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C’est la semaine de dépistage !

C’est la semaine de dépistage !

Cette semaine débute la « Testing Week« . Vous pouvez alors vous faire dépister du VIH, de la syphilis, et des hépatites B et C.

La Semaine européenne du dépistage encourage toutes les organisations et institutions à s’unir pour intensifier les efforts de dépistage et de sensibilisation. Depuis son lancement en 2013, l’événement revient deux fois par an : en mai et en novembre.

L’objectif est le même : réunir des organisations dans toute l’Europe pendant une semaine pour accroître l’accès au dépistage et sensibiliser aux avantages d’un dépistage précoce de l’hépatite et du VIH.

A Bruxelles, la Plateforme Prévention Sida sera présente à Latitude Nord le lundi 27/05 et le mercredi 29/05 de 9h30 à 12h pour vous proposer des dépistages gratuits, anonymes et réalisés en cinq minutes.

Informations pratiques :

📅 le lundi 27 mai et le mercredi 29 mai

🕐 de 9h30 à 12h

📍 Place Solvay 2 – Latitude Nord

Sur notre site internet, tu retrouves toute la documentation nécessaire sur le test du dépistage du SIDA, les centres de dépistage ouverts en Belgique et aussi, toutes les informations nécessaires à savoir sur les infections sexuellement transmissibles.

16 mai : journée internationale du vivre-ensemble en paix

16 mai : journée internationale du vivre-ensemble en paix

Aujourd’hui, nous célébrons la journée internationale du vivre-ensemble en paix. L’occasion de rappeler qu’encore maintenant, « préserver la paix est un travail et non un acquis« , a déclaré Audrey Azoulay, Directrice Générale de L’UNESCO en 2019.

C’est le 8 décembre 2017 que l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 16 mai, journée internationale du vivre-ensemble en paix. Une journée placée sous les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de l’inclusion de la tolérance, de la solidarité et de la compréhension.

Favoriser le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération est également signe de paix. Cela s’inscrit dans un processus positif, participatif et dynamique.

Pour rappel, les Nations Unies ont été créés après la Seconde Guerre Mondiale avec pour objectif de préserver les générations futures du fléau de la guerre.

Retrouvez toutes les résolutions adoptées par les Nations Unies pour faire de cette journée, une journée de paix !

Le (cyber-)harcèlement entre jeunes, c’est quoi?

Qu’est-ce que le (cyber)-harcèlement entre jeunes ?

En préambule, il convient de clarifier deux points concernant le cyberharcèlement.

Le premier consiste au fait que le cyberharcèlement, comme son nom l’indique, est une forme de harcèlement. De ce fait, il est impératif de considérer et de lutter contre le harcèlement entre jeunes de manière globale, et non de s’arrêter à l’une ou l’autre de ses formes – ce qui peut être même contreproductif.

Le deuxième attrait au fait que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cyberharcèlement n’est pas un phénomène plus répandu ou plus grave que le harcèlement hors ligne.

Définition du harcèlement

Le harcèlement de manière générale, peut se définir comme une succession d’agissements hostiles et dont la répétition affaiblit psychologiquement la ‘cible’. Plus précisément, le harcèlement consiste en en une somme de comportements (dont les formes varient généralement) commis de manière répétitive par un individu ou un groupe d’individus et qui sont de nature à nuire à l’intégration physique ou morale de la(des) personne(s) qui est(sont) prise(s) pour cible(s).

Le harcèlement peut être verbal (rumeurs, humiliations, menaces, chantages, insultes…), physique (bousculades, vols et rackets, regards méchants, enfermement, jets d’objets…), matériel (dissimulations d’objets, dégradations d’objets, vols…), relationnelles (rejet, nier, faire comme si la personne n’existe pas…), sexuelle (blagues sexistes, gestes déplacés à distance, attouchements, agressions, divulgation de photos, de vidéos dénudées…) [1].

Définition du cyberharcèlement

Le cyberharcèlement consiste en un harcèlement mais pour lequel les actes sont commis par le biais des différentes formes de communication électronique ou « Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication » (NTIC ; smartphones, ordinateurs, tablettes, consoles de jeux…).

