Droits des enfants : adresses

Bureau de l’Organisation international du travail pour l’Union européenne et les pays du Benelux
Boulevard du Régent, 37-40
1000 Bruxelles
Tél. : 02/736.59.42
brussels@ilo.org
https://www.ilo.org/belgium
Soutient et protège le travail décent pour tous, y compris les enfants.

Child Focus
Avenue Houba de Stooper, 292
1020 Laeken
Tél. : 116.000 (n° gratuit d’urgence accessible 24h/24) – 02/475.44.11 – +3222/475.44.99 (depuis l’étranger)
116000@childfocus.org
https://childfocus.be
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Child Focus prévient et lutte contre la disparition et l’exploitation sexuelle d’enfants.

Coordination des ONG pour les droits de l’enfant
Avenue Emile de Beco, 109
1050 Ixelles
Tél. : 02/223.75.00
info@lacode.be
http://www.lacode.be
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La CODE est un réseau d’associations qui a pour objet de développer une action de promotion et de défense des droits de l’enfant en Belgique.

Défense des enfants International – ECPAT Belgium
Quai des Charbonnages, 62
1080 Molenbeek
Tél. : 02/203.79.08
info@defensedesenfants.be
http://www.defensedesenfants.be
Veille à ce que la Belgique respecte les engagements qui découlent de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant. L’ONG reçoit toute information faisant état d’une inadéquation de la législation belge ou de pratiques étatiques avec la Convention et effectue toute interpellation nécessaire au respect de celle-ci.

Délégué général aux droits de l’enfant
Rue de Birmingham, 66
1080 Molenbeek
Tél. : 02/223.36.99
dgde@cfwb.be
www.defenseurdesenfants.be
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Veille à la sauvegarde des droits et des intérêts des enfants (toute personne âgée de moins de dix-huit ans).
Le Délégué général peut notamment informer des droits et intérêts des enfants et assurer la promotion des droits et intérêts de l’enfant ; vérifier l’application correcte des législations et des réglementations qui concernent les enfants ; recommander au Gouvernement, au Parlement et à toute autorité compétente à l’égard des enfants toute proposition visant à adapter la réglementation en vigueur en vue d’une protection plus complète et plus efficace des droits et intérêts des enfants ; recevoir les informations, les plaintes ou les demandes de médiation relatives aux atteintes portées aux droits et intérêts des enfants ; mener, à la demande du Parlement, des investigations sur le fonctionnement des services administratifs de la Communauté française concernés par cette mission.

Ecoute Enfants
Tél. : 103 (gratuit et anonyme) du lundi au dimanche de  10h à minuit
http://www.103ecoute.be
Facebook
Répond aux questions des enfants, des adolescents ou voulant se confier parce qu’ils éprouvent des difficultés, se sentent en danger…

Fédération des Équipes SOS-Enfants
Chaussée de Charleroi, 4
1471 Loupoigne
Tél. : 067/77.26.47
federation@sosenfants.be
http://www.federationsosenfants.be/equipes_b.html
Adresses des équipes SOS-Enfants en Belgique francophone assurant la prévention et le traitement des situations de maltraitance d’enfants. Cette fédération soutient leur modèle original d’intervention. Elle veille également à mener la lutte nécessaire pour obtenir les moyens d’une politique tournée vers l’enfance.

Infor Jeunes
Chaussée de Louvain, 339
1030 Schaerbeek
Tél. : 02/733.11.93
Uniquement le jeudi de 13h30 à 17h : Rue Rossini, 16
1070 Anderlecht
Uniquement le mercredi de 13h30 à 17h : Chaussée de Wemmel, 100
1090 Jette
Tél : 02/422.31.29 (uniquement le mercredi)
inforjeunes@jeminforme.be
https://www.jeminforme.be/
Informations généralistes sur les droits des enfants, adresses des centres d’information spécialisés, des services d’actions en milieu ouvert.

Jeunesse et droit
Rue Charles Steenebruggen, 12
4020 Liège 2
Tél. : 04/342.61.01
jdj@skynet.be
http://www.jdj.be
Edite la revue juridique « Le Journal du droit des jeunes », réalise des animations et des formations ayant trait au Droit des jeunes.

Ligue des droits de l’enfant
Hunderenveld, 705 (Entrée via l’Avenue du Roi Albert)
1082 Bruxelles
Tél. : 02/465.98.92
contact@liguedroitsenfant.be
http://www.liguedroitsenfant.be
La Ligue des Droits de l’Enfant a pour but de combattre l’injustice et toute atteinte arbitraire aux droits de l’enfant ainsi que de veiller au respect des droits des enfants tels que décrits, entre autres, dans la Convention relative aux droits de l’enfant et les textes internationaux relatifs aux droits de l’Homme.

Ligue des droits humains
Boulevard Léopold II, 53
1080  Molenbeek
Tél. : 02/209.62.80
ldh@liguedh.be
http://www.liguedh.be
Sensibilise le public au respect des droits humains fondamentaux (violences institutionnelles, accès à la justice, respect des minorités, droit des femmes, droit des enfants…), interpelle le pouvoir politique et propose des formations pour adultes, crée des outils pédagogiques et de formations à l’attention des acteurs de l’éducation.

