleroi)
    Service d’aide et de soins spécialisés en assuétudes
  • Diapason-Transition (Charleroi-Gilly)
    Centre de court séjour pour usagers de drogues
  • Eurotox Collaboration entre Infor-Drogues, Modus Vivendi, Prospective Jeunesse. Observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles.
  • Fédération Wallonne des Institutions pour Toxicomanes (FEDITO Wallonne)
    Fédération de services et réseaux d’aide et de soins spécialisés en assuétudes
  • Hautes Fagnes (Les)  (Malmedy)
    Institut spécialisé dans la réadaptation psychosociale de personnes aux prises avec des problèmes de dépendance vis-à-vis de produits psychotropes légaux et illégaux
  • Jeunes, alcool & société 
    Groupe de 13 associations issues des secteurs de l’éducation, de la santé et de la jeunesse ayant pour but de promouvoir des consommations responsables et moins risquées d’alcool.
  • Nadja (Liège)
    Centre spécialisé dans le traitement et la prévention des dépendances
  • Phenix  (Namur)
    Service d’aide et de soins spécialisés en assuétudes
  • Répit (Le)  (Couvin)
    Service ambulatoire spécialisé en assuétudes
  • Sesame – Centre namurois d’accueil et de soins pour toxicodépendants et proches – (Namur)
    Service d’aide et de soins ambulatoires spécialisés en assuétudes
  • Start Mass (Liège)
    Centre d’accueil et de première intervention pour usagers de drogue précarisés
  • Teignouse (La) (Aywaille)
    Service d’aide et de soins spécialisés en assuétudes
  • Thaïs (Liège)
    Service d’aide et de soins spécialisés en assuétudes
  • Trempoline (Châtelet)
    Accompagnement de personnes ayant des comportements de dépendance aux drogues légales et illégales en centre résidentiel et en ambulatoire

En Europe

  • EUDA: European Union Drugs Agency
    Cet observatoire européen, situé à Lisbonne, centralise les données et informations relatives aux drogues et à la toxicomanie.

International

  • IDPC
    Consortium international, situé à Londres, sur les politiques des drogues.
  • INCB : International Narcotics Control Board
    Cet Organe international de contrôle des stupéfiants, situé à Vienne, est un organe d’experts indépendant et quasi-judiciaire établi par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961.
  • ISSDP : The international society for study of drug policy
    Société internationale de chercheurs qui s’engagent à faire progresser la recherche sur les politiques en matière de drogues.
  • WFTC : World Federation of Therapeutic Communities
    Fédération mondiale des communautés thérapeutiques pour toxicomanes. Elle est située aux États-Unis.

Voir aussi :

MAJ 2024




En cas d’infraction, que peut-il se passer?

Si vous êtes contrôlé par la police, fouillé, arrêté, perquisitionné, il est important que vous connaissiez vos droits. Comprendre quels sont vos droits mais aussi ceux de la police et leurs limites est essentiel pour éviter les malentendus ou constater les éventuels abus.

La Ligue des humains (LDH), percevant qu’il existe des abus dans les actions policières, a créé un site web permettant aux victimes de violences policières ou aux policiers témoins de raconter anonymement leur histoire : https://policewatch.be

La LDH entend en effet avoir une vision globale et réelle des abus de l’autorité policière et souhaite ainsi faire évoluer les politiques publiques.

Le contrôle d’identité

Le contrôle d’identité sert à vérifier l’état civil d’une personne, c’est-à-dire ses nom(s), prénom(s) et adresse. Les policiers peuvent obliger quelqu’un à donner sa carte d’identité si la personne a plus de 15 ans. Les jeunes de moins de 15 ans ne sont pas obligés d’avoir leur carte d’identité sur eux. Seul un policier en civil (s’il a justifié son statut) ou en uniforme peut contrôler l’identité d’une personne (donc pas un gardien privé ou un vigile).

Ce contrôle ne peut pas le faire sans motif raisonnable :

  • Arrestation ;
  • Flagrant délit d’infraction, tentative d’infraction ;
  • Trouble de l’ordre public, personne recherchée, comportement suspect ;
  • Pour maintenir l’ordre public ;
  • Avant d’entrer dans un lieu où l’ordre public est menacé ou participer à un rassemblement public qui présente une menace pour l’ordre public ;
  • Pour faire respecter la loi sur les étrangers et contrôler d’éventuels sans-papiers ;
  • Franchissement d’une frontière extérieure de l’espace Schengen (aéroport, port, terminal Eurostar…).

En dehors de ces cas prévus par la loi, les policiers ne sont pas autorisés à réclamer la présentation de la carte d’identité. Le contrôle de « routine » souvent mis en avant par les policiers n’est pas une justification suffisante. Cependant, les policiers ne sont pas obligés d’expliquer les raisons pour lesquelles ils contrôlent quelqu’un. Il est même possible de se faire contrôler plusieurs fois par jour. Une fois la vérification de l’identité terminée, les fonctionnaires de police doivent remettre immédiatement la carte d’identité à son propriétaire.

La fouille

La police peut vous fouiller dans certains cas mais vous pouvez aussi être fouillé superficiellement par d’autres personnes qualifiées pour le faire : des gardiens de sécurité qui donnent accès à un lieu, des gardiens à la sortie d’un magasin, des agents de sécurité d’une société de transport, des douaniers, des fonctionnaires compétents avant que vous preniez l’avion, des agents de sécurité de l’Office des étrangers.

