Un guide pour comprendre la sobriété numérique

Dans un monde où l’écologie devient de plus en plus important, notre manière de consommer le numérique doit être revu. Puisque oui, le numérique pollue également. L’outil EducoNetImpact a été créé pour éduquer à la sobriété numérique, un projet de Sarah Descamps, assistante de recherche au Service d’ingénierie pédagogique de l’UMONS.

L’empreinte numérique est déjà de 4 % et ce chiffre ne va faire qu’augmenter … surtout si on ne fait rien. Le site regroupe plusieurs parties pour éduquer les jeunes.

Dans ce guide, vous trouverez :

  • une partie théorique : elle comprend un parcours d’autoformation pour s’informer sur l’impact du numérique sur l’environnement et l’éducation à la sobriété numérique ;
  • des fiches pour susciter le questionnement des élèves : les fiches abordent différentes thématiques autour de l’impact des technologies sur l’environnement comme par exemple les flux vidéos, les réseaux sociaux, les jeux vidéos, etc. ;
  • des séquences d’apprentissage : à destination des enseignants du primaire et du secondaire. Ces séquences sont adaptées à l’âge des élèves ;
  • un référentiel pour éduquer à la sobriété numérique reprenant les savoirs, savoir-faire et compétences pour enseigner cette thématique ;
  • un label de sobriété numérique pour l’éducation afin d’accompagner les établissements scolaires à s’emparer de cet enjeu.

En bonus, vous trouverez sur le site des jeux en format numérique ou papier et des chartes écoresponsables à télécharger.




Les modalités relatives aux enfants

« Les parents ont pour responsabilité commune d’élever leur enfant et d’assurer son développement, en étant guidés par son intérêt supérieur » (article 18 de Convention internationale relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, approuvée par la loi du 25 novembre 1991, M.B., 17 janvier 1992)

Cette page a trait spécifiquement au couple parental qui perdure toute la vie. Il est très difficile pour un couple qui se désengage d’appréhender les questions relatives aux enfants de manière sereine. Mais ces questions doivent être réglées le plus rapidement possible tant pour le bien des enfants que pour celui de leurs parents. Une bonne organisation familiale, se déroulant de manière fluide, permettra aux parents de repartir de bon pied dans leur vie après le divorce ou la séparation et assurera aux enfants un double foyer harmonieux où ils pourront évoluer et grandir en toute sécurité et quiétude.

Quelles sont les questions à se poser ?

Avant toute démarche parentale, vers un médiateur ou directement vers le Tribunal, il faut réfléchir aux modalités qu’on souhaite voir instaurées. Ces modalités peuvent être classées en deux grands types : celles liées à l’hébergement et celles concernant les aspects financiers.

Les modalités relatives à l’hébergement

En Belgique, la loi du 18 juillet 2006 tendant à privilégier l’hébergement égalitaire de l’enfant dont les parents sont séparés et réglementant l’exécution forcée en matière d’hébergement d’enfant (M.B., 4 septembre 2006) a profondément modifié le paysage du droit familial, en l’accordant aux évolutions sociétales.
Jusqu’à 2006 en effet, la pratique était d’accorder l’hébergement principal des enfants à l’un de ses parents (la maman sauf exceptions) et un hébergement secondaire à l’autre.

L’article 374 du Code civil stipule dorénavant que « Lorsque les parents ne vivent pas ensemble et qu’ils saisissent le tribunal de leur litige, l’accord relatif à l’hébergement des enfants est homologué par le tribunal sauf s’il est manifestement contraire à l’intérêt de l’enfant. À défaut d’accord, en cas d’autorité parentale conjointe, le tribunal examine prioritairement, à la demande d’un des parents au moins, la possibilité de fixer l’hébergement de l’enfant de manière égalitaire entre ses parents.
Toutefois, si le tribunal estime que l’hébergement égalitaire n’est pas la formule la plus appropriée, il peut décider de fixer un hébergement non égalitaire.
Le tribunal statue en tout état de cause par un jugement spécialement motivé, en tenant compte des circonstances concrètes de la cause et de l’intérêt des enfants et des parents ».

