L’anneau vaginal

L’anneau vaginal est un anneau en plastique souple qui est placé dans le vagin. Il contient une association d’hormones (œstrogène + progestatif). 

De quoi est-il composé ?

Il s’agit d’un anneau transparent, mince et souple de 5 centimètres de diamètre. C’est une méthode hormonale qui consiste à faire absorber les hormones contenues dans une pilule combinée (œstrogènes + progestatifs) à travers la paroi vaginale et non par le tube digestif (comme la pilule) ou par la peau (comme le patch contraceptif). L’anneau libère des hormones qui empêchent l’ovulation et épaississent le col de l’utérus.

Comment fonctionne-t-il ?

Il faut le placer dans le vagin (le plus haut possible) : il se glisse comme un tampon. Si vous ne le sentez pas, c’est qu’il tient bien et est bien placé. A la chaleur du corps, les hormones sont diffusées à travers la paroi vaginale et passent dans le sang.

  • Il faut le mettre le 1er jour des règles pour avoir une efficacité maximale, le même anneau reste en place pendant 3 semaines consécutives. Ensuite, au terme de ces 3 semaines, vous le retirez et vous le jetez.
  • Vous ne mettez rien pendant 7 jours, apparaîtront alors vos règles (l’action contraceptive de votre anneau continue à agir pendant ces 7 jours).
  • Au 8ème jour, vous replacez un nouvel anneau pour 3 semaines et ainsi de suite.
  • Vous avez la possibilité de le retirer pendant vos rapports sexuels pendant 3h maximum. Avant de le replacer, vous le rincez à l’eau froide (jamais à l’eau chaude !).
  • Il peut être expulsé (après un rapport sexuel, par exemple). S’il est expulsé, il faut le remettre en place. En revanche, s’il est expulsé depuis plus de 3h, vous devez prendre les mêmes précautions qu’après un oubli de pilule supérieur à 12h.

Comme tout moyen de contraception où il y a manipulation, il y a un risque de mauvaise utilisation.

Où l’acheter ?

En pharmacie avec une prescription médicale (vous bénéficiez aussi d’un remboursement pour ce contraceptif) : 30 à 39,57 € la boîte de 3 anneaux (= 3 mois de contraception). Les moins de 25 ans paient entre 5 et 6 €. Certaines mutuelles remboursent entre 30 et 40 € par an dans le cadre de l’assurance complémentaire. Les anneaux doivent être utilisés dans les 4 mois qui suivent leur achat.

Remarques

  • Vous n’y pensez que 2 fois par mois (pour le mettre et le retirer), ainsi vous êtes tranquille pour 3 semaines contrairement à la pilule ou au patch.
  • Son efficacité contraceptive est garantie même en cas de vomissement ou de diarrhée.
  • Vous le placez vous-même, vous n’avez pas besoin d’un gynécologue pour le faire.
  • Il peut y avoir des effets indésirables comme pour tous les autres contraceptifs hormonaux (maux de tête, seins douloureux…).
  • Il pourrait arriver que les partenaires sentent le contact de l’anneau pendant leurs rapports sexuels et considèrent qu’il est une gêne (ce n’est pas automatique).
  • Son prix est élevé.
  • Ne surtout pas oublier de le retirer après 3 semaines (car il ne diffuse plus d’hormones) ; si vous oubliez de le changer au-delà de 3 semaines, son efficacité n’est plus garantie. Remplacez-le dès que vous vous en rendez compte. Dans ce cas, il est préférable de demander conseil à votre médecin ou à un centre de planning familial et d’utiliser un préservatif entre-temps.

Voir aussi :

MAJ 2024




Le patch contraceptif

Le patch contraceptif est un contraceptif se présentant sous la forme d’un « timbre » autocollant d’environ 4 cm2, qui se colle sur la peau. Il diffuse deux hormones (l’estradiol et le progestatif) dans le sang à travers la peau.

De quoi est-il composé ?

Il est aussi efficace que la pilule. Il diffuse des hormones au travers de la peau, qui vont empêcher l’ovulation et épaissir le col de l’utérus. Il ressemble à un timbre. On l’achète en pharmacie avec une prescription médicale (il y a un remboursement pour ce contraceptif) : 1 boîte de 9 patchs (= 3 mois de contraception).

Comment fonctionne-t-il ?

Il faut coller le premier patch le premier jour des règles et en remettre un nouveau chaque semaine pendant 3 semaines.