Les policiers ne sont pas obligés de vous expliquer les raisons précises de la fouille. Plusieurs types de fouilles existent :

  • La fouille de sécurité : palpation du corps, des vêtements, des bagages. Elle peut se faire suite à un contrôle d’identité, à une arrestation, s’il y a menace pour l’ordre public ou pour vérifier que la personne n’a pas d’arme ou d’objet dangereux. Elle doit, en principe, être effectuée par une personne du même sexe. Elle peut durer au maximum une heure. Les policiers ne peuvent pas vous demander de vider vos poches ou votre sac.
  • La fouille à corps : avant la mise en cellule au commissariat, cette fouille peut avoir lieu si vous êtes soupçonné d’avoir commis une infraction, si la police pense que vous avez sur vous des pièces à conviction ou des preuves d’un crime ou d’un délit. Elle doit se faire dans un lieu discret et peut aller jusqu’au déshabillage complet.
  • L’exploration corporelle : doit être faite obligatoirement par un médecin sur mandat de justice.
  • La fouille judiciaire : elle se différencie des autres fouilles par son caractère judiciaire. Cela signifie qu’elle s’effectue quand une infraction a été constatée ou qu’il y a présomption suffisante d’infraction ou si vous faites l’objet d’une arrestation judiciaire. C’est la recherche de preuves relatives aux infractions. La police ne peut vous fouiller à corps ou effectuer une fouille judiciaire que si elle a des indices sérieux (par exemple, si on a trouvé de la drogue sur vous). Elle peut durer au maximum six heures, le temps maximal pour organiser la fouille, vous amener au commissariat. Les policiers peuvent vous demander de vider vos poches. Si vous refusez, ils insisteront et utiliseront éventuellement la force.

En principe, la police ne peut fouiller au hasard toutes les personnes qui descendent d’un train ou d’un avion, pour rechercher de la drogue par exemple. Pour cela, ils doivent avoir avant la fouille des indices sérieux. Ce type de fouille pourrait donc être abusif mais certains juges se montrent tolérants avec ce type de méthode.

La fouille d’un véhicule peut se faire :

  • Sur mandat du juge d’instruction ;
  • Sans mandat, lorsqu’un véhicule est sur la voie publique ou en stationnement, dans un lieu public ou accessible au public et que les policiers recherchent des objets dangereux et soupçonnent une infraction à la loi. Rien n’oblige les policiers à vous donner les raisons précises de cette fouille.

Les tests ADN, tests salivaires et tests d’haleine

Tests ADN

Des tests ADN peuvent être faits dans le cadre d’une enquête judiciaire sur une personne ayant atteint l’âge de seize ans contre laquelle il existe des indices de culpabilité, ou qui présente un lien direct avec l’affaire.

Le procureur du roi demande à un officier de police ou un médecin d’effectuer un frottis buccal ou un prélèvement de bulbes pileux. Pour un prélèvement de sang, il faut obligatoirement un médecin.

Pour les faits punissables de moins de 5 ans d’emprisonnement, l’accord écrit de la personne est nécessaire.

Pour des faits punissables d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement ou d’une peine plus lourde, l’accord de la personne n’est pas requis. Le test ADN peut être exécuté sous la contrainte physique en cas de refus. Dans ce cas, le prélèvement de sang est interdit.

Si la personne visée n’a pas atteint l’âge de dix-huit ans, elle doit se faire accompagner par au moins un de ses parents, par un avocat ou par une autre personne majeure de son choix.

Tests salivaires

Un test salivaire peut être imposé à :

  • l’auteur présumé d’un accident de roulage ou à toute personne qui a pu contribuer à le provoquer, même si elle en est la victime ;
  • toute personne qui, dans un lieu public, conduit un véhicule ou accompagne un conducteur en vue de l’apprentissage ;
  • toute personne qui, dans un lieu public, s’apprête à conduire un véhicule ou s’apprête à accompagner un conducteur en vue de l’apprentissage.

En cas de refus du test sans motif légitime, la personne se verra imposer un retrait de permis pour une durée de douze heures. Avant d’être autorisé à conduire à nouveau un véhicule, elle devra se soumettre au test salivaire. Si la personne invoque un motif légitime pour refuser le test salivaire ou l’analyse de salive, les policiers devront se référer à un médecin pour juger du motif invoqué.

Test d’haleine

Un test d’haleine peut être imposé à tout conducteur de véhicule sur la voie publique. En effet, il est interdit de conduire ou de s’apprêter à conduire un véhicule en état d’ivresse.

C’est le taux d’imprégnation alcoolique qui devient punissable dès lors qu’un certain seuil est dépassé :

  • l’analyse de l’haleine mesure une concentration d’alcool d’au moins 0,22 mg/l.
  • l’analyse du sang révèle une concentration d’alcool d’au moins 0,5 gr/l

Il s’agit approximativement de deux verres d’alcool pour un homme et un verre et demi pour une femme. Cela dépend toutefois de nombreux autres facteurs : morphologie (poids, taille) si l’alcool est consommé à jeun ou pendant le repas, etc.

On ne peut pas le refuser. En cas de refus, vous serez automatiquement considéré comme étant « positif ».

Si les résultats se révèlent positifs, il sera procédé à une analyse plus précise de l’haleine ou à une prise de sang (en cas d’incapacité physique à souffler et/ou dans le cadre d’accident).

La convocation

Vous pouvez être convoqué par la police pour de nombreuses raisons plus ou moins graves. Il ne doit pas être précisé dans la convocation que vous serez entendu comme témoin, plaignant, suspect. Les raisons de la convocation ne doivent pas être précisées. Cependant, parfois, la convocation contient différentes informations (les faits sur lesquels les policiers veulent vous entendre, le fait que vous ne pouvez être obligé de vous accuser vous-même, etc.).

Il s’agit d’une invitation à vous présenter au commissariat. Vous n’êtes pas obligés d’y aller, mais en cas de refus un juge pourrait vous obliger à venir par un mandat d’amener.

Si la date de la convocation ne vous convient pas, il est possible de la reporter.

Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre choix (famille, ami,avocat, travailleur social). Toutefois, le policier n’est pas obligé d’accepter.

Le mineur interrogé comme suspect doit bénéficier de la présence d’un avocat, sans possibilité d’y déroger.

Le mineur victime ou témoin de certaines infractions, peut se faire accompagner par une personne de confiance majeure de son choix. Dans ce cas, la police peut refuser uniquement si un magistrat décide qu’il doit être interrogé seul.

Le mineur étranger non‐accompagné peut toujours être assisté par son tuteur à qui la police doit envoyer la convocation de son audition.