Ligue des familles
Avenue Emile de Béco, 109
1050 Ixelles
Tél. : 02/507.72.11
info@liguedesfamilles.be
http://www.liguedesfamilles.be
Facebook
La Ligue des familles œuvre en faveur d’une société adaptée aux réalités des familles, qui prend en compte les attentes des parents. Dans ce but, la Ligue des familles mène des actions citoyennes et politiques impactant les normes législatives et sociales. Elle offre des services facilitant le quotidien des parents et édite des magazines d’expertise sur les sujets qui permettent de mieux vivre la parentalité au quotidien et alimentent le débat sur les sujets de société plus larges.

Maintenant j’en parle
https://www.maintenantjenparle.be/
Tchat d’aide aux victimes mineurs d’abus sexuels.
Du lundi au vendredi de 18h à 21h.

Ministère de la Fédération-Wallonie-Bruxelles – Administration générale de l’aide à la jeunesse et du centre pour mineurs dessaisis
Espace 27 Septembre Boulevard Léopold II, 44
1080 Bruxelles
Tél. : 02/413.30.00
agaj@cfwb.be
http://www.aidealajeunesse.cfwb.be
Accompagnement personnalisé aux enfants et aux jeunes en difficulté, en danger ou en conflit avec la loi, ainsi qu’à leur famille. Cet accompagnement consiste en des actons de prévention, d’aide ou de protection.

Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse (OEJAJ)
Boulevard Léopold II, 44
1080 Molenbeek
Tél.: 02/413.37.65
observatoire.enfance-jeunesse@cfwb.be
http://www.oejaj.cfwb.be
Intégré dans le Secrétariat général du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse est un service transversal de recherche, d’analyse, d’évaluation des politiques publiques et d’aide à la décision publique. Il est également chargé d’accompagner la mise en œuvre du Plan d’action des droits de l’enfant et de mener des actions d’information et de communication en matière de droits des enfants et des jeunes. L’Observatoire a aussi pour mission d’émettre des avis sur toute question relative aux matières qu’il traite.

Office de la naissance et de l’enfance (administration centrale)
Chaussée de Charleroi , 95
1060 Saint-Gilles
Tél. : 02/542.12.11
info@one.be
Formulaire de contact
http://www.one.be
Facebook
Organisme de référence en Fédération Wallonie-Bruxelles pour toutes les questions à l’enfance, aux politiques de l’enfance, à la protection de l’enfant et de son ou ses (futurs) parents, à l’accompagnement médico-social de l’enfant et de son ou ses (futurs) parents, au soutien à la parentalité et à l’accueil de l’enfant en dehors de son milieu familial.

Organisation des Nations Unies-ONU Centre régional d’information pour l’Europe occidentale
Résidence Palace Rue de la Loi, 155, Bloc C2
1040 Etterbeek
Tél. : 02/788.84.54
benelux@unric.org
http://www.unric.org/fr/
Droits de l’homme y compris de l’enfant dans le monde

SOS enfants ULB – Centre hospitalier universitaire Saint-Pierre
Rue Haute, 322
1000 Bruxelles
Tél. : 02/535.34.25 (équipe Sos Enfants) – 02/535.31.11 (n° de l’hôpital)
sosulb@ulb.be
http://sos-enfants.ulb.be/fr
Service spécialisé pour enfants maltraités

SOS-Enfants – Cliniques universitaires Saint-Luc
Avenue Hippocrate, 10
1200 Woluwé-Saint-Lambert
Tél. : 02/764.20.90 – 02/764.20.89 (permanence pour toute nouvelle demande tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 10h à 11h et de 14h à 15h)
sos-enfants@saintluc.uclouvain.be
http://www.saintluc.be/services/medicaux/psy-infanto-juvenile/sos-enfants.php
Service spécialisé pour enfants maltraités

Unicef Belgique
Rue Picard, 7 bte306
1000 Bruxelles
Tél. : 02/230.59.70
info@unicef.be
http://www.unicef.be
Organisation consacrée aux droits des enfants et des adolescents, y compris les plus exclus. 5 axes prioritaires : l’éducation, la santé, y compris la santé mentale, la pauvreté et la protection sociale et la protection contre les violences.

Voir aussi :

 MAJ 2024




Sites sur les droits

Amnesty international
Apres
Atelier d’éducation permanente pour personnes incarcérées (ADEPPI)
Atelier des droits sociaux
Avocats sans frontières (ASF)
Belgilex (banque carrefour de la législation)
Chambre d’arbitrage et de médiation
Chambre nationale des huissiers de justice
Collectif contre les violences familiales et l’exclusion
Collège des Cours et Tribunaux
Comité belge pour l’Unicef
Commission nationale pour les droits de l’enfant
Cour d’appel
Cour d’assises
Cour de cassation
Cour du travail
Conseil d’état
Conseil supérieur de la Justice
Cour constitutionnelle
Défense des enfants international
Délégué Général aux droits de l’enfant
Démocratie Plus
Droit de la jeunesse
Droits de l’enfant
Droits quotidiens
EUR-Lex (droit de l’Union européenne)
Fédération royale du notariat belge
Fondation pour l’assistance morale aux détenus (FAMD)
Fugue.be
Gallilex (droit et réglementation de la Communauté française)
Jeunesse et droit
Juportal (base de données publique de la jurisprudence belge)
Juridict (banque de données de la jurisprudence du Conseil d’Etat)
Justice de paix
Justice en ligne
Justel (banque de données index législatif, législation consolidée et archives)
Justifit (plateforme de mise en relation entre avocats et justiciables)
Législation belge (lois, arrêtés, circulaires, codes, décrets, ordonnances et mises à jour consolidées)
Ligue des droits humains
Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Aide à la jeunesse
Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Coordination de l’aide aux victimes de maltraitance
Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse
Moniteur belge
Observatoire des violences policières en Belgique
Observatoire international des prisons section belge
Ordre des avocats Barreau de Bruxelles
Ordre des barreaux francophones et germanophones de Belgique
Parolesdados.be
Plate-forme mineurs en exil
Portail du droit belge
Portail du pouvoir judiciaire en Belgique