Il ne faut absolument pas le placer au même endroit que le précédent pour que son efficacité soit maximale. Et surtout, ne jamais le placer sur la poitrine ni sur une partie du corps exposée au soleil. Par contre, on peut le coller sur son bras, son dos, son ventre, ses fesses… Pour que le patch adhère bien à la peau, celle-ci doit être nettoyée et parfaitement sèche ; il ne faut pas le déplacer au cours d’une même semaine.

Tout comme pour la pilule, la 4ème semaine, il faut faire une pause de 7 jours (= sans contraception) c’est-à-dire qu’on ne met pas de patch cette semaine-là. Pendant ces 7 jours, l’action contraceptive du patch est toujours active, il n’y a pas de risques de tomber enceinte pour autant qu’on replace un patch à la fin des 7 jours de pause (= le 8ème jour).

En cas d’oubli au moment du changement, on reste protégée pendant 48 heures. Si au terme d’une semaine, on oublie d’en placer un nouveau, il faut demander conseil à son médecin ou dans un centre de planning familial. Entre-temps, il faut utiliser un préservatif en plus d’un nouveau patch.

Où l’acheter ?

Le patch contraceptif s’achète en pharmacie avec une prescription médicale. Il est un peu plus cher que les autres moyens contraceptifs : de 25, 05 à 34,05 € pour une boîte de 9 patchs (pour les plus de 25 ans) et 7 € (pour les moins de 25 ans).

Remarques

  • Le patch est toujours efficace même en cas de vomissement ou de diarrhée (contrairement à la pilule).
  • Même si vous êtes en surpoids, vous pouvez utiliser le patch. Ce n’est que si vous avez plus de 90kg que l’action pourrait être moindre, parlez-en alors à votre médecin.
  • Le risque d’oubli est moindre par rapport à la pilule mais il faut quand même le changer 1 fois/ semaine.
  • Il n’y a pas de calendrier des jours où il faut changer de patch, il est donc important de tenir son agenda personnel.
  • Ne se décolle pas ni sous la douche, ni en transpirant, ni en nageant, cependant il faut faire attention aux crèmes qui favorisent le décollement du patch.
  • Le fait qu’il soit visible sur son corps permet de ne pas l’oublier.
  • Chez certaines personnes peut apparaître une irritation de la peau à l’endroit où le patch est placé.
  • Certaines personnes peuvent se plaindre de douleurs aux seins, maux de tête, nausées.

Voir aussi :

MAJ 2024




Le stérilet

Le stérilet appelé aussi DIU pour dispositif intra-utérin est le 2ème moyen de contraception le plus utilisé en Belgique après la pilule. Il est mis en place et retiré par un médecin. Ce dernier place le stérilet au niveau de l’utérus et non dans le vagin. Il est placé pour une durée maximale de 3 ou 5 ans mais on peut le faire enlever avant.

De quoi est-il composé ?

C’est une petite tige en plastique, qui a la forme d’un « T ». Il fait 3-4 cm de long. Il existe 2 types de stérilets : le stérilet en cuivre (qui contient un fil de cuivre) et le stérilet hormonal (qui est composé d’un réservoir contenant une hormone progestative).

Comment ça fonctionne ?

Le stérilet agit à plusieurs niveaux en fonction du type de stérilet utilisé.

Stérilet en cuivre

Ce stérilet est spermicide, ce qui signifie qu’il détruit les spermatozoïdes. Plus la surface du cuivre est grande, plus le stérilet est efficace. Il est très efficace, bon marché et ne contient pas d’hormone.

Stérilet hormonal

Ce stérilet contient une hormone progestative qui empêche les spermatozoïdes de franchir le col de l’utérus. Il a aussi comme effet de diminuer la paroi interne de l’utérus et donc de diminuer le volume et la durée des règles.

La pause du stérilet nécessite trois visites médicales :

  • la 1ère visite sert à réaliser un examen gynécologique complet ;
  • lors de la 2ème visite, le médecin place le stérilet au niveau de l’utérus ;
  • la 3ème est une visite de contrôle pour vérifier si le stérilet est bien en place.
    Ensuite, il faudra faire une visite annuelle de contrôle.

Où l’acheter ?

En pharmacie avec une prescription médicale. C’est un gynécologue qui devra le poser. Dans certains hôpitaux ou centres de plannings familiaux, ils ont déjà le matériel (des stérilets en stock).