L’interrogatoire

La police fédérale peut convoquer quelqu’un pour interrogatoire. Il n’y a pas de durée maximale, fixée pour les interrogatoires. Cependant les procès-verbaux doivent mentionner les heures de début et de fin d’interrogatoire. Chacun a le droit de relire le procès-verbal et d’y faire apporter des modifications. La loi ne prévoit pas de durée maximale pour l’interrogatoire. La seule obligation est de vous présenter à un juge dans les 48 heures de votre arrestation. Si vous n’êtes pas en état d’arrestation, vous pouvez quitter le commissariat même pendant l’interrogatoire.

Depuis le 1er janvier 2012, une personne entendue par la police a des droits complémentaires grâce à la loi dite « Loi Salduz » :

Ces droits dépendent de la personne interrogée :

S’il s’agit d’une personne à laquelle aucune infraction n’est imputée (témoin, victime…)

La police doit l’informer des faits à propos desquels elle sera entendue et il lui est communiqué

1) qu’elle ne peut être contrainte de s’accuser elle-même ;

2) que ses déclarations peuvent être utilisées comme preuve en justice ;

3) qu’elle peut demander que toutes les questions qui lui sont posées et les réponses qu’elle donne soient actées dans les termes utilisés ;

4) qu’elle peut demander qu’il soit procédé à un acte d’information ou une audition déterminés ;

5) qu’elle peut utiliser les documents en sa possession, sans que cela puisse entraîner le report de l’interrogatoire, et qu’elle peut, lors de l’interrogatoire ou ultérieurement, demander que ces documents soient joints au procès-verbal d’audition ou au dossier.

S’il s’agit d’une personne suspectée d’avoir commis une infraction

La police doit l’informer des faits à propos desquels elle sera entendue et doit l’avertir des éléments suivants (en plus de ceux mentionnés ci-dessus) :

1) qu’elle va être auditionnée en qualité de suspect et qu’elle a le droit, préalablement à l’audition, de se concerter confidentiellement avec un avocat de son choix ou avec un avocat qui lui est désigné, et qu’elle a la possibilité de se faire assister par lui pendant l’audition, pour autant que les faits qui peuvent lui être imputés concernent une infraction qui est punissable d’une peine privative de liberté ; et, dans le cas où elle n’est pas privée de sa liberté, qu’elle doit prendre elle-même les mesures nécessaires pour se faire assister ;

2) qu’elle a le choix, après avoir décliné son identité, de faire une déclaration, de répondre aux questions qui lui sont posées ou de se taire ;

3) le cas échéant qu’elle n’est pas privée de sa liberté et qu’elle peut aller et venir à tout moment.

La personne a le droit avant la première audition de discuter avec un avocat de son choix. Si elle est majeure, elle peut renoncer à la présence d’un avocat. Les mineurs ne peuvent renoncer à ce droit, ils doivent avoir un avocat.

Si une personne entendue en qualité de témoin ne comprend pas ou ne parle pas la langue de la procédure ou souffre de troubles de l’audition ou de la parole, soit il est fait appel à un interprète assermenté, soit ses déclarations sont notées dans sa langue, soit il lui est demandé de noter elle-même sa déclaration.

Si une personne interrogée en qualité de victime ou de suspect ne comprend pas ou ne parle pas la langue de la procédure ou souffre de troubles de l’audition ou de la parole, il est fait appel à un interprète assermenté durant l’audition. Si aucun interprète assermenté n’est disponible, il est demandé à la personne interrogée de noter elle-même sa déclaration.

Vous pouvez refuser de signer le procès-verbal si les policiers refusent d’acter vos déclarations par exemple, ou si les heures de début et de fin de l’interrogatoire ne correspondent pas à la réalité.

Pour plus de précisions, vous pouvez consulter les déclarations de droits en tant que personne suspectée non privée de liberté ou en tant que personne suspectée privée de liberté.

L’arrestation administrative

L’arrestation administrative est réglée par la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police.

Elle ne peut se faire qu’en cas d’absolue nécessité, s’il n’y a pas de moyens moins contraignants. Elle peut être définie comme « une mesure de contrainte qui entraîne la privation provisoire, par un policier, de la liberté d’aller et venir à sa guise » et ce dans les cas et selon les modalités prévues par ou en vertu de la loi. Elle ne pourra être utilisée que pour maintenir ou rétablir l’ordre public ou pour maintenir la sécurité publique. La loi énumère les cas où un policier peut procéder à une arrestation administrative. En pratique, cela arrive souvent lors des manifestations ou gros rassemblements.

Les forces de l’ordre doivent faire signer à la personne arrêtée un registre des arrestations qui mentionne l’heure et la durée de l’arrestation. La personne arrêtée est en droit d’exiger des services de police d’indiquer la base légale de leurs accusations d’infractions et/ou délits. Si la personne constate une erreur ou une mention incomplète, elle n’est pas obligée de signer. Un extrait de ce registre doit être donné à la personne arrêtée si elle en fait la demande.

En aucun cas, une arrestation administrative ne peut dépasser 12 heures. Si vous êtes mineur, votre arrestation doit être aussi brève que possible.

La personne arrêtée administrativement possède plusieurs droits :

  • Droit à être informée, par écrit ou oralement, dans une langue compréhensible (motifs de l’arrestation, durée maximum, mise en cellule, usage de la force) ;
  • Droit à prévenir une personne de confiance : refus possible si cela comporte un danger pour l’ordre public et la sécurité. Ce refus ne peut jamais être appliqué à une personne mineure ;
  • Droit à de l’eau potable, nourriture et sanitaires ;
  • Droit à une assistance médicale.

L’arrestation judiciaire

L’arrestation judiciaire est réglée par la loi du 20 juillet 1990 relative à la détention préventive.

Elle suppose l’existence d’un flagrant délit ou d’une décision du procureur du Roi ou du juge d’instruction s’il y a des indices de culpabilité par rapport à un crime ou un délit. Une personne soupçonnée d’un délit sera privée provisoirement de la liberté, d’aller et venir à sa guise, pour qu’elle soit présentée au magistrat compétent (procureur du Roi ou juge d’instruction). La procédure relative à l’arrestation judiciaire est fixée par la loi sur la détention préventive.

