Séjour d’un étranger en Belgique : une redevance à payer

Qui doit payer la redevance ?

Depuis 2015, tout étranger qui souhaite séjourner plus de 90 jours en Belgique doit, sauf en cas de dispense, payer une redevance destinée à couvrir les frais administratifs pour le traitement de son dossier par l’Office des étrangers, lors de l’introduction d’une demande de séjour. Si la preuve de paiement de la redevance n’est pas présentée, la demande n’est pas recevable et elle n’est pas traitée.

Le montant de la redevance dépend de l’objet de la demande (voir ci-dessous). Il est acquitté au moment du dépôt de la demande au poste diplomatique ou consulaire belge OU à l’administration communale de votre lieu de résidence.

La redevance est acquittée par demande et par personne. Autrement dit, chaque demandeur de séjour ou de visa de plus de trois mois doit présenter la preuve du paiement complet de la redevance au moment de l’introduction de la demande. Exceptionnellement, la redevance est acquittée par demande (non pas par personne), si la demande est introduite par des étrangers liés par un mariage ou un partenariat enregistré et, le cas échéant, par les enfants d’au moins l’un d’entre eux qui vivent avec eux, à condition que cette demande soit fondée sur la même base juridique. Il en est ainsi par exemple d’un étranger qui a le statut de résident de longue durée accordé par un autre Etat de l’Union européenne et qui demande l’autorisation de séjourner plus de 3 mois en Belgique, accompagné par les membres de sa famille qui faisaient déjà partie de son ménage dans cet autre Etat de l’Union européenne. Dans un tel cas, seul l’étranger résident de longue durée paye la redevance. Son conjoint ou partenaire enregistré et éventuellement leurs enfants qui les accompagnent sont dispensés de payer la redevance.

La redevance n’est pas remboursée si la demande de visa ou de séjour est refusée. Elle n’est remboursable que dans certains cas, lorsqu’elle a été payée par erreur, ou trop payée.

Qui est dispensé du paiement de la redevance ?

Vous ne devez pas payer la redevance si :

  • vous êtes mineur (moins de 18 ans)
  • vous demandez l’autorisation de séjourner plus de 3 mois en Belgique pour suivre des études et/ou pour effectuer des travaux de recherche et vous présentez un formulaire attestant que vous avez reçu une bourse d’une autorité ou d’un organisme (Art. 1er/1 de l’Arrêté royal sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers du 8 octobre 1981). Vous devez faire cette demande via un formulaire type attestant l’octroi d’une bourse par une autorité ou un organisme.
  • vous demandez une attestation d’enregistrement en tant que citoyen de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen
  • vous demandez une carte d’identité d’étranger en tant que ressortissant suisse
  • vous demandez une carte de séjour de membre de la famille d’un citoyen de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen ou une carte d’identité d’étranger en qualité de membre de la famille d’un ressortissant suisse
  • vous demandez une carte de séjour de membre de la famille d’un Belge qui exerce ou qui a exercé son droit à la libre circulation, donc, d’un Belge qui rentre ou qui est rentré en Belgique après avoir séjourné légalement plus de 3 mois dans un autre État de l’Union. Pour être dispensé de la redevance, vous deviez faire partie du ménage de ce Belge dans cet autre État de l’Union
  • vous demandez l’asile, ou une protection subsidiaire
  • vous demandez le séjour en qualité de conjoint ou de partenaire d’un étranger auquel la Belgique a reconnu le statut de réfugié ou accordé la protection subsidiaire
  • vous demandez le séjour en qualité de père ou de mère d’un étranger qui a moins de 18 ans, auquel la Belgique a reconnu le statut de réfugié ou accordé la protection subsidiaire
  • vous êtes apatride (reconnaissance du statut par le tribunal de la famille)
  • vous demandez l’autorisation de séjourner plus de 3 mois pour des raisons médicales (séjour article 9ter)
  • vous demandez le séjour en qualité d’enfant handicapé célibataire de plus de 18 ans d’un Belge ou d’un étranger autorisé à séjourner en Belgique de manière illimitée (carte B, C, D, F ou F+) ou temporairement (carte A ou H). Pour être dispensé de la redevance, vous devez produire une attestation délivrée par un médecin agréé par une ambassade ou un consulat belge indiquant que vous êtes dans l’incapacité de subvenir à vos propres besoins en raison de votre handicap
  • vous êtes bénéficiaire ou membre de famille d’un bénéficiaire de l’accord créant une association entre la Communauté économique européenne et la Turquie signé le 12/09/1963 (= un ressortissants turc qui vient travailler en Belgique).