Cela veut dire que le juge doit examiner prioritairement, si un des deux parents le souhaitent, la possibilité de fixer l’hébergement des enfants de manière égalitaire.

Attention ! Cela ne veut aucunement dire que le juge doit acter un hébergement égalitaire ! Un juge de la famille va toujours vérifier si des contre-indications n’empêcheraient pas l’instauration d’un hébergement égalitaire dans le cas d’espèce qui lui est soumis. Ce qui dicte avant tout la décision d’un Juge de la famille est l’intérêt supérieur de l’enfant.

Exemples de contre-indications pouvant empêcher un hébergement égalitaire :

    • Les parents habitent trop loin l’un de l’autre et les trajets vers l’école seraient trop compliqués une semaine sur deux ;
    • L’un des parents n’est pas dans de bonnes conditions pour pouvoir s’occuper d’un enfant chaque semaine (logement pas adapté, problèmes de santé, manque de disponibilité…) ;
    • L’entente entre les parents reste trop mauvaise et l’enfant se retrouverait chaque semaine pris dans des conflits ;
    • Le désintérêt manifesté par un des parents envers l’enfant durant la vie commune ainsi que les menaces ou les discours négatifs proférées par l’un des parents sur l’autre ;
    • L’enfant est trop jeune et/ou ne supporte pas de devoir changer toutes les semaines de foyer ;
    • La présence de frères et sœurs avec qui une séparation fréquente n’est pas souhaitée.

La majorité des professionnels de la petite enfance estime que l’hébergement égalitaire n’est pas recommandé pour les bébés et les jeunes enfants. Une abondante littérature existe sur le sujet. A l’inverse, d’autres estiment que l’âge ne peut pas être un frein à la mise en place d’un hébergement alterné et cela peut très bien se passer.

L’hébergement égalitaire est donc un repère à adapter en fonction des enfants et des familles.

Dans la plupart des dossiers, l’organisation de l’hébergement va d’ailleurs évoluer suivant les âges et les situations. Un bébé en hébergement principal jusqu’à ses 3 ans peut ensuite connaitre un hébergement principal, mais « élargi » jusqu’à ses 6 ans pour ensuite basculer vers un hébergement « encore plus élargi » et arriver finalement à un hébergement égalitaire.

En matière d’hébergement, finalement, tout est possible : 7/7 jours, 5/8 jours, 5/9 jours…
L’hébergement secondaire peut aussi varier : un week-end sur deux, avec un jour pendant la semaine… Vous êtes libre de proposer ce que vous estimez le plus adapté à vous et à vos enfants.

Enfin, n’oubliez pas de régler la question de l’hébergement pendant les vacances scolaires. Le système en cours pendant l’année peut être maintenu ou une autre formule peut être introduite. De nouveau, les possibilités sont multiples.
Dans tous les cas, réglez précisément toutes les transitions entre les hébergements. Certains parents préfèrent conduire leurs enfants au domicile de l’autre tandis que d’autres organiseront des transitions via l’école (un parent déposant l’enfant un matin et l’autre le réceptionnant à la sortie pour entamer sa période d’hébergement).

ATTENTION : L’organisation de l’hébergement des enfants entre leurs parents n’a aucune conséquence sur l’autorité parentale, qui demeure conjointe aux deux parents.
Qu’ils vivent ou pas sous le même toit, qu’ils passent ou pas le même temps avec leurs enfants, le principe légal est que les deux parents exercent ensemble l’autorité parentale.
Seul un juge peut, dans une situation particulière, prononcer une limitation (voire une déchéance) de l’autorité parentale.

Les modalités relatives aux aspects financiers

Quand on pense aux aspects financiers, on pense le plus souvent à la fameuse contribution alimentaire versée par l’un des parents à l’autre pour les enfants. Ce n’est toutefois pas la seule question. Il faut aussi décider de la répartition des frais extraordinaires, du sort des allocations familiales et du bénéfice fiscal « enfant à charge ».

a) La contribution alimentaire

Elle ne doit pas être confondue avec la pension alimentaire qui au sens juridique désigne la somme d’argent due par un ex-époux à l’autre.