L’arrestation judiciaire ne peut dépasser 48 heures (au total, avec le nombre d’heures d’arrestation administrative s’il y en a). Elle peut être prolongée par décision motivée du juge d’instruction.

Outre la mention de l’arrestation dans le registre, toute arrestation judiciaire doit faire l’objet d’un procès-verbal. A nouveau, si elle constate une erreur ou une mention incomplète, la personne arrêtée n’est pas obligée de signer le PV. La personne a droit à une copie gratuite de ce dernier.

La personne arrêtée judiciairement a les mêmes droits que les personnes arrêtées administrativement (voir ci-dessus), mais si la personne arrêtée demande à avertir quelqu’un de son entourage, le policier peut refuser s’il y a risque de fuites de complices, de destruction de preuves ou de déclenchement de nouvelles infractions. Si un mineur est arrêté, le fonctionnaire de police doit, dans les meilleurs délais, avertir les parents ou le tuteur.

En plus de ces droits, la personne arrêtée devra être informée de la possibilité de voir un avocat.

Quiconque est privé de sa liberté a le droit, dès ce moment et préalablement au premier interrogatoire suivant, de se concerter confidentiellement avec un avocat de son choix sans retard indu. Afin de contacter l’avocat de son choix ou un autre avocat, contact est pris avec la permanence organisée par l’Ordre des barreaux francophones et germanophone, et l’Orde van Vlaamse balies ou, à défaut, par le bâtonnier de l’Ordre ou son délégué.

Dès l’instant où contact est pris avec l’avocat choisi ou la permanence, la concertation confidentielle avec l’avocat doit avoir lieu dans les deux heures. Après la concertation confidentielle, l’audition peut commencer. Si la concertation confidentielle prévue ne peut pas avoir lieu dans les deux heures, une concertation confidentielle par téléphone a néanmoins encore lieu avec la permanence, après quoi l’audition peut débuter.

Si vous êtes mineur, un juge de la jeunesse peut vous envoyer en centre fermé.

Au-delà, le juge d’instruction devra délivrer un mandat d’arrêt s’il y a de sérieux indices de culpabilité, l’arrestation se transforme alors en détention.
Après les 5 premiers jours de la délivrance du mandat d’arrêt, l’inculpé passe tous les mois devant la Chambre du Conseil qui peut décider de sa libération ou de son maintien en détention.

L’inculpé peut faire appel de la décision.

La perquisition

Il est inscrit dans la Constitution belge (article 15) que le domicile est un lieu inviolable, c’est-à-dire qu’on ne peut pas y entrer de force.

Les policiers ne peuvent effectuer une perquisition que lorsque le juge d’instruction délivre un mandat de perquisition. La perquisition ne pourra pas se faire entre 21 heures et 5 heures du matin. Ce principe est énoncé dans l’article 1er de la Loi du 7 juin 1969 fixant le temps pendant lequel il ne peut être procédé à des perquisitions ou visites domiciliaires (M.B. 28/06/1969).

Cependant, une perquisition sans mandat peut se faire à toute heure du jour et de la nuit dans les cas suivants :

  • En matière de stupéfiants ;
  • En cas de flagrant délit ;
  • Suite à un appel arrivé du lieu en question ;
  • En cas de sinistre : incendie ou inondation ;
  • Lorsque la visite domiciliaire ou la perquisition concerne des crimes ou délits contre la sûreté de l’État ou lorsqu’il existe des indices sérieux que des armes à feu, des explosifs, des armes nucléaires, des armes biologiques ou chimiques ou des substances nocives ou dangereuses pouvant mettre des vies humaines en danger en cas de fuite, peuvent être découverts.

Si les policiers trouvent de la drogue sur vous suite à un contrôle dans la rue, ils peuvent perquisitionner votre domicile. Par ailleurs, s’ils pensent qu’il y a de la drogue chez vous :  » Ils peuvent à toute heure, visiter les locaux qui servent à la fabrication, à la préparation, à la conservation ou à l’entreposage de ces substances. Ils sont investis des mêmes pouvoirs à l’égard des locaux où il est fait usage, en présence de mineurs d’âge, des substances visées (…) » (article 6bis de la loi du 24 février 1921 sur les stupéfiants) visiter, entre 5 heures du matin et 9 heures du soir, sans avertissement préalable, tous les lieux où les substances visées dans la présente loi sont vendues, délivrées à titre onéreux ou non, fabriquées, préparées, conservées ou entreposées, ou autres lieux soumis à leur contrôle  même si ceux-ci ne sont pas accessibles au public. Toutefois, en dehors de ces heures, ils ne peuvent (visiter) les lieux visés à l’alinéa 1er, qu’avec l’autorisation préalable du président du tribunal de première instance  » (article 90 de la loi programme 9 juillet 2004 apportant des modifications à la loi du 24 février 1921 concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, psychotropes, désinfectantes ou antiseptiques et des substances pouvant servir à la fabrication illicite de substances stupéfiantes et psychotropes).

Si vous avez moins de 18 ans, les policiers peuvent entrer dans votre chambre uniquement avec l’accord de vos parents.

Vous n’êtes pas obligé de laisser entrer l’agent de quartier, qui contrôle votre adresse, pour votre inscription à la commune. En pratique, ce sera difficile puisqu’il doit contrôler la réalité de votre résidence.

Quant à l’école, ce n’est pas un lieu public. Les policiers ne peuvent y entrer sans l’autorisation du chef d’établissement. Ce n’est pas pour cela que toutes les opérations effectuées dans l’école sont légales. Fouiller tous les élèves avec des chiens renifleurs et immobiliser les élèves pour vérifier qu’il n’y a pas de drogue dans l’école est illégal. Ils ne peuvent fouiller votre casier. Les fouilles ou les reniflages canins ne doivent donc jamais être générales. Si de telles opérations ont lieu, elles doivent être personnalisées et se baser sur des indices sérieux de culpabilité.