Montant de la redevance

Le montant de la redevance dépend de l’objet de la demande. Ce montant est indexé chaque année. Il est donc recommandé de consulter le site web de l’Office des étrangers pour avoir des montants à jour au moment du dépôt de chaque demande de visa ou de séjour. Depuis le 1er janvier 2024, les montants ci-après sont applicables aux différentes catégories des situations.

Demandes assujetties au montant de 148€

  • demande d’autorisation de travail afin d’occuper un travail hautement qualifié
  • demande d’autorisation de travail (permis unique)
  • demande d’autorisation de séjour de plus de 90 jours en qualité de travailleur saisonnier
  • demande d’autorisation de séjour de plus de trois mois d’un étranger qui désire mener, en tant que chercheur, un projet de recherche dans le cadre d’une convention d’accueil signée avec un organisme de recherche agréé
  • demande d’autorisation de séjour de plus de 90 jours en qualité de personne faisant l’objet d’un transfert temporaire intragroupe
  • demande d’autorisation de séjour de plus de 90 jours dans le cadre d’une mobilité de longue durée en qualité de personne faisant l’objet d’un transfert temporaire intragroupe

Demandes assujetties au montant de 198€

  • demande d’autorisation de séjourner plus de 3 mois en Belgique introduite par un étranger qui a le statut de résident de longue durée, accordé par un autre État de l’Union européenne
    Le conjoint lié à un tel étranger par un mariage ou un partenariat enregistré et les enfants d’au moins l’un d’entre eux qui l’accompagnent sont dispensés de payer la redevance s’ils faisaient déjà partie de son ménage dans un autre État de l’Union européenne et que la demande de séjour est introduite sur la même base avec le titulaire du droit au séjour. Si tel n’est pas le cas, chacun de ces membres de la famille doit acquitter une redevance au titre de membre de famille d’un étranger autorisé à séjourner plus de 3 mois en Belgique après avoir obtenu le statut de résident de longue durée dans un autre État de l’Union européenne (actuellement 213€ comme indiqué ci-dessous)
  • demande d’autorisation de revenir en Belgique après une absence de plus d’un an
  • demande de recouvrement du statut de résident de longue durée après une longue absence

Demandes assujetties au montant est porté à 213€

  • demande de séjour en qualité de membre de famille d’un étranger autorisé à séjourner plus de 3 mois en Belgique après avoir obtenu le statut de résident de longue durée dans un autre État de l’Union européenne, lorsque ce membre de famille n’introduit pas la demande de séjour sur la même base avec le titulaire du droit au séjour
  • demande de séjour en qualité de conjoint ou de partenaire d’un étranger qui réside en Belgique de manière illimitée (carte B, C, D, F ou F+ ou K) ou temporaire (cartes A, H ou L)
  • demande de séjour en qualité de conjoint, de partenaire, ou de descendant non handicapé et âgé de plus 18 ans d’un Belge qui n’exerce pas ou qui n’a pas exercé son droit à la libre circulation
  • demande de séjour en qualité de père ou de mère d’un enfant belge mineur
  • demande d’un ressortissant de pays tiers qui a un droit de séjour reconnu par un traité international, par une loi ou par un arrêté royal
    Exemple d’un étudiant non européen séjournant légalement en France et qui souhaite demander l’autorisation de séjour en Belgique pour y étudier dans un établissement d’enseignement supérieur organisé, reconnu ou subsidié par les pouvoirs publics
  • demande d’un ressortissant non européen qui est dans les conditions légales pour recouvrer la nationalité belge
  • demande d’un ressortissant non européen qui a perdu la nationalité belge en se mariant, ou parce que le mari a acquis une nationalité étrangère

Demandes assujetties au montant de 236€

  • demande d’autorisation de séjour pour des raisons humanitaires (demande visa article 9)
  • demande d’autorisation de séjour introduite par un étranger, travailleur indépendant, qui présente une carte professionnelle, ou une preuve de dispense, (Article 25/2, AR 8 octobre 1981)
  • demande d’autorisation de séjour pour jeune au pair
  • demande d’autorisation de séjour pour étudier dans un établissement d’enseignement privé

Demandes assujetties au montant de 245€

  • demande d’autorisation de séjour pour étudier dans un établissement d’enseignement supérieur organisé, reconnu ou subsidié par les pouvoirs publics

Demandes assujetties au montant de 368€

  • demande d’autorisation de séjour de plus de 90 jours introduite en Belgique (circonstances exceptionnelles – art. 9bis)

Cas de demande de changement de statut OU de demande de visa de retour après la perte du droit de retour

Dans ces cas, le requérant paye la redevance dont le montant correspond au statut demandé

Comment payer la redevance ?