La contribution alimentaire, elle, couvrira l’entretien, l’éducation et l’hébergement des enfants, tant qu’ils ne peuvent pas être autonomes financièrement. Une contribution alimentaire peut donc se poursuivre bien au-delà de la majorité d’un enfant puisque les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants pendant toutes leurs études et jusqu’au moment où ils seront en mesure de gagner décemment leur vie (obligation appréciée évidemment de manière raisonnable).

La contribution alimentaire est fixée en tenant compte des revenus respectifs de chacun des parents (revenus professionnels, mobiliers et immobiliers) et du budget mensuel moyen de l’enfant. Le budget d’un enfant est variable : il se calcule en tenant compte de son âge, de ses études, du milieu social dans lequel il évolue.

L’organisation de l’hébergement est un paramètre pour sa fixation, mais ce n’est pas parce qu’un parent a un temps d’hébergement plus grand que l’autre qu’il aura nécessairement droit à recevoir une contribution alimentaire pour l’enfant.

La contribution alimentaire est indexée et peut évidemment être réajustée lorsque l’enfant grandit et/ou les situations parentales changent.

b) Les frais extraordinaires des enfants

La contribution alimentaire est basée sur les dépenses prévisibles. Tous les parents auront en sus à faire face à des dépenses imprévisibles : ce sont les frais dits extraordinaires (exceptionnels).

Les frais extraordinaires sont les dépenses exceptionnelles, nécessaires ou imprévisibles qui résultent de circonstances accidentelles ou inhabituelles et qui dépassent le budget habituel affecté à l’entretien quotidien de l’enfant qui a servi de base, le cas échéant, à la fixation des contributions alimentaires (article 203bis du Code civil).

Pour aider les parents à s’y retrouver, une liste de frais extraordinaires a été établie par Arrêté Royal : voyez l’Arrêté Royal du 22 avril 2019 « fixant les frais extraordinaires résultant de l’article 203, § 1er du Code civil et leurs modalités d’exécution ».

Exemples de frais extraordinaires

    • Une nouvelle paire de lunettes ;
    • Des séances de logopédie ;
    • Des frais médicaux ou d’hospitalisation ;
    • Des bottes pour la classe de mer ou des bottines de marche pour l’activité scout ;
    • Les frais des voyages scolaires, des stages, des séjours linguistiques.

La répartition des frais extraordinaires entre les parents doit être prévue. Si rien n’est mentionné de manière spécifique dans le jugement, c’est que le juge a estimé que la contribution alimentaire était suffisante pour absorber ces frais extraordinaires. Mais ce n’est pas la situation la plus courante. La répartition des frais extraordinaires peut se faire de plusieurs manières :

    • Tous les frais restent à charge d’un des parents tandis que l’autre lui verse un montant forfaitaire ;
    • Les frais sont répartis par moitié ;
    • Les frais sont répartis selon une proportion personnalisée ;
    • Il est également possible de gérer les dépenses relatives aux enfants communs via un compte ouvert au nom des parents.

c) Autres précisions

Le sort des allocations familiales doit aussi être débattu. C’est la mère qui perçoit généralement les allocations familiales. Dans la pratique, elle peut les recevoir sur un compte commun ouvert avec le papa. Après une séparation, il faudra voir ce que les parents décident ou le juge en cas de désaccord.

Le bénéfice fiscal « enfant à charge »

En cas de séparation ou divorce, un seul parent peut prendre les enfants à sa charge fiscalement. En pratique, c’est le parent qui a l’hébergement principal au 1er janvier de l’exercice d’imposition qui peut déclarer les enfants à charge.

Si l’autre parent paye une contribution alimentaire, il peut bénéficier de l’avantage fiscal de la déduction des contributions alimentaires.