La notion de domicile peut être assez étendue. Un mandat de perquisition sera nécessaire ainsi que l’autorisation du propriétaire du lieu pour fouiller une chambre d’hôtel, une tente dans un camping, un gîte rural.

Sources légales :

Loi du 5 août 1992 sur la fonction de police
Loi Salduz 

Voir aussi :

MAJ 2024




Exposition « Les jardiniers des paradis artificiels »

Contexte de l’exposition « Les jardiniers des paradis artificiels »

Cette exposition de photographes internationaux datant du début des années 2000 met en rapport le développement de la culture de plantes à  l’origine de trafics de drogues et les conditions de vie des agriculteurs qui s’en occupent, et ce dans différents pays du monde entier.

Elle permet d’aborder, entre autres, des points de vue économique, politique, historique, géographique et sociologique aux questions relatives aux moyens de survie et de développement des populations locales, à la transformation des cultures et usages traditionnels de drogues naturelles en trafics illicites à grande échelle.

Contenu de l’exposition

Cette exposition peut être présentée seule ou s’intégrer dans une manifestation plus large (avec débats, stands, etc.).

Elle est composée de 47 photos sous titrées, 6 cartes et différents textes.

Diffusion de l’exposition

L’exposition a été conçue par l’Observatoire Géopolitique des Drogues à Paris. Elle est diffusée sur demande aux organismes en Belgique par Infor Jeunes.

Voir aussi :

MAJ 2024




Les infractions

La loi générique en matière de drogues

La législation belge de base en matière de drogues est la loi du 24 février 1921 concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, psychotropes, désinfectantes ou antiseptiques et des substances pouvant servir à la fabrication illicite de substances stupéfiantes et psychotropes (mise à jour : 29 août 2023).

Cette loi a été précisée au fur et à mesure par des textes réglementaires et a subi plusieurs réformes. Elle définit les types d’infractions relatives aux substances interdites et les peines leur correspondant.

Article 1 : « Le Roi peut réglementer et surveiller, dans l’intérêt de l’hygiène et de la santé publique, l’importation, l’exportation, le transit, la fabrication, la conservation, c’est-à-dire le stockage dans les conditions requises, l’étiquetage, le transport, la détention, le courtage, la vente et l’offre en vente, la prescription, la délivrance et l’acquisition, à titre onéreux ou à titre gratuit, des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, désinfectantes ou antiseptiques ainsi que la culture des plantes dont ces substances peuvent être extraites. Le Roi a les mêmes pouvoirs en ce qui concerne les substances psychotropes, autres que des substances stupéfiantes et soporifiques, susceptibles d’engendrer une dépendance. Le Roi peut exercer également les mêmes pouvoirs en ce qui concerne des substances pouvant servir à la fabrication illicite de substances stupéfiantes et psychotropes »

Le cannabis

Le 1er arrêté royal qui en parle paraît en 1930 : l’arrêté royal concernant le trafic des substances soporifiques et stupéfiantes. Le « chanvre » indien entre ainsi dans la liste des stupéfiants interdits par la loi.

Cet arrêté a été abrogé et remplacé par l’Arrêté royal du 6 septembre 2017 réglementant les substances stupéfiantes, psychotropes et soporifiques du 6 septembre 2017 (mise à jour : 7 mars 2023).

« La culture de plants de cannabis, de plants de coca et de plants de l’espèce Papaver somniferum L. est interdite » (article 6). Une exception est prévue pour la culture de cannabis ayant lieu dans les conditions prévues par le règlement (UE) n° 1307/2013 concernant la politique agricole commune : la culture de variétés de cannabis pour un usage industriel, dont la somme des concentrations de THC (delta-9-tétrahydrocannabinol) et de THCA (delta-9-acide tétrahydrocannabinolique) ne dépasse pas 0,2%.

L’article 61 de l’Arrêté de 2017 se réfèrent à la loi de 1921 concernant les peines en cas d’infraction :

  • Pour toute infraction d’importations, de fabrication, de transport, d’acquisition, de détention, de culture et de production de stupéfiants et psychotropes : un emprisonnement de trois mois à cinq ans et une amende de 8.000 à 800.000€.
  • Pour « les infractions d’importation, de fabrication, de transport, d’acquisition, de détention, de culture et de production de cannabis, pour l’usage personnel sans circonstance aggravante » :

1° d’une amende de 120 à 200€ pour la première infraction ;
2° d’une amende de 208 à 400€ en cas de récidive dans l’année depuis la première condamnation ;
3° d’un emprisonnement de huit jours à un mois et d’une amende de 400 à 800 EUR en cas de nouvelle récidive dans l’année depuis la deuxième condamnation ;

Les tribunaux correctionnels sont toutefois compétents (et non le tribunal de police).

  • Pour la détention de cannabis en vue d’usage personnel « dans un établissement pénitentiaire, une institution de protection de la jeunesse ou un établissement scolaire, sur la voie publique ou en tout lieu accessible au public » : un emprisonnement de trois mois à un an, et une amende de 8.000 à 800.000€, ou de l’une de ces peines seulement.

L’incitation à l’usage

Article 3§1 de la loi de 1921 : « Seront punis des peines prévues à l’article 2bis, et selon les distinctions qui y sont faites, ceux qui auront facilité à autrui l’usage à titre onéreux ou à titre gratuit des substances spécifiées à l’article 2bis, § 1, soit en procurant à cet effet un local, soit par tout autre moyen, ou qui auront incité à cet usage ».

Les exploitants d’établissements (bars, boîtes de nuit …) qui y tolèrent l’usage de drogue sont concernés par cet article.

La création, l’entretien d’une dépendance

Article 3§3 de la loi de 1921 : « Seront punis des peines prévues à l’article 2bis, et selon les distinctions qui y sont faites, les praticiens de l’art de guérir, de l’art vétérinaire ou d’une profession paramédicale qui auront abusivement prescrit, administré ou délivré des médicaments contenant des substances soporifiques, stupéfiantes ou psychotropes de nature à créer, entretenir ou aggraver une dépendance ».