La redevance doit être payée en euro (€), sur le compte du SPF Intérieur, Office des étrangers, Boulevard Pacheco 44 – 1000 Bruxelles.

IBAN : BE57 6792 0060 9235
BIC : PCHQBEBB
Banque : BPOST SA, Centrum Monnaie (sans numéro), 1000 Bruxelles

La communication doit impérativement reprendre le nom, le prénom, la date de naissance et la nationalité du demandeur + respecter la structure suivante : Nom Prénom Nationalité Date de naissance (JJMMAAAA).

Il y a au moins deux moyens de paiement de la redevance :

1° Virer le montant depuis votre propre compte bancaire

Le moyen le plus courant du paiement de la redevance consiste à virer l’argent depuis votre compte bancaire vers le compte de l’Office des étrangers indiqué ci-dessus. Il n’est pas nécessaire que le virement soit effectué à partir d’un compte bancaire ouvert en Belgique. Le virement peut provenir d’un compte bancaire étranger. Dans tous les cas cependant, assurez-vous que l’argent viré couvre le montant de la redevance et les frais bancaires éventuels.

2° Payer via un bureau postal en Belgique

Comment apporter la preuve du paiement de la redevance ?

Le demandeur doit présenter une preuve valable du paiement complet de la redevance au moment de l’introduction de sa demande au poste diplomatique ou consulaire belge (visa D) OU à l’administration communale du lieu de résidence (demande de séjour). La preuve du paiement peut être attestée par exemple par un extrait de compte bancaire ou un virement portant le cachet de la poste.

Votre demande sera déclarée irrecevable si vous ne présentez pas la preuve du paiement complet de la redevance. Une demande irrecevable n’est pas traitée.

Si vous présentez la preuve du paiement de la redevance, mais que le montant versé est insuffisant, l’Ambassade belge ou l’administration communale vous accordera 30 jours pour présenter la preuve du paiement du solde. Si vous ne présentez pas la preuve du paiement du solde dans ce délai, votre demande sera déclarée irrecevable. Le montant déjà payé n’est pas remboursé.

La redevance n’est pas remboursée si la demande de visa D ou de séjour est refusée. Par contre, elle peut être remboursée dans certains cas. Renseignez-vous à cet effet sur le site de l’Office des étrangers.

Vous n’avez pas payé la redevance ?

Votre demande de séjour sera irrecevable et ne sera pas traitée.

MAJ 2025




Bureaux d’aide juridique

L’aide juridique comprend l’aide juridique de 1ère ligne et l’aide juridique de 2ème ligne.

L’aide juridique de 1ère ligne permet à chacun, et quelle que soit sa situation financière, de recevoir gratuitement une information juridique ou un premier conseil donné par un avocat par téléphone ou en permanence.

Ces permanences sont organisées au Palais de Justice, dans les Justices de paix, dans les Maisons de Justice, mais également dans certaines administrations communales, certains CPAS et différentes asbl (certaines d’entre elles sont, en effet, agréées comme service d’aide juridique de 1ère ligne).

L’aide juridique de 2ème ligne (anciennement pro déo) permet d’obtenir l’aide d’un avocat de manière gratuite ou partiellement gratuite  (participation financière unique de 25€ à 125€). Cette aide consiste en un conseil, une assistance, une représentation dans le cadre d’un procédure judiciaire, administrative, de même que dans la cadre d’une médiation, d’une introduction à un recours, etc.

Les personnes qui ont peu de revenus peuvent faire appel au Bureau d’aide juridique (BAJ) de 2ème ligne désignant un avocat qui connaît la matière les concernant. Celui-ci va les conseiller et les défendre.

Lors de la demande d’aide juridique de 2ème ligne, tous les moyens d’existence sont pris en compte dans le calcul des revenus : les revenus professionnels, les biens mobiliers et immobiliers, les capitaux, les contributions alimentaires, les signes d’aisance et revenus divers (à noter que les allocations familiales n’interviennent pas dans le calcul).

Plus d’informations sur les conditions d’accès pour pouvoir faire appel à l’assistance gratuite ou partiellement gratuite d’un avocat : https://www.bajbruxelles.be/ (allez vers l’onglet « Pour qui ? »).