Si l’hébergement est organisé de manière égalitaire entre les parents, ceux-ci peuvent recourir à la coparenté fiscale : chacun peut bénéficier de la moitié de l’avantage fiscal lié aux enfants (mais un seul peut les déclarer officiellement à charge).

Attention : en optant pour la coparenté fiscale, vous devez renoncer à l’avantage fiscal de la déduction des contributions alimentaires car on ne peut pas cumuler ces deux avantages fiscaux. Il est donc conseillé de faire analyser sa situation financière par un comptable pour déterminer quel avantage fiscal serait le plus avantageux pour soi.

Notions de procédure

Que les parents mettent fin à un mariage dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel ou par désunion irrémédiable, qu’ils mettent fin à leur statut de cohabitant légaux, ou qu’ils se séparent après avoir été cohabitants de fait, les mêmes questions au sujet des enfants communs se poseront. Si les parents n’arrivent pas à se mettre d’accord, c’est toujours le Tribunal de la famille qui tranchera in fine les points litigieux.

Faites toujours homologuer vos accords privés !

Un accord amiable peut s’élaborer entre les deux parents, seuls. Il peut également s’élaborer dans le cadre d’une médiation familiale, en présence d’un tiers neutre et impartial.
Il existe un médiateur familial dans chaque planning familial, les coûts pratiqués y sont plus démocratiques que dans un cabinet privé. On n’est pas obligés de se rendre dans le planning familial de sa commune de résidence, le choix du planning familial est libre.

Il est fréquent que les couples non mariés ne passent pas du tout par le Tribunal de la famille, lorsqu’ils n’ont pas fait appel à un médiateur agréé. C’est une mauvaise idée. Tout accord amiable au sujet des enfants doit être soumis au Juge de la famille pour homologation.
En rendant cet accord amiable « officiel » et partant en lui conférant une force exécutoire, cela permet à toute la famille de bénéficier d’une sécurité juridique… Ce qui évide bien des soucis sur le long terme. Avant d’homologuer un accord, le juge familial va toujours vérifier si le contenu de cet accord respecte bien l’intérêt de l’enfant.

Passer par le Tribunal ne veut absolument pas dire que les parents ne pourront pas revenir sur leur accord, bien au contraire : un dossier ouvert au nom d’un enfant devant le Juge de la famille reste ouvert jusqu’à sa majorité et peut donc être révisé dès que la situation de l’enfant et/ou d’un de ses parents change.

Le Tribunal de la famille

Le Tribunal de la famille comporte une chambre de règlement amiable. Vous pouvez demander à débattre devant cette chambre dès l’introduction de la procédure ou en cours de procédure si vous estimez que vous pouvez arriver ensemble à un accord amiable.
Certains couples préfèrent cette possibilité à une médiation hors tribunal.

Si cette solution n’est pas possible, vous allez suivre la procédure ordinaire.
Il y aura une première audience où soit l’affaire sera entendue si elle peut se régler directement (rare), soit elle sera renvoyée pour que vous puissiez chacun prendre des conclusions. Dans cette hypothèse, un calendrier de conclusions sera établi. Chacun aura donc la possibilité d’exposer ses arguments et de répondre aux arguments de l’autre.

Prendre un avocat n’est pas une obligation. Il est toutefois conseillé de le faire lorsque la situation est trop complexe/douloureuse ou lorsque l’autre parent a lui-même pris un avocat. En effet, dans ce cas, cela permet de « rééquilibrer » les forces en présence.
L’aide d’un avocat peut parfois être gratuite selon votre situation financière. Vous pouvez vous faire désigner un avocat spécialisé en droit familial au Bureau d’Aide Juridique de votre région, que vous ayez droit ou pas à une gratuité.

MAJ 2024

Voir aussi :




Prime de rentrée scolaire 2024

Une rentrée scolaire coûte cher. Comme chaque année, les caisses d’allocations familiales octroient une prime aux familles éligibles, c’est-à-dire à tous les enfants qui perçoivent des allocations familiales.