Article 3§4 de la loi de 1921 : « Ne peuvent être sanctionnés, en vertu du paragraphe précédent, les traitements de substitution dispensés par un praticien de l’art de guérir. On entend par traitement de substitution : « tout traitement consistant à prescrire, administrer ou délivrer à un patient toxicomane des substances stupéfiantes sous forme médicamenteuse, visant, dans le cadre d’une thérapie, à améliorer sa santé et sa qualité de vie, et à obtenir si possible le sevrage du patient ».

Un arrêté royal 19 mars 2004 (dernière mise à jour : 21 novembre 2006) réglemente davantage les traitements de substitution. Le but est de s’assurer du suivi de ces traitements, de l’enregistrement des patients et de mettre fin aux doubles prescriptions. Par ailleurs, les médecins qui prescrivent les traitements de substitution (méthadone et parfois buprénorphine commercialisé sous le nom de Subutex) et qui s’occupent de plus de deux patients simultanément, devront soit suivre une formation spécifique à la prise en charge d’usagers de drogue par traitement de substitution soit avoir une expertise en la matière.
Tout médecin qui prescrit des traitements de substitution à plus de deux patients simultanément doit être enregistré auprès d’un centre d’accueil agréé, d’un réseau de prise en charge pour usagers de drogue agréé ou d’un centre spécialisé agréé. Le centre d’accueil, le réseau de prise en charge pour usagers de drogue ou le centre spécialisé communique sans délai cet enregistrement à l’Institut Pharmaco-Epidémiologique Belge (IPhEB), qui le communique ensuite sans délai à la Direction générale Médicaments du Service public fédéral Santé publique et à la commission médicale compétente.

La récidive

Article 5 de la loi de 1921 : « En cas de récidive dans le délai de cinq ans après une condamnation du chef d’une infraction à la présente loi ou aux arrêtés pris en exécution de celle-ci, les peines correctionnelles pourront être portées au double et les peines criminelles augmentées conformément à l’article 54 du code pénal ».

Les peines seront donc plus lourdes en cas de récidive, c’est-à-dire lorsqu’une personne commet une deuxième infraction après une condamnation pénale.

La conduite d’un véhicule sous l’influence d’alcool ou de produits stupéfiants

Le conducteur d’un véhicule peut être contrôlé afin de vérifier s’il a consommé de l’alcool mais aussi des drogues illégales.
La loi qui permet d’utiliser des tests salivaires afin de détecter une éventuelle consommation de drogue par des conducteurs est entrée en vigueur depuis le 1er octobre 2010 (Loi relative à l’introduction de tests salivaires en matière de drogues dans la circulation).
Les tests salivaires détectent le THC (composant actif du cannabis, du haschisch et de la marijuana), les amphétamines (speed) et méthamphétamines (XTC), la morphine, l’héroïne, la codéine, la cocaïne, le crack et le free base.
L’Arrêté Royal du 27 novembre 2015 portant exécution de la loi relative à la police de la circulation routière, coordonnée le 16 mars 1968, en ce qui concerne l’analyse salivaire et le prélèvement sanguin dans le cadre de la conduite sous l’influence de certaines substances psychotropes ainsi que l’agrément des laboratoires fixe les modalités du prélèvement sanguin et de l’analyse de salive, qui s’effectuent après un test salivaire positif.

La procédure de contrôle d’un conducteur par la police comprend trois grandes étapes :

  • 1ère étape : Le check-list de signes extérieurs.
    La check-list standardisée est utilisée afin de déterminer si le conducteur présente les signes extérieurs d’un usage récent de drogue(s). Les tests de psychomotricité qui prenaient beaucoup de temps ont été abolis. L’évaluation des caractéristiques extérieures peut déjà se faire en abordant la personne. La présence d’au moins trois caractéristiques de la check-list est considérée comme indicatrice d’un usage récent de drogue(s).
  • 2ème étape : Le test salivaire.
    Le conducteur reçoit un appareil avec lequel il doit frotter sa langue plusieurs fois. L’appareil indique ensuite si une drogue a été utilisée et laquelle. Contrairement au test urinaire le test salivaire est facile et rapide à effectuer.
  • 3ème étape : L’analyse de la salive.
    La police devra prélever un échantillon de salive si le test salivaire s’avère être positif. Cet échantillon sera ensuite analysé en laboratoire.

Les services de police peuvent aussi procéder à :

1° Un prélèvement d’urine, s’il y a des signes extérieurs d’usage de drogue.

On peut détecter la prise de drogue dans l’urine :
– jusqu’à 3 mois pour le cannabis lorsqu’il y a une consommation régulière ;
– de 1 à 5 jours pour la cocaïne, les amphétamines ;
– de 2 à 7 jours pour la codéine, les opiacés ;
– de 1 à 4 jours pour l’héroïne, la morphine, l’XTC, la kétamine ;
– de 1 à 10 jours pour le LSD ;
– de 6 à 12 heures pour l’alcool.

2° Une prise de sang, si le test d’urine est positif.

Refuser d’effectuer ces tests ou prélèvements est une infraction également punie par la loi. (Loi du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière – dernière mise à jour : 21 avril 2023).

Le refus de visite, d’inspection ou de prise d’échantillon

Article 8 de la loi de 1921 : « Seront punis (…), ceux qui se sont refusés ou opposés aux visites, inspections ou à la prise d’échantillons auxquelles il est procédé par les mêmes agents (et les membres du personnel contractuel ou statutaire), lorsque celles-ci concernent les substances mentionnées à l’article 2bis (ou à l’article 2quater) ».

Refuser un contrôle d’urine constitue donc une infraction.

Circonstances aggravantes

La loi prévoit une série de circonstances aggravantes. Ce sont des éléments objectifs qui entraînent un accroissement de la gravité des faits.

1° Les circonstances aggravantes en cas de détention de cannabis.
La directive du 25/01/2005 prévoit qu’il y aura des poursuites systématiques pour une détention de cannabis si cette détention est accompagnée de circonstances aggravantes stipulées dans l’article 2bis de la loi du 24 février 1921 (voir infra, 2 à 4) ou d’un trouble de l’ordre public.