Portail e-Justice européen
Reflex (base de données de législation du Conseil d’État)
Réglementation pénitentiaire
Relais enfants-parents
Senlex (Constitution et principales normes institutionnelles, extraits de travaux parlementaires préparatoires, jurisprudence de la Cour constitutionnelle et avis du Conseil d’État)
Service d’aide sociale aux justiciables arrondissement judiciaire de Bruxelles (SLAJ-V)
Services agréées de l’aide à la jeunesse
Service droit des jeunes
Service public fédéral Justice
Tribunal de l’entreprise
Tribunal de police
Tribunal de première instance
Tribunal du travail
Wallex (base de données juridiques de la région Wallonne)

Voir aussi :

MAJ 2024




En cas d’infraction, que peut-il se passer?

Si vous êtes contrôlé par la police, fouillé, arrêté, perquisitionné, il est important que vous connaissiez vos droits. Comprendre quels sont vos droits mais aussi ceux de la police et leurs limites est essentiel pour éviter les malentendus ou constater les éventuels abus.

La Ligue des humains (LDH), percevant qu’il existe des abus dans les actions policières, a créé un site web permettant aux victimes de violences policières ou aux policiers témoins de raconter anonymement leur histoire : https://policewatch.be

La LDH entend en effet avoir une vision globale et réelle des abus de l’autorité policière et souhaite ainsi faire évoluer les politiques publiques.

Le contrôle d’identité

Le contrôle d’identité sert à vérifier l’état civil d’une personne, c’est-à-dire ses nom(s), prénom(s) et adresse. Les policiers peuvent obliger quelqu’un à donner sa carte d’identité si la personne a plus de 15 ans. Les jeunes de moins de 15 ans ne sont pas obligés d’avoir leur carte d’identité sur eux. Seul un policier en civil (s’il a justifié son statut) ou en uniforme peut contrôler l’identité d’une personne (donc pas un gardien privé ou un vigile).

Ce contrôle ne peut pas le faire sans motif raisonnable :

  • Arrestation ;
  • Flagrant délit d’infraction, tentative d’infraction ;
  • Trouble de l’ordre public, personne recherchée, comportement suspect ;
  • Pour maintenir l’ordre public ;
  • Avant d’entrer dans un lieu où l’ordre public est menacé ou participer à un rassemblement public qui présente une menace pour l’ordre public ;
  • Pour faire respecter la loi sur les étrangers et contrôler d’éventuels sans-papiers ;
  • Franchissement d’une frontière extérieure de l’espace Schengen (aéroport, port, terminal Eurostar…).

En dehors de ces cas prévus par la loi, les policiers ne sont pas autorisés à réclamer la présentation de la carte d’identité. Le contrôle de « routine » souvent mis en avant par les policiers n’est pas une justification suffisante. Cependant, les policiers ne sont pas obligés d’expliquer les raisons pour lesquelles ils contrôlent quelqu’un. Il est même possible de se faire contrôler plusieurs fois par jour. Une fois la vérification de l’identité terminée, les fonctionnaires de police doivent remettre immédiatement la carte d’identité à son propriétaire.

La fouille

La police peut vous fouiller dans certains cas mais vous pouvez aussi être fouillé superficiellement par d’autres personnes qualifiées pour le faire : des gardiens de sécurité qui donnent accès à un lieu, des gardiens à la sortie d’un magasin, des agents de sécurité d’une société de transport, des douaniers, des fonctionnaires compétents avant que vous preniez l’avion, des agents de sécurité de l’Office des étrangers.

Les policiers ne sont pas obligés de vous expliquer les raisons précises de la fouille. Plusieurs types de fouilles existent :

  • La fouille de sécurité : palpation du corps, des vêtements, des bagages. Elle peut se faire suite à un contrôle d’identité, à une arrestation, s’il y a menace pour l’ordre public ou pour vérifier que la personne n’a pas d’arme ou d’objet dangereux. Elle doit, en principe, être effectuée par une personne du même sexe. Elle peut durer au maximum une heure. Les policiers ne peuvent pas vous demander de vider vos poches ou votre sac.
  • La fouille à corps : avant la mise en cellule au commissariat, cette fouille peut avoir lieu si vous êtes soupçonné d’avoir commis une infraction, si la police pense que vous avez sur vous des pièces à conviction ou des preuves d’un crime ou d’un délit. Elle doit se faire dans un lieu discret et peut aller jusqu’au déshabillage complet.
  • L’exploration corporelle : doit être faite obligatoirement par un médecin sur mandat de justice.
  • La fouille judiciaire : elle se différencie des autres fouilles par son caractère judiciaire. Cela signifie qu’elle s’effectue quand une infraction a été constatée ou qu’il y a présomption suffisante d’infraction ou si vous faites l’objet d’une arrestation judiciaire. C’est la recherche de preuves relatives aux infractions. La police ne peut vous fouiller à corps ou effectuer une fouille judiciaire que si elle a des indices sérieux (par exemple, si on a trouvé de la drogue sur vous). Elle peut durer au maximum six heures, le temps maximal pour organiser la fouille, vous amener au commissariat. Les policiers peuvent vous demander de vider vos poches. Si vous refusez, ils insisteront et utiliseront éventuellement la force.