La Ligue des Familles estime le coût de la rentrée scolaire à 292 euros par enfant de la troisième à la sixième primaire, et à 750 euros en secondaire lors d’achat d’outil informatique. Ce « supplément d’âge annuel« , anciennement appelé « prime de rentrée scolaire » permet de soulager le portefeuille de chaque famille. Cette prime est versée une fois par an avec les allocations familiales du mois de juillet, payées en août.

La prime diffère en fonction de l’âge de l’enfant, son niveau d’étude, sa situation familiale et son lieu de résidence.

En Wallonie, depuis la régionalisation des allocations familiales, deux régimes coexistent. Le premier concerne les enfants nés avant le 1er janvier 2020. Pour les enfants âgés de 0 à 5 ans inclus, la prime est de 25,88 euros. Pour les enfants de 6 à 11 ans, la prime s’élève à 55,63 euros. Les jeunes de 12 à 17 ans ont 77,61 euros. À partir de 18 ans, la prime est de 103,49 euros. Les parents qui bénéficient d’un tarif social obtiennent une prime plus élevée : de 35,71 à 137,29 € selon la catégorie d’âge.

Le deuxième concerne les enfants nés après le 1er janvier 2020. Les montants ont été revus à la baisse après la régionalisation de cette compétence. La prime unique est de 24,28 euros pour les enfants de 0 à 4 ans inclus. Elle augmente à 36,57 euros pour les 5 – 10 ans. Les jeunes âgés de 11 à 16 ans ont 60,95 euros. Dès 17 ans, la prime s’élève à 97,52 euros. Le tarif social ne s’applique pas dans ce cas.

À Bruxelles, un seul régime est d’application. Tous les parents reçoivent 24,38 euros avec un enfant âgé de 0 à 5 ans. De 6 à 11 ans, la prime est de 36,57 euros. Pour les jeunes âgés de 12 à 24 ans, elle grimpe à 60,95 euros. Les parents ayant un étudiant de – de 25 ans dans l’enseignement supérieur perçoivent 97,52 euros.

Dès la rentrée d’août 2024, les fournitures scolaires (exceptés cartable, plumier et matériel de sports) seront distribuées gratuitement aux élèves de troisième primaire en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Des questions ? Infor Jeunes est disponible pour y répondre du lundi au vendredi de 13h à 18h au 02/733.11.93 ou par mail au inforjeunes@jeminforme.be.




Harcèlement scolaire : des solutions existent

Nous en parlons depuis plusieurs années, le harcèlement fait malheureusement partie de la vie de beaucoup de jeunes. A l’approche de la rentrée, il est essentiel d’en parler. Voici quelques pistes d’actions possibles grâce à la FAPEO (Fédération des Parents et des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel) et grâce au début du projet « climat scolaire » début d’année scolaire 2024 – 2025.

La FAPEO est engagée depuis plusieurs années dans le Réseau Prévention Harcèlement. Le Réseau Prévention Harcèlement réunit des professionnels de différents horizons pour partager des informations pratiques et des réflexions liées au harcèlement à l’école. Ce réseau favorise donc les échanges entre intervenants de différents secteurs (enseignement, jeunesse, égalité des chances, aide à la jeunesse, promotion de la santé, etc.).

Le climat scolaire, l’action politique qui peut changer les choses

Le Parlement de la Communauté française a adopté le 27 avril 2023 un décret relatif à l’amélioration du climat scolaire et à la prévention du harcèlement et du cyberharcèlement scolaire.

L’objectif du Climat Scolaire est que tous les acteurs de l’école doivent être impliqués (parents compris) dans la procédure interne mise en place, endéans les quatre ans, par l’école. Cette procédure interne de signalement et de prise en charge des situations de harcèlement met à disposition des écoles des outils pour construire la procédure de signalement, un modèle de descriptif de mission du délégué en charge du climat scolaire.

La procédure sera construite collectivement afin de rencontrer l’adhésion de chaque membre de l’équipe éducative. Elle devra comprendre : les modalités du signalement ; les étapes mises en place pour repérer, écouter, qualifier, orienter, prendre en charge, suivre et potentiellement clôturer toute situation du harcèlement ; le délai maximum de traitement du signalement ; les personnes relais impliquées dans le traitement du signalement (interne ou avec des partenaires externes).