Les formes de cyberharcèlement

Le cyberharcèlement peut se présenter sous des formes diverses et variées. Par exemple envoyer répétitivement des messages d’insulte, diffuser des rumeurs infondées, pirater des comptes, publier une photo compromettante ou une vidéo humiliante, tenir des propos racistes et discriminants, insulter de manière très violente, créer un groupe de discussion ayant pour but de rabaisser et humilier une personne – ou un groupe de personnes – en particulier, etc.

Les caractéristiques communes

1. Les protagonistes (relation triangulaire)

Le (cyber-)harcèlement fait intervenir plusieurs protagonistes : le(s) auteur(s) ou autrice(s) (la personne ou le groupe de personnes qui harcèle(nt)) et le(s) ‘cible(s)’ (la personne ou le groupe de personnes vers qui est tourné le harcèlement). D’autre part, du fait qu’une situation de harcèlement s’inscrive dans un contexte social, une diynamique de groupe, les témoins vont avoir un rôle prépondérant (Bruno Humbeeck nomme « spect-acteur » toutes les personnes qui participe à la dynamique du harcèlement entre jeune ne fusse qu’en regardant). En effet, les réactions de ces dernier.ère.s vont impacter l’évolution de la situation. En effet, ils.elles peuvent soit, amplifier le phénomène en y participant activement ou en laissant faire soit, enrayer la situation de harcèlement en intervenant directement en faveur de la ‘cible’ ou en montrant son désaccord auprès du ou des auteur.trice(s). C’est pourquoi nous pouvons dès lors considérer que l’affirmation « liker c’est déjà harceler » est vraie : même si une personne, n’envoie qu’un unique message, ne fait qu’un like ou un commentaire, il ou elle participe déjà au harcèlement et sera dès lors considérée comme co-auteur.trice.

2. Les critères d’un (cyber-)harcèlement

Le cyberharcèlement, tout comme le harcèlement, implique, selon la définition, une intention, une répétition ainsi que d’un rapport de force inégal entre le ou les auteurs.trices de harcèlement et le ou les cible(s).

Donc, pour qu’il y ait (cyber-)harcèlement, il faut que le(s) auteur.trice(s) ai(en)t l’intention de blesser, de nuire l’autre. Il faut donc distinguer ce phénomène de la taquinerie, d’une dispute où l’intention n’est pas de blesser l’autre.

Il est également nécessaire que le comportement soit répété. Si l’on blesse ou nuit une fois à une personne, cela ne constitue pas un  (cyber-)harcèlement mais une attaque simple.

Enfin, il doit y avoir un certain rapport de force. La position de l’auteur.trice sur la ‘cible’ doit être telle que cette dernière ne puisse pas se défendre facilement, voire pas du tout. Cela a pour conséquence que la ‘cible’ ne puisse pas mettre fin à une situation de harcèlement. Dans le cas d’une dispute, même en ligne, chaque partie avance des arguments pour défendre, autant que faire se peut, sa position ou son point de vue. Sur internet, la masse d’individus participants au cyberharcèlement est parfois telle qu’il est impossible de pouvoir y faire face.

Dans le doute, il convient de prendre en compte la souffrance ressentie et exprimée par la(les) personne(s) qui est(sont) la cible de ces agissements.

Les différences

Bien que, comme nous l’avons vu, le cyberharcèlement obéit aux mêmes mécanismes que le harcèlement, celui-ci s’y différencie néanmoins sur plusieurs points.

En effet, du fait que le cyberharcèlement se produit sur des canaux numériques (réseaux sociaux, e-mails, messageries instantanées, sites internet, forums, blogs, jeux en ligne…) une taquinerie, une attaque simple ou une dispute peut vite se transformer en cyberharcèlement.
Il y a plusieurs raisons à cela et notamment du fait que les critères précédemment énoncés se trouvent quelque peu modifiés voire amplifiés sur Internet.  

Internet procure parfois un faux sentiment d’anonymat

Ce sentiment d’anonymat procure un sentiment de sécurité pour l’autnotamment s’il utilise un faux compte ou un pseudonyme. A cet égard, Internet est considéré par certain.e.s comme un lieu de non-droit : nous pouvons y faire ce qu’on veut sans n’avoir jamais à subir les conséquences de nos actes.