Attention, les frais judiciaires ou de procédure (huissiers, experts, copies…) peuvent être importants. Il est conseillé de demander une assistance judiciaire (par l’intermédiaire de son avocat) pour être remboursé de ces frais (droits de greffe et d’expédition, de timbre, d’enregistrement, frais d’huissiers de justice, d’expertise et les autres dépens).

Le justiciable peut se rendre dans n’importe quel bureau d’aide juridique. Le bureau d’aide juridique ne peut, par contre, que désigner des avocats de son propre barreau.

Adresses des bureaux d’aide juridique de 2ème ligne

Bruxelles

Bureau d’aide juridique de Bruxelles
Rue de la Régence, 63 (1er étage)
1000 Bruxelles
Tél : 02/519.83.05
Tél : Permanence téléphonique TELEBARREAU : 02/511.48.83 (du lundi au vendredi de 14h à 17h)
info@bajbxl.be
https://bajbruxelles.be
Prise de rendez-vous
Documents à fournir

Wallonie

Bureau d’aide juridique du Luxembourg division Arlon
Palais de Justice – Place Schalbert, 1 – 3ème étage bâtiment B
6700 Arlon
Tél : 084/21.48.28
sec.baj@barreauduluxembourg.be
Permanence lundi de 10h à 11h30 uniquement sur rdv

Bureau d’aide juridique du Brabant Wallon
Palais de Justice II – Rue Clarisse, 115
1400 Nivelles
Tél : 067/89.51.90
contact@bajbw.be (du lundi au jeudi entre 9h et 13h)
http://www.barreaudubrabantwallon.be
Permanence 2e ligne : les lundis à Wavre (Bâtiment du CPAS – Avenue Henri Lepage, 5 – 1300 Wavre) et mardis à Nivelles (Palais de Justice II – Rue Clarisse, 115 à 1400 Nivelles) à partir de 13h30 (Prise de rdv obligatoire par téléphone)
Permanence 1ère ligne : pour connaître les horaires, téléphonez au 067/89.51.90 puis option 1 puis option 3.

Bureau d’aide juridique de Charleroi
Palais de Justice – Avenue Général Michel, 2
6000 Charleroi
Tél : 071/20.07.00
baj@barreaudecharleroi.be
https://www.barreaudecharleroi.be
Permanence les lundis, mardis, jeudis et vendredis (sur inscription uniquement entre 13h et 13h30) et, en période de congés et vacances scolaires, uniquement les lundis et jeudis (sur inscription uniquement entre 13h et 13h30)

Bureau d’aide juridique de Dinant
Maison de l’Avocat Rue En-Rhée, 31-33
5500 Dinant
Tél : 082/22.97.59
baj@barreaudedinant.be
http://www.barreaudedinant.be
Permanence du lundi au vendredi de 13h30 à 15h

Bureau d’aide juridique d’Eupen
Palais de Justice d’Eupen – Rathausplatz, 4
4700 Eupen
087/22.00.25
t.lennertz@avocat.be
http://www.anwaltskammer-eupen.be
Permanence le mercredi de 13h30 à 14h30 à Eupen (sauf pendant le mois de juillet)

Bureau d’aide juridique Liège-Huy division de Huy
Palais de Justice – Quai d’Arona, 4
4500 Huy
Tél : 085/24.44.85
secretariatdivisionhuy@barreaudeliege-huy.be
https://barreaudeliege-huy.be
Permanence les mardis et vendredis à partir de 14h

Bureau d’aide juridique Liège-Huy division de Liège
Palais de Justice – Place Saint-Lambert, 16
4000 Liège
Tél : 04/222.10.12 – 04/325.02.57 (pour prendre rdv)
info.baj@barreaudeliege-huy.be
https://barreaudeliege-huy.be
Permanence le lundi, mercredi, vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h, le mardi et jeudi de 10h à 13h.

Bureau d’aide juridique du Luxembourg division Marche-En-Famenne
Rue Victor Libert, 9 – 2ème étage
6900 Marche-En-Famenne
Tél : 084/21.48.28
sec.baj@barreauduluxembourg.be
Permanence le jeudi de 10h à 11h30 uniquement sur rdv

Bureau d’aide juridique de Mons
Cours de Justice – Rue des Droits de l’homme, 1
7000 Mons
Tél : 065/37.97.04
baj@barreaudemons.be
https://www.barreaudemons.be/
Permanence le lundi, mardi et jeudi de 13h à 14h30

Bureau d’aide juridique de Namur
Palais de Justice – Place du Palais de Justice, 4
5000 Namur
Tél : 081/22.64.85
baj@barreaudenamur.be
http://www.barreaudenamur.be
Permanence le lundi, mardi, jeudi, vendredi de 11h à 12h en présentiel à la Maison de Justice : Boulevard Ernest Mélot, 6