Cette procédure donne l’opportunité aux équipes d’agir précocement, de se positionner comme intervenants proactifs et de disposer d’un outil construit en équipe pour déterminer les tâches de chacun lors d’un signalement de situation de harcèlement et se trouver moins démunis.

Les parents seront informés des mesures grâce à la FAPEO. Le décret prévoit la création d’un Observatoire du climat scolaire, directement lié à l’Administration générale de l’enseignement de la Communauté française. Cet observatoire devrait favoriser une prise en charge systémique du phénomène de harcèlement et de cyberharcèlement.

Mon enfant est harcelé, que dois-je faire ?

Le harcèlement est défini comme « les actions intentionnelles, répétées et destinées à porter atteinte à une autre personne avec qui la relation est caractérisée par un déséquilibre de pouvoir« .

Les actions collectives de prévention du harcèlement et d’amélioration du climat scolaire n’empêchent pas que chaque parent puisse rencontrer ce genre de situation. Chaque situation doit être analysée individuellement pour agir vite et stopper la spirale de la violence morale ou physique.

Plusieurs outils existent pour agir, ceux notamment publiés par le réseau prévention harcèlement. Vous pouvez les rechercher via ce lien. Des brochures peuvent être téléchargées directement sur le cyberharcèlement, des balises pour l’action contre le harcèlement et également, l’harcèlement par un adulte à l’école.

votre rôle en tant que parent

Dès la rentrée, vous pouvez vous impliquer dans ce projet. La procédure devra être intégrée au règlement d’ordre intérieur de l’école. Au mieux, vous pourrez collaborer lors du Conseil de participation ou au minimum, vous serez informés en début d’année scolaire.

Pour toute information, la FAPEO relaie, extrait et partage les textes légaux vers ses publics, qu’ils soient organisés en associations de parents ou en requêtes individuelles. Il dispose d’outils sur leur site.

Dans l’urgence et dans le doute, en tant que parent, vous pouvez appeler le Numéro Vert « Ecoute école – 0800 95 580 » accessible du lundi au vendredi de 9h à 16h. Il vous aide à obtenir des informations sur des services et/ou des procédures utiles. Le jeune, quant à lui, peut s’adresser au 103, le service « Ecoute enfants » gratuit et anonyme chaque jour de 10h à 00h00.

Infor Jeunes organise des animations de prévention au harcèlement et au cyberharcèlement appelées « Je réfléchis puis je clique« . N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.




Les journées portes ouvertes des établissements supérieurs

La rentrée scolaire approche à grands pas. L’occasion pour toi de découvrir des établissements du supérieur, l’ambiance qui y règne et les cours proposés. Si tu hésites encore dans ton orientation scolaire, ces portes ouvertes peuvent t’aider dans ton choix de carrière.

Où exactement ?

La Haute Ecole Francisco Ferrer organise une journée porte ouverte le mercredi 28 août de 14h à 17h. Plusieurs départements seront ouverts notamment les arts appliqués et technique, le département économique et social, le département paramédical et le département pédagogique. Plus d’infos ici.

À l’ICHEC, une soirée portes ouvertes est organisée le 03 septembre à partir de 18h. Vous pouvez alors rencontrer la direction, les professeurs et les étudiants. C’est l’occasion également de découvrir le campus, la vie étudiante et de poser toutes vos questions.

Une séance d’information est organisée par l’ECAM le mercredi 04 septembre à 10h. Au programme : présentation de la formation, de l’accompagnement pédagogique et des métiers de l’ingénieur industriel des différentes finalités proposés par l’ECAM.

La Haute Ecole Vinci te propose une séance d’information avant la rentrée, le lundi 9 septembre entre 16h et 19h.

La Haute Ecole Bruxelles-Brabant organise sa journée portes-ouvertes le samedi 21 septembre de 9h à 12h. Plus d’infos ici.