Le fait que nous nous croyons anonyme sur internet peut désinhiber, débrider nos agissements. Nos paroles et nos comportements peuvent dès lors rapidement dépasser notre pensée.

  • Cet anonymat participe dans le renforcement du rapport de force qui existe entre l’auteur.trice et sa cible dans le cas d’un cyberharcèlement. En effet, du point de vue de la ‘cible’, cet anonymat ne lui permet pas de savoir qui la harcèle… Elle n’a pas de visage à mettre sur l’auteur.trice. Cela la rend d’autant plus impuissante et l’empêche d’autant plus d’avoir la possibilité de mettre fin à cette situation.
  • Néanmoins, dans les cas de harcèlement entre jeunes qui se prolongent sur internet, même lorsque l’auteur.trice se cache derrière un pseudo, la cible connait généralement qui ils.elles sont.

Il ne faut pourtant pas oublier que dans les conditions générales d’utilisation ou politique de confidentialité de la plupart des réseaux sociaux il est d’ailleurs prévu que « les informations concernant les comptes des utilisateurs peuvent être communiquées à des tiers » en ce, y compris donc, la police. De plus, ces plateformes ont, en Belgique, une obligation de collaboration : ils doivent informer les autorités compétentes lorsque des contenus ou des activités illicites leurs sont signalés [2].

La distance créée par l’écran provoque un manque d’empathie

Comme nous l’avons vu, il n’est pas possible pour la cible de mettre un visage sur l’auteur.trice de cyberharcèlement si celui.celle-ci utilise un faux compte ou un pseudonyme. Et même si nous connaissons la personne, il nous est difficile de connaître l’intention de celle-ci : a-t-elle fait cela pour rire, pour nuire ? Cette quesiton d’intention a déjà posé des problèmes à la justice ! (exemple ici)

C’est aussi le cas pour l’auteur.trice : du fait que nous interagissons par écrans interposés, que nous n’ayons pas la personne en face de nous, nous ne voyons pas les réactions de notre interlocuteur.trice. De ce fait, nous ne pouvons pas faire preuve d’empathie.

  • Cette absence de communication non-verbale fait que nous nous ne rendons pas toujours compte des réels dommages que nous causons, de la gravité des conséquences de nos actions.
  • On parle d’effet « cockpit » lorsque l’empathie normalement présente dans les interactions sociales ‘physiques’ est ‘perdue’ quand nous utilisons les canaux de communication électronique. Cet effet cockpit fait que nous déshumanisons les personnes avec qui nous interagissons sur internet

Intention

Du fait de ce manque d’empathie, mais aussi de l’effet de groupe (« pour faire comme les autres ») le critère d’intention dans le cas d’un (cyber-)harcèlement est assez flou. En effet, un simple partage et même un ‘like’ peut, sans que nous en soyons conscients, nuire et/ou blesser la personne qui en reçoit la notification. La dernière définition de B. Galand concernant le harcèlement entre jeunes n’intègre d’ailleurs plus la notion d’intentionnalité : « […] une relation (négative) inscrite dans la durée avec un déséquilibre de pouvoir et généralement peu de réciprocité » [3].

Le rejet, l’exclusion voire l’ostracisme – soit l’absence délibéré d’actes ou de comportements à l’égard d’une(des) personne(s) – sont dès lors aussi considérés comme du harcèlement dans cette définition.
« […] une relation (négative) inscrite dans la durée avec un déséquilibre de pouvoir et généralement peu de réciprocité » [3]

Instantanéité liée à internet

Comme nous l’avons vu, il est plus émotionnellement facile d’insulter sur internet que sortir oralement et de visu des insultes ou des méchancetés notamment du fait de la distance créée par les écrans. Mais il est également mécaniquement plus facile de cliquer sur le bouton « envoyer ». Par exemple, dans le cas d’un harcèlement scolaire qui se prolongerait sur internet, il est plus facile de cliquer sur le bouton « partager » plutôt que d’aller faire imprimer une photo compromettante pour la partager et/ou le placarder dans les couloirs de l’école par exemple. En cela, l’instantanéité que propose internet peut être négative si elle est utilisée à mauvais escient.