Bureau d’aide juridique du Luxembourg division Neufchâteau
Palais de Justice – Place Charles Bergh, 1
6840 Neufchâteau
Tél : 084/21.48.28
sec.baj@barreauduluxembourg.be
Permanence le mercredi de 10h à 11h30 uniquement sur rdv

Bureau d’aide juridique de Tournai
Rue Sainte-Catherine, 23
7500 Tournai
Tél : 069/36.00.08
bajsecretariat@barreaudetournai.be
https://www.barreaudetournai.be/fr/page/particulier/l-aide-juridique
Permanence au Palais de Justice – Place du Palais de Justice, 5 le lundi de 12h à 14h (dernière entrée à 13h30)

Bureau d’aide juridique de Verviers
Palais de Justice de Verviers – Rue du Tribunal, 4
4800 Verviers
Tél : 087/32.37.91
bajdeverviers@avocat.be
https://www.barreaudeverviers.be/aide-juridique/
Permanence les mardi et vendredi de 10h à 11h

MAJ 2025




Les Amo

Les AMO sont reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour leur travail en « milieu ouvert ». Ces services d’action en milieu ouvert non mandatés s’occupent gratuitement, dans la confidentialité et l’anonymat, de jeunes mineurs d’âge ou de jeunes ayant maximum 22 ans (si obtention de l’agrément spécifique), dans leur milieu de vie.

Leur mission principale est de « réaliser des actions de prévention sociale et éducative, au bénéfice des jeunes d’une zone d’action déterminée, dans leur milieu de vie et dans leurs rapports avec leur environnement social, en l’absence de mandat administratif ou judiciaire ».

Les modalités d’intervention des services AMO, s’organisent autour de deux axes principaux : l’aide individuelle (accompagnement dans diverses démarches, aide juridique, aide scolaire…) et un travail communautaire (animation de quartier…) en réseau avec d’autres associations. Elles peuvent aussi développer des actions collectives en fonction de leur projet. A côté de leur travail de prévention, certaines ont mis sur pied des écoles de devoirs ou un soutien à la scolarité, des ateliers créatifs ou d’autres activités.

Adresses des AMO (Services d’actions en milieu ouvert)

A Bruxelles

(Classées par ordre alphabétique des communes)

*AMO Alhambra
Rue Rossini, 16
1070 ANDERLECHT
02/523.93.54 – 0470/29.88.08
info@amoalhambra.be
Facebook
Instagram

*AMO Rythme
Rue Brogniez, 32 
1070 ANDERLECHT
02/534.16.23
amorythme@hotmail.be
http://www.amorythme.com
Facebook

*Sésame
Rue de la Sympathie, 1
1070 ANDERLECHT
02/520.23.81
sesame@skynet.be
https://www.guidesocial.be/amosesame/?page=1
Facebook

*TCC Accueil
Rue Saint Guidon, 19
1070 ANDERLECHT
02/521.18.30 – 0490/40.08.88
Avenue de Scheut, 142
1070 ANDERLECHT
02/522.05.02 – 0490/40.08.88
tccaccueil@hotmail.com
http://www.tccaccueil.be
Facebook

AMO CARS (Centre d’accompagnement et de réinsertion sociale des jeunes en difficulté)
Rue des Tanneurs, 176
1000 BRUXELLES
02/513.73.82
info@amo-cars.be
Rue Saint-Ghislain, 24
1000 BRUXELLES
02/514.57.07
Facebook

*Promo jeunes AMO
Métro De Brouckère, 11 – 12 (Etage -1 de la station)
1000 BRUXELLES
02/218.27.86
amo@promojeunes.be
https://www.promojeunes-amo.be
Facebook
Instagram

*Service Droit des jeunes Bruxelles (SDJ) – BADJ asbl
Rue Van Artevelde, 155
1000 BRUXELLES
02/209.61.61
bruxelles@sdj.be
http://www.sdj.be
Facebook
Instagram

*Siloe Centre Comète
Rue de Soignies, 9 
1000 BRUXELLES
02/513.85.07
info@centrecometeamo.be
http://www.centrecometeamo.be

*Samarcande
Rue de Theux, 51
1040 ETTERBEEK
02/647.47.03 – 0489/57.02.07
info@samarcande.be
https://samarcande.be/
Facebook
Instagram Samarc ondes 
Instagram Samarcande