En principe, la police ne peut fouiller au hasard toutes les personnes qui descendent d’un train ou d’un avion, pour rechercher de la drogue par exemple. Pour cela, ils doivent avoir avant la fouille des indices sérieux. Ce type de fouille pourrait donc être abusif mais certains juges se montrent tolérants avec ce type de méthode.

La fouille d’un véhicule peut se faire :

  • Sur mandat du juge d’instruction ;
  • Sans mandat, lorsqu’un véhicule est sur la voie publique ou en stationnement, dans un lieu public ou accessible au public et que les policiers recherchent des objets dangereux et soupçonnent une infraction à la loi. Rien n’oblige les policiers à vous donner les raisons précises de cette fouille.

Les tests ADN, tests salivaires et tests d’haleine

Tests ADN

Des tests ADN peuvent être faits dans le cadre d’une enquête judiciaire sur une personne ayant atteint l’âge de seize ans contre laquelle il existe des indices de culpabilité, ou qui présente un lien direct avec l’affaire.

Le procureur du roi demande à un officier de police ou un médecin d’effectuer un frottis buccal ou un prélèvement de bulbes pileux. Pour un prélèvement de sang, il faut obligatoirement un médecin.

Pour les faits punissables de moins de 5 ans d’emprisonnement, l’accord écrit de la personne est nécessaire.

Pour des faits punissables d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement ou d’une peine plus lourde, l’accord de la personne n’est pas requis. Le test ADN peut être exécuté sous la contrainte physique en cas de refus. Dans ce cas, le prélèvement de sang est interdit.

Si la personne visée n’a pas atteint l’âge de dix-huit ans, elle doit se faire accompagner par au moins un de ses parents, par un avocat ou par une autre personne majeure de son choix.

Tests salivaires

Un test salivaire peut être imposé à :

  • l’auteur présumé d’un accident de roulage ou à toute personne qui a pu contribuer à le provoquer, même si elle en est la victime ;
  • toute personne qui, dans un lieu public, conduit un véhicule ou accompagne un conducteur en vue de l’apprentissage ;
  • toute personne qui, dans un lieu public, s’apprête à conduire un véhicule ou s’apprête à accompagner un conducteur en vue de l’apprentissage.

En cas de refus du test sans motif légitime, la personne se verra imposer un retrait de permis pour une durée de douze heures. Avant d’être autorisé à conduire à nouveau un véhicule, elle devra se soumettre au test salivaire. Si la personne invoque un motif légitime pour refuser le test salivaire ou l’analyse de salive, les policiers devront se référer à un médecin pour juger du motif invoqué.

Test d’haleine

Un test d’haleine peut être imposé à tout conducteur de véhicule sur la voie publique. En effet, il est interdit de conduire ou de s’apprêter à conduire un véhicule en état d’ivresse.

C’est le taux d’imprégnation alcoolique qui devient punissable dès lors qu’un certain seuil est dépassé :

  • l’analyse de l’haleine mesure une concentration d’alcool d’au moins 0,22 mg/l.
  • l’analyse du sang révèle une concentration d’alcool d’au moins 0,5 gr/l

Il s’agit approximativement de deux verres d’alcool pour un homme et un verre et demi pour une femme. Cela dépend toutefois de nombreux autres facteurs : morphologie (poids, taille) si l’alcool est consommé à jeun ou pendant le repas, etc.

On ne peut pas le refuser. En cas de refus, vous serez automatiquement considéré comme étant « positif ».

Si les résultats se révèlent positifs, il sera procédé à une analyse plus précise de l’haleine ou à une prise de sang (en cas d’incapacité physique à souffler et/ou dans le cadre d’accident).

La convocation

Vous pouvez être convoqué par la police pour de nombreuses raisons plus ou moins graves. Il ne doit pas être précisé dans la convocation que vous serez entendu comme témoin, plaignant, suspect. Les raisons de la convocation ne doivent pas être précisées. Cependant, parfois, la convocation contient différentes informations (les faits sur lesquels les policiers veulent vous entendre, le fait que vous ne pouvez être obligé de vous accuser vous-même, etc.).

Il s’agit d’une invitation à vous présenter au commissariat. Vous n’êtes pas obligés d’y aller, mais en cas de refus un juge pourrait vous obliger à venir par un mandat d’amener.

Si la date de la convocation ne vous convient pas, il est possible de la reporter.

Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre choix (famille, ami,avocat, travailleur social). Toutefois, le policier n’est pas obligé d’accepter.

Le mineur interrogé comme suspect doit bénéficier de la présence d’un avocat, sans possibilité d’y déroger.

Le mineur victime ou témoin de certaines infractions, peut se faire accompagner par une personne de confiance majeure de son choix. Dans ce cas, la police peut refuser uniquement si un magistrat décide qu’il doit être interrogé seul.

Le mineur étranger non‐accompagné peut toujours être assisté par son tuteur à qui la police doit envoyer la convocation de son audition.

L’interrogatoire

La police fédérale peut convoquer quelqu’un pour interrogatoire. Il n’y a pas de durée maximale, fixée pour les interrogatoires. Cependant les procès-verbaux doivent mentionner les heures de début et de fin d’interrogatoire. Chacun a le droit de relire le procès-verbal et d’y faire apporter des modifications. La loi ne prévoit pas de durée maximale pour l’interrogatoire. La seule obligation est de vous présenter à un juge dans les 48 heures de votre arrestation. Si vous n’êtes pas en état d’arrestation, vous pouvez quitter le commissariat même pendant l’interrogatoire.