Le caractère répétitif n’est pas du fait d’une seule et même personne mais bien de plusieurs. De ce fait, l’utilisation des réseaux sociaux et d’internet de manière générale, semblerait participer à l’amplification de ce phénomène qu’est le harcèlement.

En effet, notre like, notre commentaire ou notre partage ne constitue pas en soi un cyberharcèlement. Et puis, « Si d’autres le font, pourquoi pas moi ? » ; « De toute manière je ne suis pas le seul, je ne suis pas responsable ».  Cet effet, que l’on appelle « dilution des responsabilités », nous permet de justifier notre action (ou inaction) aux regards du comportement des autres personnes. Le problème étant justement que ces likes, partages et/ou commentaires se perdent dans un flot d’autres  likes, d’autres commentaires. Ces petits gestes, que nous pensons être anodins, sont autant de goutes dans le vase déjà bien rempli qui constitue, du point de vue de la ‘cible’, une situation de cyberharcèlement.

Pérennité des contenues partagé sur internet

En plus de ne plus permettre de répits à la cible (celle-ci peut être persécuté 7j/7 et 24h/24),  l’utilisation des canaux numériques rend, et ce, même pour l’auteur ou l’autrice, incontrôlable la portée de son comportement agressif.

En effet, lorsque nous postons/tweetons, par exemple, une vidéo compromettante celle-ci sera vue par beaucoup plus de monde que si nous l’avions montré à nos camarades de classes sur l’écran de notre smartphone. Les personnes visionnant la vidéo peuvent très bien partager à d’autres cette vidéo, voire même la télécharger et la poster sur d’autres sites ce qui élargira encore l’audience, le nombre de vue et ainsi de suite.

De plus, si le contenu est public ou s’il sort de la sphère privé à force de propagation, des inconnu.e.s peuvent également participer à ce harcèlement. Cela renforce le sentiment de persécution et d’impuissance de la cible du fait que celui.celle-ci aura « l’impression que le monde entier est contre lui ».

Il faut également garder à l’esprit que la personne ne peut pas être connectée lorsqu’une personne poste par exemple, une photo compromettante. De ce fait, il ne lui est pas possible de se défendre, de signaler ou supprimer cette photo tout de suite. Entre le moment où le message est posté et où la ‘cible’ peut réagir face à cette photo, il peut se passer plusieurs heures durant lesquelles beaucoup de personnes auront eu l’occasion premièrement, de voir la photo et deuxièmement de réagir (commentaires, likes…) à celle-ci. Enfin, la photo aura peut-être été relayée sur d’autres réseaux sociaux.

Au final, même si des remords et des regrets émergent chez la personne ayant partagé du contenu préjudiciable ou portant atteinte à la dignité de quelqu’un, « il est difficile, voire impossible, de faire disparaître une information ou une photo qui circule en ligne ». Il s’agit ici de la pérennité des contenues publier sur internet. En effet, même une photo de soi ou un post/tweet publié 10 ans auparavant peut être retrouvé et porter atteinte à notre e-réputation.

Omniprésence

On le sait, près de 95% des adolescent.e.s ont un smartphone et parmi ceux.celle-ci, 90% l’utilisent quotidiennement. Pour près de 40% d’entre eux.elles, c’est plus de 4 heures par jour qu’ils.elles l’utilisent. (Sur base des résultats de l’enquête « #Génération 2020 – Les usages des écrans chez les moins de 20 ans »). L’omniprésence de cet appareil dans notre vie quotidienne peut rendre le cyberharcèlement ultra-intrusif et n’offre aucun répit à la ‘cible’.

Pour aller plus loin :
• Le site internet du « Réseau Prévention Harcèlement » sur lequel vous trouverez notamment

o La brochure « Prévention du harcèlement entre élèves : Balises pour l’action » publié par le Réseau Prévention Harcèlement.
o La brochure « Le Cyberharcèlement » publié par le Réseau Prévention Harcèlement

• Le livre C. De Lathouwer et L. Mesnil (2022) intitulé : « Le harcèlement entre jeunes, les clefs pour comprendre et agir ».
• Le livre de B. Galand (2021) intitulé : « Le harcèlement à l’école – Mythes et réalités ».