Les troubles de l’ordre public sont (pont 3 de la directive) :
– La détention de cannabis dans un établissement scolaire ou similaires ou dans ses environs immédiats (arrêt de transport en commun, parc proche d’une école …) ;
– La détention de cannabis en prison ou dans une institution de protection de la jeunesse ;
– La détention « ostentatoire » dans un lieu public ou accessible au public (gare, poste, hôpital, CPAS …).

Lors d’un rassemblement de masse (festival, concert …), le procureur du Roi concerné pourra diffuser une directive particulière et provisoire, motivée par les circonstances.

2° Les circonstances aggravantes en fonction des conséquences sur la victime (article 2 bis de la loi de 1921) :
– Si l’usage de substances spécifiées qui a été fait à la suite des infractions, a causé à autrui, soit une maladie paraissant incurable, soit une incapacité permanente de travail personnel, soit la perte de l’usage absolu d’un organe, soit une mutilation grave ;
– Si l’usage qui a été fait des substances spécifiées à la suite des infractions, a causé la mort.

3° Les circonstances aggravantes en fonction de l’âge des victimes (article 2 bis de la loi de 1921)

La durée de la peine sera différente :
– Si les infractions ont été commises à l’égard d’un enfant âgé de moins de 12 ans accomplis ;
– Si les infractions ont été commises à l’égard d’un mineur âgé de plus de 12 ans accomplis et de moins de 16 ans accomplis ;
– Si les infractions ont été commises à l’égard d’un mineur âgé de 16 ans accomplis.

4° Les infractions liées à une association (article 2 bis de la loi de 1921) :
– Si elles constituent des actes de participation à l’activité principale ou accessoire d’une association ;
– Si elles constituent des actes de participation en qualité de dirigeant à l’activité principale ou accessoire d’une association.

Autres informations contenues dans la loi

Liste des substances interdites

Les Annexes I à V de l’Arrêté royal réglementant les substances stupéfiantes, psychotropes et soporifiques (voir à partir de la page 88167) détaille la liste des produits stupéfiants et définit les modalités de répression du trafic de substances soporifiques et stupéfiantes.
Il énumère la liste des substances illicites. Cette liste contient des produits aussi divers que le cannabis, sa résine et sa teinture, la feuille de coca et la cocaïne, l’opium et certains de ses alcaloïdes (morphine…) ou ses dérivés semi-synthétiques (héroïne…) ou divers stupéfiants synthétiques comme la méthadone.

Quelques définitions insérées dans la loi

  • On entend par usage problématique : « un usage qui s’accompagne d’un degré de dépendance qui ne permet plus à l’utilisateur de contrôler son usage, et qui s’exprime par des symptômes psychiques ou physiques (article 11 de la loi de 1921).
  • On entend par nuisances publiques : « les nuisances publiques visées à l’article 135, §2, 7°, de la nouvelle loi communale. Conformément à l’article 3.5.g de la Convention de 1988 contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotrope, est considérée comme une nuisance publique, la détention de cannabis commise dans une institution pénitentiaire, dans un établissement scolaire ou dans les locaux d’un service social, ainsi que dans leur voisinage immédiat ou dans d’autres lieux fréquentés par des mineurs d’âge à des fins scolaires, sportives ou sociales » (article 11 de la loi de 1921).

Les lieux où les policiers peuvent pénétrer sans mandat

« Les officiers de police judiciaire et les fonctionnaires ou agents désignés à cette fin peuvent visiter les officines, magasins, boutiques et lieux quelconques affectés à la vente ou à la délivrance des substances visées dans la présente loi, pendant les heures où ils sont ouverts au public. Ils peuvent à toute heure, visiter les locaux qui servent à la fabrication, à la préparation, à la conservation ou à l’entreposage de ces substances. Ils sont investis des mêmes pouvoirs à l’égard des locaux où il est fait usage, en présence de mineurs d’âge, des substances visée (article 6 bis de la loi de 1921).

« Ils peuvent visiter, entre 5 heures du matin et 9 heures du soir, sans avertissement préalable, tous les lieux où les substances visées dans la présente loi sont vendues, délivrées à titre onéreux ou non, fabriquées, préparées, conservées ou entreposées, ou autres lieux soumis à leur contrôle (—) même si ceux-ci ne sont pas accessibles au public » (article 7 de loi de 1921).

Divulgation de l’identité des auteurs d’infraction

« Ceux qui révèlent aux autorités, avant ou après le commencement des poursuites, les auteurs d’infraction en matière de drogue ou l’existence de celle-ci, peuvent être exemptés de peine ou voir celle-ci diminuée » (article 6 de la loi de 1921).

L’alcool

La Loi du 10 décembre 2009 portant des dispositions diverses en matière de santé (dernière mise à jour : 6 avril 2012) stipule (article 14) les règles suivantes :

  • Il est interdit de vendre, de servir ou d’offrir toute boisson ou produit ayant un titre alcoométrique acquis supérieur à 0,5 % vol aux jeunes de moins de seize ans ;
  • Il peut être exigé de toute personne qui entend acquérir des boissons ou d’autres produits à base d’alcool de prouver qu’elle a atteint l’âge de seize ans ;
  • Il est interdit de vendre, de servir ou d’offrir des boissons spiritueuses (comme défini à l’article 16 de la loi du 7 janvier 1998 concernant la structure et les taux des droits d’accise sur l’alcool et les boissons alcoolisées) aux jeunes de moins de dix-huit ans ;
  • Il peut être exigé de toute personne qui entend acquérir des boissons spiritueuses de prouver qu’elle a atteint l’âge de dix-huit ans.

Cette loi a été critiquée car elle opère une distinction entre les alcools obtenus par fermentation (bières, vins, mousseux…) et la boisson alcoolisée obtenue par distillation (kirsch, cognac, rhum, vodka, whisky, pastis, gin, liqueurs…) qui est obscure pour le consommateur lambda et encore plus un jeune.