Depuis le 1er janvier 2012, une personne entendue par la police a des droits complémentaires grâce à la loi dite « Loi Salduz » :

Ces droits dépendent de la personne interrogée :

S’il s’agit d’une personne à laquelle aucune infraction n’est imputée (témoin, victime…)

La police doit l’informer des faits à propos desquels elle sera entendue et il lui est communiqué

1) qu’elle ne peut être contrainte de s’accuser elle-même ;

2) que ses déclarations peuvent être utilisées comme preuve en justice ;

3) qu’elle peut demander que toutes les questions qui lui sont posées et les réponses qu’elle donne soient actées dans les termes utilisés ;

4) qu’elle peut demander qu’il soit procédé à un acte d’information ou une audition déterminés ;

5) qu’elle peut utiliser les documents en sa possession, sans que cela puisse entraîner le report de l’interrogatoire, et qu’elle peut, lors de l’interrogatoire ou ultérieurement, demander que ces documents soient joints au procès-verbal d’audition ou au dossier.

S’il s’agit d’une personne suspectée d’avoir commis une infraction

La police doit l’informer des faits à propos desquels elle sera entendue et doit l’avertir des éléments suivants (en plus de ceux mentionnés ci-dessus) :

1) qu’elle va être auditionnée en qualité de suspect et qu’elle a le droit, préalablement à l’audition, de se concerter confidentiellement avec un avocat de son choix ou avec un avocat qui lui est désigné, et qu’elle a la possibilité de se faire assister par lui pendant l’audition, pour autant que les faits qui peuvent lui être imputés concernent une infraction qui est punissable d’une peine privative de liberté ; et, dans le cas où elle n’est pas privée de sa liberté, qu’elle doit prendre elle-même les mesures nécessaires pour se faire assister ;

2) qu’elle a le choix, après avoir décliné son identité, de faire une déclaration, de répondre aux questions qui lui sont posées ou de se taire ;

3) le cas échéant qu’elle n’est pas privée de sa liberté et qu’elle peut aller et venir à tout moment.

La personne a le droit avant la première audition de discuter avec un avocat de son choix. Si elle est majeure, elle peut renoncer à la présence d’un avocat. Les mineurs ne peuvent renoncer à ce droit, ils doivent avoir un avocat.

Si une personne entendue en qualité de témoin ne comprend pas ou ne parle pas la langue de la procédure ou souffre de troubles de l’audition ou de la parole, soit il est fait appel à un interprète assermenté, soit ses déclarations sont notées dans sa langue, soit il lui est demandé de noter elle-même sa déclaration.

Si une personne interrogée en qualité de victime ou de suspect ne comprend pas ou ne parle pas la langue de la procédure ou souffre de troubles de l’audition ou de la parole, il est fait appel à un interprète assermenté durant l’audition. Si aucun interprète assermenté n’est disponible, il est demandé à la personne interrogée de noter elle-même sa déclaration.

Vous pouvez refuser de signer le procès-verbal si les policiers refusent d’acter vos déclarations par exemple, ou si les heures de début et de fin de l’interrogatoire ne correspondent pas à la réalité.

Pour plus de précisions, vous pouvez consulter les déclarations de droits en tant que personne suspectée non privée de liberté ou en tant que personne suspectée privée de liberté.

L’arrestation administrative

L’arrestation administrative est réglée par la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police.

Elle ne peut se faire qu’en cas d’absolue nécessité, s’il n’y a pas de moyens moins contraignants. Elle peut être définie comme « une mesure de contrainte qui entraîne la privation provisoire, par un policier, de la liberté d’aller et venir à sa guise » et ce dans les cas et selon les modalités prévues par ou en vertu de la loi. Elle ne pourra être utilisée que pour maintenir ou rétablir l’ordre public ou pour maintenir la sécurité publique. La loi énumère les cas où un policier peut procéder à une arrestation administrative. En pratique, cela arrive souvent lors des manifestations ou gros rassemblements.

Les forces de l’ordre doivent faire signer à la personne arrêtée un registre des arrestations qui mentionne l’heure et la durée de l’arrestation. La personne arrêtée est en droit d’exiger des services de police d’indiquer la base légale de leurs accusations d’infractions et/ou délits. Si la personne constate une erreur ou une mention incomplète, elle n’est pas obligée de signer. Un extrait de ce registre doit être donné à la personne arrêtée si elle en fait la demande.

En aucun cas, une arrestation administrative ne peut dépasser 12 heures. Si vous êtes mineur, votre arrestation doit être aussi brève que possible.

La personne arrêtée administrativement possède plusieurs droits :

  • Droit à être informée, par écrit ou oralement, dans une langue compréhensible (motifs de l’arrestation, durée maximum, mise en cellule, usage de la force) ;
  • Droit à prévenir une personne de confiance : refus possible si cela comporte un danger pour l’ordre public et la sécurité. Ce refus ne peut jamais être appliqué à une personne mineure ;
  • Droit à de l’eau potable, nourriture et sanitaires ;
  • Droit à une assistance médicale.

L’arrestation judiciaire

L’arrestation judiciaire est réglée par la loi du 20 juillet 1990 relative à la détention préventive.