Remarques

  • Son efficacité est garantie pendant 3 ou 5 ans ;
  • Son prix : le stérilet en cuivre coûte entre 17€ et 147,57 € et le stérilet hormonal de 118 à 148 € ;
  • Quelques inconvénients : les règles peuvent être plus abondantes et douloureuses ; le premier mois, des saignements peuvent apparaître ; le premier mois aussi le stérilet peut être expulsé (il faut alors voir un médecin) ;
  • Le stérilet ne rend pas stérile (contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire) ;
  • La prise d’anti-inflammatoires peut diminuer l’efficacité du stérilet.

Voir aussi :

MAJ 2024




Méthodes contraceptives

Si vous décidez d’avoir vos premières relations sexuelles, il faut penser à votre contraception et ce, de préférence avant le premier rapport, ce qui n’est pas toujours évident.

Adressez-vous alors à votre médecin, il vous conseillera au mieux et surtout il vous informera sur tous les moyens de contraception cités sur ce site et vous déciderez ensemble (et avec votre partenaire éventuellement) de la contraception qui conviendra le mieux.

De nombreux éléments peuvent intervenir dans ce choix : l’âge, l’état de santé, les relations sexuelles avec un ou plusieurs partenaires, le mode de vie qui permet de prendre un moyen contraceptif régulièrement ou non, les horaires, les effets secondaires des contraceptifs, le niveau d’efficacité, etc.

Il arrive que certains médecins prescrivent automatiquement la pilule comme contraceptif, qui est le moyen le plus utilisé, mais il existe un large choix de contraceptifs : stérilets, capote ou condom, patch, anneau vaginal, implant et piqûre contraceptive. N’hésitez donc pas à lui poser des questions, son rôle est aussi de vous informer. Si vous ne vous sentez pas à l’aise face à votre médecin (par exemple si c’est le médecin de famille), vous pouvez vous adresser à un centre de planning familial, une maison médicale et/ou à un·e gynécologue. Là aussi, réfléchissez au fait que vous vous sentez peut-être plus à l’aise avec un médecin femme et orientez votre choix en fonction de votre ressenti.

Il n’est pas nécessaire de subir un examen gynécologique avant de prendre un moyen de contraception, un simple rendez-vous chez un médecin, ou un gynécologue, suffit.

Choisir un moyen de contraception n’est pas irréversible, vous pouvez bien entendu en changer dès que vous le souhaitez. En effet, la contraception la mieux adaptée à une adolescente qui débute sa vie sexuelle ne sera pas forcement celle qui sera la mieux adaptée à une jeune femme mature ayant un enfant.

N’oubliez pas qu’en cas d’urgence, il existe la pilule du lendemain, le stérilet du lendemain et la pilule du « surlendemain ».

Pour être bien protégé, le mieux, c’est évidemment d’avoir une double protection c’est-à-dire de prendre à la fois un moyen de contraception pour éviter une grossesse (pilule, anneau vaginal…) et un préservatif pour éviter de contracter une IST (dont le SIDA) quand vous avez différents partenaires ou quand vous n’avez pas encore fait le test SIDA.

Voir aussi :

MAJ 2024




Que coûte la contraception ?

Les prix de la contraception varient en fonction du type de contraception utilisée et de l’âge de l’utilisatrice.

Tarifs pleins à titre indicatif, avant remboursement de l’INAMI (assurance maladie-invalidité)

Contraceptions hormonales

  • La pilule : de 7,91€ à 39,32€ (= 3 mois de contraception) – certaines pilules sont gratuites pour les moins de 25 ans ou les personnes bénéficiant du statut BIM (vérifiez auprès de votre mutuelle, ce statut dépend de vos revenus annuels).
  • Le patch : de 25,05€ à 34,05€ pour 9 patchs (= 3 mois de contraception) – 7€ pour les moins de 25 ans ou les personnes bénéficiant du statut BIM.
  • L’anneau vaginal : de 30€ à 39,57€ pour 3 anneaux (= 3 mois de contraception) – 5€ à 6€ pour les moins de 25 ans ou les personnes bénéficiant du statut BIM.
  • La piqûre contraceptive : Les injections contraceptives coûtent entre 9,05€ et 30€ par dose (protection pendant 3 mois).
  • L’implant : de 39,59€ à 145,59€ (= 3 ans de contraception) – 32€ pour les moins de 25 ans ou les personnes bénéficiant du statut BIM.