*Dynamo
Avenue Victor Rousseau, 300
1190 FOREST
02/332.23.56 (secrétariat)
1050 IXELLES
0495/30.66.22 – 0488/28.33.51
1190 FOREST
0473/86.83.06 – 0471/21.88.69
info@dynamoamo.be
https://dynamoamo.be
Instagram Forest
Instagram Ixelles

*Sos Jeunes – Quartier libre
Rue Mercelis, 27
1050 IXELLES
Tél : 02/512.90.20
contact@sosjeunes.be
Antenne de Quartier libre
Rue Sans Souci, 78
1050 IXELLES
02/503.19.90 – 0473/96.04.20
ql@sosjeunes.be
http://www.sosjeunes.be

*L’Oranger  – Antenne Jette
Rue Adolphe Vandenschrieck, 77A
1090 JETTE
02/465.08.60
grimonpont@oranger1080.be – secretariat@oranger1080.bedelgado@oranger1080.be
https://www.oranger1080.be/

*Laeken Amo
Rue du champ de l’Eglise, 2
1020 LAEKEN
0491/25.46.26
contact@laekenamo.be
www.laekenamo.be
Facebook

*Atouts jeunes
Avenue du Karreveld, 26 
1080 MOLENBEEK
02/410.93.84 – 0493/25.90.06
info@atoutsjeunes.org
http://www.atoutsjeunes.org
Instagram

*L’Oranger
Rue des Fuchsias, 120
1080 MOLENBEEK
02/420.36.12 – 02/420.39.42 – 0491/08.99.40
mulas.s@oranger1080.besecretariat@oranger1080.be
https://www.oranger1080.be/

*AMO de NOH
Rue de Heembeek, 240-242
1120 NEDER-OVER-HEMBEEK
02/267.36.67 – 0495/16.29.88
contact@amo-noh.net
https://amo-noh.net/
Facebook

*Centre d’éducation en milieu ouvert (CEMO)
Rue de Parme, 86 
1060 SAINT-GILLES
02/533.05.60
cemo@cemoasbl.be
https://www.cemoasbl.be/
Facebook
Instagram

*Itinéraires (Amo)
Place Louis Morichar, 56
1060 SAINT-GILLES
02/538.48.57
itinerairesamo@gmail.com
http://www.itineraires-amo.be
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Instagram

*Inser’action
Rue Saint François, 48
1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
02/218.58.41
info@inseraction.be
https://inseraction.be/
Facebook
Instagram

*Action milieu ouvert à Schaerbeek Amos
Rue l’Olivier, 90
1030 SCHAERBEEK
02/217.60.33
info@amos-amo.be
https://amos-amo.be
Instagram

*AtMOsphères
Chaussée de Haecht, 450 
1030 SCHAERBEEK
02/218.87.88-0484/95.32.88
contact@atmospheres-amo.be
http://www.atmospheres-amo.be
Facebook
Instagram

*Gerbe AMO (La)
Rue Séverin, 46
1030 SCHAERBEEK
02/242.89.21
info@lagerbeamo.be
https://www.lagerbeamo.be/

Les AMO précédées d’une * dans la liste ci-dessus sont agréées pour travailler avec des jeunes jusqu’à leurs 22 ans.

Site sur les AMO de BXL

En Wallonie

Liste de l’ensemble des AMO disponible en ligne sur ce moteur de recherche.

Textes légaux

Décret du 18 janvier 2018 portant le code de la prévention , de l’Aide à la jeunesse et de la protection de la Jeunesse (màj au 30 mai 2024)
Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 5 décembre 2018 relatif aux conditions particulières d’agrément et d’octroi des subventions pour les services d’actions en milieu ouvert (màj au 23 février 2024).

MAJ 2025




Résultats élections communales 2024

Résultats des élections communales 2024 :

Région de Bruxelles-Capitale

https://elections2024.brussels/fr/results/municipalities/6074/index.html

Région wallonne

https://elections2024.wallonie.be/fr/election?el=CG

Région flamande

https://okt24.vlaanderenkiest.be/#/gemeente

Voir aussi :

  MAJ 2024




Tribunal compétent et sanctions

Si une personne majeure est en garde à vue, la police en réfère au Procureur du Roi qui peut décider de le relâcher ou de la déférer devant le juge d’instruction.
Durant l’instruction, la personne sera en détention préventive ou en liberté sous conditions selon la gravité des faits.

Quel sera le tribunal compétent ?