Elle suppose l’existence d’un flagrant délit ou d’une décision du procureur du Roi ou du juge d’instruction s’il y a des indices de culpabilité par rapport à un crime ou un délit. Une personne soupçonnée d’un délit sera privée provisoirement de la liberté, d’aller et venir à sa guise, pour qu’elle soit présentée au magistrat compétent (procureur du Roi ou juge d’instruction). La procédure relative à l’arrestation judiciaire est fixée par la loi sur la détention préventive.

L’arrestation judiciaire ne peut dépasser 48 heures (au total, avec le nombre d’heures d’arrestation administrative s’il y en a). Elle peut être prolongée par décision motivée du juge d’instruction.

Outre la mention de l’arrestation dans le registre, toute arrestation judiciaire doit faire l’objet d’un procès-verbal. A nouveau, si elle constate une erreur ou une mention incomplète, la personne arrêtée n’est pas obligée de signer le PV. La personne a droit à une copie gratuite de ce dernier.

La personne arrêtée judiciairement a les mêmes droits que les personnes arrêtées administrativement (voir ci-dessus), mais si la personne arrêtée demande à avertir quelqu’un de son entourage, le policier peut refuser s’il y a risque de fuites de complices, de destruction de preuves ou de déclenchement de nouvelles infractions. Si un mineur est arrêté, le fonctionnaire de police doit, dans les meilleurs délais, avertir les parents ou le tuteur.

En plus de ces droits, la personne arrêtée devra être informée de la possibilité de voir un avocat.

Quiconque est privé de sa liberté a le droit, dès ce moment et préalablement au premier interrogatoire suivant, de se concerter confidentiellement avec un avocat de son choix sans retard indu. Afin de contacter l’avocat de son choix ou un autre avocat, contact est pris avec la permanence organisée par l’Ordre des barreaux francophones et germanophone, et l’Orde van Vlaamse balies ou, à défaut, par le bâtonnier de l’Ordre ou son délégué.

Dès l’instant où contact est pris avec l’avocat choisi ou la permanence, la concertation confidentielle avec l’avocat doit avoir lieu dans les deux heures. Après la concertation confidentielle, l’audition peut commencer. Si la concertation confidentielle prévue ne peut pas avoir lieu dans les deux heures, une concertation confidentielle par téléphone a néanmoins encore lieu avec la permanence, après quoi l’audition peut débuter.

Si vous êtes mineur, un juge de la jeunesse peut vous envoyer en centre fermé.

Au-delà, le juge d’instruction devra délivrer un mandat d’arrêt s’il y a de sérieux indices de culpabilité, l’arrestation se transforme alors en détention.
Après les 5 premiers jours de la délivrance du mandat d’arrêt, l’inculpé passe tous les mois devant la Chambre du Conseil qui peut décider de sa libération ou de son maintien en détention.

L’inculpé peut faire appel de la décision.

La perquisition

Il est inscrit dans la Constitution belge (article 15) que le domicile est un lieu inviolable, c’est-à-dire qu’on ne peut pas y entrer de force.

Les policiers ne peuvent effectuer une perquisition que lorsque le juge d’instruction délivre un mandat de perquisition. La perquisition ne pourra pas se faire entre 21 heures et 5 heures du matin. Ce principe est énoncé dans l’article 1er de la Loi du 7 juin 1969 fixant le temps pendant lequel il ne peut être procédé à des perquisitions ou visites domiciliaires (M.B. 28/06/1969).

Cependant, une perquisition sans mandat peut se faire à toute heure du jour et de la nuit dans les cas suivants :

  • En matière de stupéfiants ;
  • En cas de flagrant délit ;
  • Suite à un appel arrivé du lieu en question ;
  • En cas de sinistre : incendie ou inondation ;
  • Lorsque la visite domiciliaire ou la perquisition concerne des crimes ou délits contre la sûreté de l’État ou lorsqu’il existe des indices sérieux que des armes à feu, des explosifs, des armes nucléaires, des armes biologiques ou chimiques ou des substances nocives ou dangereuses pouvant mettre des vies humaines en danger en cas de fuite, peuvent être découverts.

Si les policiers trouvent de la drogue sur vous suite à un contrôle dans la rue, ils peuvent perquisitionner votre domicile. Par ailleurs, s’ils pensent qu’il y a de la drogue chez vous :  » Ils peuvent à toute heure, visiter les locaux qui servent à la fabrication, à la préparation, à la conservation ou à l’entreposage de ces substances. Ils sont investis des mêmes pouvoirs à l’égard des locaux où il est fait usage, en présence de mineurs d’âge, des substances visées (…) » (article 6bis de la loi du 24 février 1921 sur les stupéfiants) visiter, entre 5 heures du matin et 9 heures du soir, sans avertissement préalable, tous les lieux où les substances visées dans la présente loi sont vendues, délivrées à titre onéreux ou non, fabriquées, préparées, conservées ou entreposées, ou autres lieux soumis à leur contrôle  même si ceux-ci ne sont pas accessibles au public. Toutefois, en dehors de ces heures, ils ne peuvent (visiter) les lieux visés à l’alinéa 1er, qu’avec l’autorisation préalable du président du tribunal de première instance  » (article 90 de la loi programme 9 juillet 2004 apportant des modifications à la loi du 24 février 1921 concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, psychotropes, désinfectantes ou antiseptiques et des substances pouvant servir à la fabrication illicite de substances stupéfiantes et psychotropes).

Si vous avez moins de 18 ans, les policiers peuvent entrer dans votre chambre uniquement avec l’accord de vos parents.