Les méthodes barrières

Contraception intra-utérine

  • Le stérilet au cuivre (sans hormones) : de 17€ à 147,57€ pour une durée de 5 ans. 0 à 35€ pour les moins de 25 ans ou bénéficiaires du statut BIM.
  • Le stérilet hormonal : de 118€ à 148€ (de 0€ à 39,50€ pour les moins de 25 ans ou bénéficiaires du statut BIM).

Contraception d’urgence

  • La pilule du lendemain (Justine, Levodonna, Norvelo, Postinor) : 8€ (boîte d’une pilule) – Elle est gratuite dans les centres de planning et depuis 2020, elle est très bien remboursée par les mutuelles pour toutes les femmes peu importe leur âge (gratuite ou coûtant moins de 1€).
  • La pilule du surlendemain (EllaOne) : 1 à 16€ et gratuit en planning familial.

Remboursement principal

La plupart de ces contraceptifs sont partiellement remboursés par l’INAMI. Renseignez-vous auprès de votre mutuelle.

Remboursement supplémentaire pour les moins de 25 ans

Depuis le 10 septembre 2020, les femmes de moins de 25 ans ont droit à un remboursement supplémentaire de l’INAMI (en plus du remboursement principal). L’INAMI intervient à raison de 3€ par mois pour la pilule, le patch, l’anneau vaginal, l’implant, le stérilet et la pilule du lendemain qui est gratuite pour les moins de 25 ans. Concrètement, lors de l’achat à la pharmacie, cette intervention supplémentaire est octroyée directement sur présentation de sa prescription médicale. Il est important d’être en ordre de mutuelle, sinon le pharmacien peut refuser le remboursement. Par an, les femmes quel que soit leur âge peuvent avoir un maximum de 40€ par an pour les moyens de contraception.

Sources légales :

Arrêté royal du 16 septembre 2013 fixant une intervention spécifique dans le coût des contraceptifs pour les bénéficiaires n’ayant pas atteint l’âge de 25 ans , et pour les bénéficiaires ayant droit à une intervention majorée

Voir aussi :

MAJ 2024




Contraception d’urgence

La contraception d’urgence peut être utilisée pour éviter une grossesse non désirée en cas d’oubli de votre moyen contraceptif, s’il y a eu un problème avec votre moyen contraceptif (déchirure du préservatif par exemple) ou si vous ne prenez aucun moyen contraceptif.

Les formes les plus connues sont la pilule du lendemain et la pilule du surlendemain, mais il existe aussi le stérilet du lendemain.

Gérer sa contraception n’est pas facile et avoir un rapport mal ou non protégé n’est jamais exclu (préservatif déchiré, pilule oubliée, mauvaise manipulation du contraceptif). Suite à ce rapport sexuel non protégé, vous avez des doutes et les questions commencent à se bousculer dans votre tête. Il est important de réagir rapidement et surtout de ne pas laisser le doute planer ou se dire qu’il n’y a aucun risque d’être enceinte (par exemple : vous êtes à la fin du cycle, vous étiez réglée quand vous avez eu un rapport non protégé).

La pilule du « lendemain » (Justine, Levodonna, Norvelo, Postinor)

De quoi est-elle composée ?

Elle est composée d’un comprimé à prendre le plus vite possible et au plus tard dans les 72 heures qui suivent une relation sexuelle non protégée. C’est une mini-pilule sans œstrogène. Il ne s’agit pas réellement de pilule du « lendemain » puisqu’elle est efficace dans les 72 heures.

Comment fonctionne-t-elle ?

La pilule du lendemain bloque ou retarde l’ovulation et évite donc la fécondation (il n’y a donc pas interruption de grossesse). Elle se présente sous la forme d’une pilule contenant une hormone, à prendre le plus vite possible après le rapport à risque et au plus tard dans les 72h (3 jours).

Si vous avez pris la pilule du lendemain, il est plus prudent de demander conseil au médecin ou dans un centre de planning familial afin de faire le point sur votre cycle menstruel et votre contraception.