Le principe est donc l’interdiction de la vente, du service et de l’offre de boissons alcoolisées aux jeunes de moins 18 ans. Une exception est prévue. La bière et le vin, y compris le vin mousseux, sont autorisés à partir de 16 ans. Les « pré-mixes » à base de bière auxquels a été ajouté un arôme de fruit, un autre produit ou une boisson non alcoolisée sont aussi autorisés à partir de 16 ans.

Partant, les boissons suivantes sont interdites aux jeunes en dessous de 18 ans :

  • Les « pré-mixes » à base de bière auxquels a été ajouté un (arôme de) spiritueux ;
  • Les bières qui sont étiquetées, présentées ou commercialisées avec une référence à un spiritueux ;
  • Les « pré-mixes » à base de vin auxquels ont été ajoutés d’autres boissons ou produits.

Cette réglementation implique également qu’un caissier, un serveur ou un commerçant peut demander à l’acheteur de présenter une pièce d’identité valable afin de contrôler son âge.

La loi initiale est la Loi relative à la protection de la santé des consommateurs en ce qui concerne les denrées alimentaires et les autres produits du 24-01-1977 (dernière mise à jour : 9 décembre 2022).
« Il est interdit de vendre, de servir ou d’offrir toute boisson ou produit ayant un titre alcoométrique acquis supérieur à 0,5 % vol aux jeunes de moins de seize ans.
Le responsable pour le compte duquel cette boisson ou ce produit a été vendu, servi ou offert peut également être tenu responsable en cas de non-respect de cette interdiction. Il peut être exigé de toute personne qui entend acheter ou consommer des boissons ou d’autres produits à base d’alcool de prouver qu’elle a atteint l’âge de seize ans. Il est interdit de vendre, de servir ou d’offrir des boissons spiritueuses comme définies à l’article 16 de la loi du 7 janvier 1998 concernant la structure et les taux des droits d’accise sur l’alcool et les boissons alcoolisées, aux jeunes de moins de dix-huit ans. Le responsable pour le compte duquel cette boisson a été vendue, servie ou offerte peut également être tenu responsable en cas de non-respect de cette interdiction. Il peut être exigé de toute personne qui entend acheter ou consommer des boissons spiritueuses de prouver qu’elle a atteint l’âge de dix-huit ans » (article 6).

Un Arrêté-Loi du 14 novembre 1939 (dernière mise à jour : 6 juin 2023) concerne la répression de l’ivresse. Il aborde la question de la vente aux mineurs en réprimant les vendeurs, pas les acheteurs.
« Est puni d’un emprisonnement de huit jours à un mois et d’une amende ou d’une de ces peines seulement, quiconque sert des boissons enivrantes à une personne manifestement ivre. Si celle-ci est âgée de moins de 18 ans, la peine est doublée » (article 4).

MAJ 2023




Déclaration politique drogues

Le 25 janvier 2010, la Conférence interministérielle Drogues a signé une déclaration conjointe s’intitulant « Une politique globale et intégrée en matière de drogues pour la Belgique ».

Les ministres et secrétaires d’état compétents dans cette matière ont donc signé un document sur la politique en matière de drogues en Belgique portant sur le tabac, l’alcool, la médication psycho-active et sur les drogues illicites qui devrait permettre d’entreprendre une politique drogue commune. Cette politique commune se veut fonder sur 4 éléments fondamentaux :

  • la prévention ;
  • la détection et l’intervention précoce ;
  • l’assistance y compris la réduction des risques ;
  • la répression.

L’un des points de départ de cet accord était la « Déclaration commune des Ministres de la Santé publique relative à l’accord de coopération pour une politique de drogues globale et intégrée » qui date du 24 juin 2002. Cette déclaration faisait suite aux principes contenus dans la note gouvernementale de 2001 intitulée : « Une politique globale et intégrée en matière de drogues ».

Cette déclaration commune affirme entre autres que la consommation de drogues est « une problématique de santé qui s’applique dans un large éventail de secteurs », comme l’enseignement, la santé publique, l’intégration sociale, le bien-être au travail, l’économie, la sécurité.

Elle précise aussi qu’une bonne politique en la matière « investit dans la prévention, la détection rapide des risques, l’intervention précoce de consommation des drogues », que les risques pour la santé par la consommation de drogues doivent être réduits et qu’emprisonner le consommateur de drogue doit être une dernière option.

En septembre 2008, la Cellule Générale de Politique en matière de Drogues a été créée suite à l’accord de 2002. Elle veille à la « politique globale et intégrée en matière de drogues » et exécute le travail préparatoire pour toutes les Conférences Interministérielles Drogues qui sont organisées au minimum une fois par an. La Conférence Interministérielle Drogues est présidée par le ministre fédéral de Santé publique et les ministres et secrétaires d’État compétents du gouvernement fédéral et des différentes communautés et régions y participent. Ils décident des mesures concrètes dans le cadre de la politique en matière de drogues.

Les tâches de la Cellule générale Drogues :

  • Suivre l’exécution de la Déclaration Commune et des différents piliers de la politique belge en matière des drogues – à savoir la prévention, la détection et intervention précoce, l’offre d’aide y compris la réduction des risques, et la répression ;
  • Suivre les points névralgiques dans l’offre de soins en matière de drogue ;
  • Finaliser un inventaire de l’offre de soins en matière de drogues ;
  • Développer une politique en matière d’alcool ;
  • Suivre le thème drogues.

Deux cellules de travail soutiennent les activités de la CGPD, une Cellule Politique de Santé Drogues et une Cellule Recherche et Information Scientifique.

Cinq groupes de travail ont été créés pour mettre en œuvre les priorités de la Cellule Générale Drogues telles que décidées par la Réunion Thématique Drogues de la CIM Santé Publique du 15 juin 2021,  pour la période 2021-2024 :

  • Groupe de Travail Alcool ;
  • Groupe de Travail Jeux de hasard ;
  • Groupe de Travail Salles de consommation de Drogues ;
  • Groupe de Travail Tabac.

Vous pouvez consulter les derniers documents publiés ici.

Consultez aussi la liste des lois et arrêtés royaux en matière de drogues.

MAJ 2023