Vous n’êtes pas obligé de laisser entrer l’agent de quartier, qui contrôle votre adresse, pour votre inscription à la commune. En pratique, ce sera difficile puisqu’il doit contrôler la réalité de votre résidence.

Quant à l’école, ce n’est pas un lieu public. Les policiers ne peuvent y entrer sans l’autorisation du chef d’établissement. Ce n’est pas pour cela que toutes les opérations effectuées dans l’école sont légales. Fouiller tous les élèves avec des chiens renifleurs et immobiliser les élèves pour vérifier qu’il n’y a pas de drogue dans l’école est illégal. Ils ne peuvent fouiller votre casier. Les fouilles ou les reniflages canins ne doivent donc jamais être générales. Si de telles opérations ont lieu, elles doivent être personnalisées et se baser sur des indices sérieux de culpabilité.

La notion de domicile peut être assez étendue. Un mandat de perquisition sera nécessaire ainsi que l’autorisation du propriétaire du lieu pour fouiller une chambre d’hôtel, une tente dans un camping, un gîte rural.

Sources légales :

Loi du 5 août 1992 sur la fonction de police
Loi Salduz 

Voir aussi :

MAJ 2024




Les élections communales, En résumé

Les prochaines élections communales auront lieu le 13 octobre 2024.

La commune est le niveau de pouvoir le plus proche du citoyen. En Belgique, il y a 581 communes : 19 en Région de Bruxelles-Capitale, 262 en Wallonie, 300 en Région flamande.

Ce sont les 3 régions (Région Bruxelles-Capitale, Région Wallonne et Région flamande) qui sont compétentes pour les élections communales et provinciales en ce qui concerne la législation, la réglementation et l’organisation. Depuis le 1er janvier 2015, la Communauté germanophone est compétente pour la réglementation et l’organisation des élections communales dans les 9 communes germanophones.

Depuis 2006, les étrangers non européens, inscrits sur la liste des électeurs ont pu voter.
Etre inscrit sur la liste des électeurs suppose une série de démarches à effectuer dans des délais précis. C’est pourquoi, nous en avons détaillé les étapes dans ces pages afin de renforcer l’action citoyenne de chacun.

Les électeurs membres de l’Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Suède) peuvent voter pour autant qu’ils soient inscrits sur les listes d’électeurs (donc qu’ils aient déjà voté aux précédentes élections) ou qu’ils s’inscrivent sur la liste des électeurs.

Découvrez toutes les conditions pour que les étrangers (UE et hors UE) puissent voter aux élections communales.

Le droit de vote et d’éligibilité est assez différent d’un pays européen à l’autre

Dans certains pays européens, seuls les ressortissants membres de l’Union européenne, résidant dans un état membre de l’Union européenne dont ils ne sont pas ressortissants, disposent du droit de vote et d’éligibilité aux élections communales (locales ou municipales selon le pays), dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet état.

En Allemagne, en France, en Italie et en Autriche, le droit de vote des étrangers non européens lors des élections communales n’existe pas. L’Espagne et le Portugal ont développé des systèmes fondés sur des conditions de réciprocité absolue. D’autres pays, comme la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie ou la Suède sont allés plus loin en accordant le droit de vote aux étrangers qui résident sur leur territoire depuis plusieurs années. Et enfin, l’Irlande est allée plus loin encore en ne subordonnant ce droit à aucune durée minimale de résidence.

Que se passe-t-il si l’électeur ne vote pas ?

En Belgique, le vote est obligatoire et secret. Toutes les personnes inscrites sur la liste des électeurs, sont dans l’obligation d’aller voter. Cette obligation est indiquée dans la Constitution et dans le Code électoral.

Les articles 209 et 210 du Code électoral et, en Région de Bruxelles-Capitale, le Nouveau Code électoral communal bruxellois prévoient les poursuites et les peines encourues en cas d’absence non justifiée à l’élection. Une première absence non justifiée est punie d’une réprimande ou d’une amende de 40€ à 80€. S’il y a récidive, l’amende sera de 80€ à 200€. Aucune peine d’emprisonnement n’est prononcée dans ces situations.

Si l’électeur ne se présente pas à l’élection 4 fois dans un délai de 15 ans, il est rayé des listes électorales pour une période de 10 ans. Il est toujours possible de contester cette radiation auprès du juge de paix qui évaluera si l’absence est justifiée ou non.

Si l’électeur est dans l’impossibilité de se présenter au bureau de vote pour des motifs valables, il lui est permis de donner procuration à un autre électeur afin de voter pour lui. Cette procédure répond à l’obligation de vote et évite donc de se faire sanctionner. Certaines démarches doivent cependant être accomplies en amont.

Informez-vous et consultez tout notre dossier « Elections communales » à partir du menu de notre site « Droits-Citoyenneté ».

Voir aussi :

MAJ 2024




Qui peut voter ?

Pour pouvoir voter aux élections communales, il faut satisfaire aux conditions électorales. Ces conditions doivent être réunies le jour des élections. Si ce n’est pas le cas, les électeurs qui ne remplissent plus les conditions seront rayés de la liste des électeurs.

Age

Il faut avoir 18 ans au plus tard à la date des élections pour pouvoir voter.

Résidence

Il faut résider en Belgique, ce qui nécessite d’être inscrit au registre de la population ou au registre des étrangers de la commune belge de résidence le 1er août.

Lorsque l’électeur se rend au bureau de vote, il doit être muni de sa carte d’identité et de sa convocation.