Il existe trois types d’infractions en droit pénal. Cette classification est réalisée sur base de la gravité des faits :

  • Les contraventions (punies par une peine de police : emprisonnement de 1 à 7 jours, amende, confiscation)
  • Les délits (punis par une peine correctionnelle : privation de liberté de 8 jours à 5 ans, amendes, confiscation)
  • Les crimes (punis par une peine criminelle : privation de liberté de minimum 5 ans, des travaux forcés, amendes, confiscation)

En fonction de la nature de l’infraction et de son âge, la personne qui a commis l’infraction sera citée devant le tribunal compétent (nous parlons ici de juridiction pénale et non de juridiction civile) :

  • Le Tribunal de la jeunesse (c’est une sous-section du Tribunal de la famille et de la jeunesse. Ce dernier est lui-même une section du Tribunal de première instance) est compétent pour les infractions commises par les mineurs (voir ci-dessous) ;
  • Le Tribunal de police connaît des contraventions ;
  • le Tribunal correctionnel (chambres correctionnelles du Tribunal de 1ère instance) traite des délits et des crimes correctionnalisés (c’est-à-dire des crimes qui en raisons de circonstances atténuantes sont renvoyés par le juge d’instruction vers une instance correctionnelle) ;
  • La Cour d’assises est compétente pour les affaires criminelles, les délits politiques et de presse.

En cas d’infraction commise par un mineur (fait qualifié infraction)

Si un mineur est en garde à vue, la police doit en référer au Procureur du Roi.

Celui-ci peut prendre deux types de décisions :

  • Relâcher le mineur ;
  • Le déférer au Tribunal de la jeunesse.

Le Tribunal de la jeunesse peut prendre des mesures de préservation, de garde, d’éducation à l’égard d’un mineur ayant commis un fait qualifié infraction :

  • La réprimande ;
  • La surveillance par le service de protection de la jeunesse ;
  • L’accompagnement ou la guidance ;
  • Le maintien dans le milieu de vie sous conditions ;
  • Et, en dernier recours, l’éloignement du milieu de vie, le placement en IPPJ par exemple. Le placement en régime ouvert doit toujours être privilégié.

Ces mesures se termineront à la majorité (sauf requête du ministère public).

Lorsqu’un mineur de plus de 16 ans a commis une infraction particulièrement grave, le juge de la jeunesse peut se dessaisir de son cas afin qu’il soit poursuivi devant une juridiction pour adulte. Il devra, au préalable, faire réaliser un examen médico-psychologique et une étude sociale. C’est ce que l’on appelle la procédure de dessaisissement.

En cas d’infraction commise par un majeur

Les infractions en matière de stupéfiants étant, en principe, considérés comme des délits, l’auteur d’une de ces infractions sera jugé au Tribunal correctionnel. Cela peut varier s’il existe des circonstances aggravantes qui amèneraient à requalifier les faits en crime, dans ce cas l’auteur sera jugé en Cours d’assises.

Les condamnations

Les infractions « (…) qui concernent les substances toxiques, désinfectantes ou antiseptiques seront punies :

  • d’un emprisonnement de huit jours à trois mois et d’une amende de cent à trois mille € ou de l’une de ces peines seulement quand ces infractions concernent la conservation et la délivrance de ces substances ;
  • d’un emprisonnement d’un mois à cinq ans et d’une amende de trois mille à cent mille€ ou de l’une de ces peines seulement quand ces infractions concernent l’importation, l’exportation, la fabrication, le transport, la détention, la vente, l’offre en vente et l’acquisition à titre onéreux ou à titre gratuit » (article 2 de la loi du 24 février 1921 concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, psychotropes, désinfectantes ou antiseptiques et des substances pouvant servir à la fabrication illicite de substances stupéfiantes et psychotropes).

Les infractions « (…) qui concernent les substances soporifiques, stupéfiantes et les autres substances psychotropes susceptibles d’engendrer une dépendance ainsi que la culture des plantes dont peuvent être extraites ces substances, seront punies, d’un emprisonnement de trois mois à cinq ans et d’une amende de mille à cent mille € » (article 2 bis de la loi du 24 février 1921).

La sévérité des peines variera en fonction :

• De l’âge des personnes à l’égard de qui l’infraction a été commise. La peine prononcée par le juge sera plus sévère si la personne concernée par l’infraction (par exemple à qui les stupéfiants ont été vendus) est mineure ;
• Des conséquences de l’infraction (si l’usage de produits stupéfiants a provoqué une maladie incurable, une incapacité permanente de travail, la perte absolue de l’usage d’un organe, une mutilation grave, la mort).