Il est préférable d’attendre le premier jour des prochaines règles pour reprendre la pilule ou réutiliser le patch ou l’anneau vaginal. En effet, le cycle menstruel est perturbé puisque vous avez eu un rapport sexuel sans utiliser de moyen contraceptif et aussi par la prise de la pilule du lendemain. D’ailleurs, vous pouvez avoir de petits saignements (qui ne sont pas les règles) et aussi un retard de règles. Si le retard de règles est trop long, faites un test de grossesse ou consultez un médecin. Entre-temps (c’est-à-dire entre le moment où vous prenez la pilule du lendemain et l’arrivée des prochaines règles), il faut utiliser un préservatif lors des rapports sexuels jusqu’à ce vous repreniez votre contraception habituelle (le premier jour des prochaines règles). Si vous reprenez quand même votre contraception habituelle dès le jour suivant la prise de la pilule du lendemain, l’efficacité de votre contraceptif (que ce soit la pilule, le patch ou l’anneau vaginal) n’est pas garantie puisque votre cycle a été perturbé. Autrement dit, vous risquez d’être enceinte lors des rapports sexuels suivants.

Où l’acheter ?

Dès les premières heures qui suivent le rapport sexuel ou dès le lendemain, vous pouvez acheter la pilule du lendemain. Il faut agir rapidement, donc même se rendre dans une pharmacie de garde en dehors des heures d’ouverture habituelle des pharmacies. Elle est en vente libre dans les pharmacies et coûte environ 8€. Elle est gratuite pour les jeunes de moins de 25 ans, on peut donc l’acheter sans prescription médicale. Il faut juste être en ordre de mutuelle pour être remboursé.

Vous pouvez également vous présenter dans un centre de planning familial pour obtenir la pilule du lendemain, ils vous la délivreront gratuitement à condition qu’ils en aient en stock. Dans un centre de planning familial, vous bénéficierez aussi de toute l’information sur la contraception d’urgence et sur la contraception ordinaire.

Remarques

  • Vous pouvez avoir des nausées, maux de tête, maux de ventre, saignements peu abondants. Si vous vomissez dans les 3h qui suivent la prise du comprimé, il faut immédiatement en reprendre un autre.
  • Il s’agit là d’une contraception d’urgence, et non pas d’une contraception normale. Il ne faut donc pas y avoir recours systématiquement.
  • La pilule du lendemain ne protègera pas d’une éventuelle grossesse lors des rapports sexuels suivants, il faudra donc s’abstenir ou utiliser un préservatif avant la venue des règles suivantes.
  • En aucun cas, elle ne protège des IST (dont le SIDA).

Le stérilet « du lendemain » (Le dispositif intra-utérin au cuivre)

De quoi est-il composé ?

Il s’agit en fait du stérilet « normal » en cuivre qui peut aussi être utilisé comme contraception d’urgence en cas de rapport non protégé, si le délai de 72h (3 jours) est dépassé et qu’il est alors inutile d’utiliser la pilule du lendemain. Il est efficace à 99%.

Comment fonctionne-t-il ?

Il doit être placé, dans les 3 à 5 jours maximum, qui suivent le rapport non protégé. Pour le stérilet, vous avez donc un délai plus long que pour la pilule du lendemain. Vous pourrez le faire retirer par le médecin lors de vos prochaines règles ou le garder pendant 5 ans comme moyen contraceptif (= durée maximale du stérilet).

EllaOne : la pilule du « surlendemain »

De quoi est-elle composée ?

C’est un comprimé blanc, un contraceptif féminin d’urgence, à prendre, au plus tard, dans les 5 jours qui suivent une relation sexuelle non protégée ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive. Elle est composée d’une molécule appelée ulipristal acétate.

Comment ça fonctionne ?

EllaOne empêche la grossesse en interférant avec l’ovulation. Le comprimé se prend par voire orale, le plus rapidement possible et au plus tard dans les 5 jours (120 heures) d’un rapport non protégé, pendant ou en dehors des repas. Plus la pilule est prise rapidement après une prise de risque, plus les risques de grossesse non désirée diminuent. Vous pouvez prendre cette pilule à n’importe quel moment de votre cycle menstruel. Si vous vomissez la pilule, il faut en reprendre une autre dans les 3h qui suivent la 1ère prise.

Quelques effets indésirables sont à prévoir dans certains cas, tels que des douleurs abdominales (mal au ventre) et des troubles de la menstruation (problèmes en ce qui concerne les règles). Il faut aussi vérifier que vous n’êtes pas allergique aux produits qui la composent (ulipristal acétate).

Où l’acheter ?

EllaOne est en vente libre en pharmacie, comme la « pilule du lendemain » depuis avril 2015. Elle coûte 16€ pour les moins de 25 ans et 25€ pour les autres.

Voir aussi :

MAJ 2024