Jouissance des droits civils et politiques

Il ne faut pas être exclu ou suspendu du droit de vote par une décision judiciaire.

L’électeur faisant l’objet d’une condamnation ou d’une décision entrainant l’exclusion ou la suspension des droits électoraux alors que la liste des électeurs était déjà arrêtée, ne satisfait plus aux conditions d’électorat et sera alors rayé de cette liste.

Nationalité

Les Belges

Les citoyens Belges inscrits dans les registres de la population d’une commune belge sont automatiquement inscrits sur la liste des électeurs pour toutes les élections.

Pour ce faire, il faut impérativement résider en Belgique. en effet, un belge qui réside à l’étranger inscrit dans les registres consulaires de la population auprès d’une ambassade belge à l’étranger ne pourra pas être inscrit sur les listes électorales communales.

Les étrangers ressortissants d’un État membre de l’Union européenne

En plus des conditions mentionnées ci-dessus, les étrangers ressortissants doivent introduire une demande d’inscription sur les listes électorales.

Cette démarche peut se faire à tout moment pourvu qu’elle soit accomplie avant la période d’établissement de cette liste jusqu’au jour de l’élection. En 2024, cette période s’étend du 1er août au 13 octobre.

Plusieurs modalités permettent d’accomplir cette formalité :

– En ligne via ce lien : http://www.inscription.elections.fgov.be/
– En se présentant à l’administration communale de sa résidence
– En introduisant la demande par courrier

Les étrangers non-ressortissants de l’Union Européenne

En plus des conditions susmentionnées, les non belges hors union européenne doivent :

– Introduire une demande d’inscription aux listes électorales selon les mêmes modalités que les étrangers ressortissants (ci-dessus)
– Fournir, lors de l’introduction de la demande d’inscription, une déclaration d’engagement à respecter la Constitution, les lois du peuple belge et la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et ses Libertés fondamentales
– Justifier, au moment de l’introduction de la demande, de cinq années ininterrompues de résidence principale en Belgique couvertes par un titre de séjour.

Une fois la qualité d’électeur obtenue par la réunion des conditions d’électorat générales et spécifiques, l’électeur conserve cette qualité aussi longtemps qu’il continue à réunir ces conditions et qu’il n’y renonce pas. En d’autres termes, lorsqu’un étranger est inscrit sur les listes électorales, il ne doit plus accomplir les démarches pour les prochaines élections tant qu’il répond toujours aux conditions énoncées plus haut.

Le vote est alors une obligation pour les étrangers au même titre que pour les citoyens belges.

Pour plus d’informations quant aux conditions de votes et marches à suivre pour les citoyens non belges, veuillez consulter la page « Inscription des européens et non-européens aux communales« .

Voir aussi :

MAJ 2024




Élections communales en bref

Voter aux élections communales en Région de Bruxelles-Capitale et en Wallonie, ça veut dire quoi ?

Les élections communales, aussi appelées élections locales, vont nous permettre d’élire les conseillers communaux de notre commune. Les communes jouent un rôle important dans notre vie quotidienne. Elles s’occupent notamment des écoles communales, du CPAS, des travaux publics, des hôpitaux, etc. Elles sont proches des citoyens.

La commune possède les compétences suivantes : l’état civil (naissance, mariage, décès), tous les aspects de notre vie administrative (composition de famille, domicile, papiers d’identité, passeports), l’enseignement communal primaire, le logement, le CPAS, les maisons de repos, les hôpitaux, le patrimoine, les travaux publics, la police, etc.

Les communes exercent une double fonction :

  • Elles sont des pouvoirs locaux subordonnés chargées notamment de l’exécution de certaines décisions prises par d’autres niveaux de pouvoirs ;
  • Elles sont des collectivités politiques autonomes, pouvant prendre leurs propres décisions.

Les électeurs de chaque commune vont voter pour des candidats qui seront les futurs conseillers communaux ou provinciaux.

Les élections communales vont permettre de dégager une majorité autour d’un ou de plusieurs partis politiques. Ce n’est pas nécessairement le parti qui a le plus de voix qui constituera la nouvelle majorité. En effet, des partis minoritaires qui se mettent d’accord sur un programme communal peuvent dégager une majorité alternative.

Les conseillers communaux éliront, souvent, majorité contre opposition, les échevins pour une durée de six ans, commençant le 1er janvier suivant leur élection.

A Bruxelles, le Bourgmestre est nommé par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, en Wallonie, il est élu directement.

En ce qui concerne le vote lui-même, il faut se présenter au bureau de vote avec sa carte d’identité et sa convocation. Le bulletin de vote « papier » ou la carte magnétique vont parcourir tout un chemin de validation et de vérification. Les votes sont d’abord comptabilisés dans le bureau de vote, ensuite, ils sont envoyés au bureau du canton.
Les votes sont alors répartis entre les différents partis. Le décompte final va, alors, être envoyé à l’ordinateur central du Service public fédéral Intérieur.

Les trois régions sont intégralement compétentes pour la législation, la réglementation et l’organisation des élections communales et provinciales. Depuis le 1er janvier 2015, la Communauté germanophone est compétente pour la réglementation et l’organisation des élections communales dans les neuf communes germanophones.

La parité hommes-femmes assure une présence égale des hommes et des femmes sur les listes de candidatures aux élections communales. Cette parité est garantie tant sur les listes électorales communales que dans les deux premières places sur une liste électorale.

Source : Nouvelle loi communale codifiée par l’arrêté royal du 24 juin 1988

Voir aussi :

MAJ 2024