Voir page « les infractions »

Réduction des peines

Pour « (…) les personnes qui ont consommé en groupe des substances spécifiées à l’article 2bis, § 1, ou ont, en vue de leur consommation personnelle, illégalement fabriqué, acquis ou détenu de telles substances, (…) » (article 9 de la loi du 24 février 1921) le juge peut appliquer différentes mesures :

  • Suspension du prononcé du jugement : le juge ne prononce pas de peine mais cette suspension peut prendre fin si, dans un délai de 5 ans, celui ou celle qui en a bénéficié récidive ou commet une infraction d’une autre nature ;
  • Sursis : le juge ayant prononcé une peine de prison à l’encontre d’une personne, peut décider qu’il ne doit pas effectuer cette peine ou ne l’effectuer qu’en partie (sursis partiel). Ce sursis peut prendre fin, si dans un délai de 5 ans, celui qui en a bénéficié récidive ou commet une infraction grave.
  • Probation : la suspension du prononcé du jugement et le sursis peuvent être accordés par le juge moyennant le respect de certaines conditions fixées par lui (par exemple trouver du travail, ne plus fréquenter certains lieux…). Le respect de ces conditions est contrôlé par un agent de probation.

Exemption ou diminution de peine (article 6 de la loi du 24 février 1921)

  • Les personnes qui, avant toute poursuite, ont révélé l’identité d’auteurs d’infraction, sont exemptés des peines correctionnelles.
  • Les personnes qui, après le commencement des poursuites, ont révélé l’identité d’auteurs d’infraction, verront leur peine réduite.

En cas de récidive (article 5 de la loi du 24 février 1921)

  • Dans l’année qui suit une première condamnation : amende de 26 à 50€ ;
  • Dans l’année depuis la deuxième condamnation : un emprisonnement de huit jours à un mois et amende de 50 à 100€ ;
  • Dans le délai de cinq ans après une condamnation : les peines correctionnelles pourront être portées au double et les peines criminelles augmentées conformément à l’article 54 du code pénal.

En cas de circonstances aggravantes

Les peines seront plus sévères. Ce ne sont plus des délits mais des crimes. Les peines peuvent être doublées (donc de six mois à dix ans), portées à la réclusion criminelle (5 à 10 ans) ou aux travaux forcés (10 à 20 ans) et/ou une amende.
La sévérité des peines varie en fonction de l’âge des victimes de l’infraction, en fonction des conséquences de l’infraction, en fonction des nuisances publiques engendrées en cas de détention de cannabis  (à l’école, dans un lieu public…).

Autres formes de peines pouvant être prononcées

Les peines alternatives

Une peine alternative peut être prononcée en remplacement d’une peine d’emprisonnement en fonction du délit et de la personnalité de l’auteur. S’il s’agit d’un mineur, on parlera de mesure alternative, s’il s’agit d’un majeur, on parlera de peine alternative.
Une mesure alternative est une mesure de réparation.
Une peine alternative est une condamnation.
Une peine alternative est soit une peine de travail (ou travail d’intérêt général) soit une peine de probation soit une combinaison des deux.

Des peines complémentaires peuvent être prononcées dans certains cas

  • Interdiction temporaire ou définitive d’exercer une branche de l’art de guérir, l’art vétérinaire ou une profession paramédicale ;
  • Interdiction temporaire ou définitive pour un condamné d’exploiter un débit de boissons ou tout autre établissement et/ou fermeture temporaire ou définitive de l’établissement où les infractions ont été commises ;
  • Interdiction de certains droits : être juré, expert, témoin, éligible.

Le casier judiciaire

Toutes les décisions prises par un juge au pénal qui concernent une personne, figurent au casier judiciaire : les condamnations à une peine criminelle, correctionnelle ou de police, les peines accessoires, le sursis, la suspension du prononcé de la condamnation, les décisions d’internement, les décisions d’octroi de la liberté conditionnelle, les déchéances de l’autorité parentale, etc.
Les acquittements, mesure de sursis ou suspension du prononcé ne sont pas inscrits au casier judiciaire.

Avoir un casier judiciaire entraine de nombreuses conséquences. Cela peut notamment impliquer des difficultés à trouver un emploi.

La peine est automatiquement effacée après 3 ans, s’il s’agit d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement de 6 mois maximum, qui a été prononcée par le Tribunal de police ou le Tribunal correctionnel.
Après un certain temps (il faut avoir subi les peines prononcées ainsi qu’un temps d’épreuve de 3, 5 ou 6 ans), la personne condamnée peut demander au Procureur du Roi la réhabilitation afin de retrouver un casier judiciaire vierge.

Voir aussi :

MAJ 2024




Déclaration de nationalité : législation

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