[1] Sur base du livre « Le harcèlement entre jeunes, les clefs pour comprendre et agir » de L. Mesnil et C. De Lathouwer (2022).
[2] Audrey Adam, « Anonymat et faux anonymat : comment identifier et poursuivre les auteurs de contenus haineux sur les réseaux sociaux » in Adam, A., Charlier, P., Hermanns, O., Hugon, C., Lewkowicz, G., Michel, A., Englebert, J. (dir.), La régulation des contenus haineux sur les réseaux sociaux, Limal, Anthemis, « Débats et Droit », 2022, p. 93.
[3] Benoit Galand (2021). Le harcèlement à l’école – Mythes et réalités. RETZ

Voir aussi :

    MAJ 2024

    Allocation d’études de l’enseignement secondaire : conditions, montants et recours

    Vous trouverez ci-dessous un aperçu des conditions permettant d’obtenir une allocation d’études secondaires pour l’année scolaire 2024-2025. Nous vous indiquons également un aperçu des montants octroyés ainsi que la procédure à suivre en cas de recours.

    Conditions

    Conditions liées aux revenus du ménage

    Les revenus de l’ensemble des membres repris sur la composition de ménage en Belgique de l’élève sont pris en compte.

    Les ressources visées sont :

    • Les revenus imposables globalement, majorés des revenus imposables distinctement* (avertissement-extrait de rôle : Revenus 2022 – exercice d’imposition 2023 (SPF Finances/Contributions)).
    • Les allocations et les revenus de remplacement et/ou d’intégration.  
    • Les revenus issus d’une organisation internationale (même si exonérés d’impôts).
    • Les revenus non imposés en Belgique.

    À l’exception des revenus :

    • Du candidat à l’allocation d’études (sauf s’il dispose d’un avertissement-extrait de rôle commun avec un autre membre de sa composition de ménage).
    • Des frère(s) et sœur(s) du candidat, des demi-frère(s) et demi-sœur(s).
    • Des revenus des colocataires et/ou propriétaires d’immeubles donnés en location (kot) du candidat. 

    Revenus maximum

    L’ensemble des ressources ne peut dépasser les revenus maxima suivants (revenus imposables globalement, majorés des revenus imposables distinctement repris sur l’avertissement-extrait de rôle (Revenus – 2022)) :

    Nombre de personnes à chargeRevenus maxima
    024.168,25€
    132.225,69€
    239.776,65€
    346.825,45€
    453.371,89€
    553.918,89€
    Par personne supplémentaire, ajouter6.546,44€

    Conditions liées aux revenus cadastraux et loyers bruts

    Le candidat n’a pas droit à une allocation d’études si le titulaire des revenus pris en considération est propriétaire de biens immobiliers (autres que ceux occupés comme habitation personnelle) dont les revenus cadastraux et les loyers bruts cumulés sont supérieurs à 1191,61€.

    Conditions liées au cursus éducatif de l’allocataire

    L’élève doit fournir une attestation prouvant qu’il/elle est régulièrement inscrit.e dans son année d’études auprès d’un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice.

    Conditions liées à la nationalité

    L’élève doit disposer d’une composition de ménage établie en Belgique à la date de la demande de l’allocation d’études.

    Le ressortissant d’un État membre de l’Union européenne, d’un État partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse peut produire un document analogue à la composition de ménage délivré par l’autorité compétente en la matière (situation à la date de la demande de l’allocation d’études).

    Le ressortissant HORS Union européenne doit, en plus, totaliser au moins 5 années de résidence en Belgique au 31 octobre 2024 et disposer d’un titre de séjour valable de plus de 3 mois.

    Pour les réfugiés, apatrides, protection subsidiaire :au 31 octobre 2024, l’élève doit disposer de la qualification de réfugié, d’apatride ou de la protection subsidiaire reconnue par le Commissariat général des Réfugiés et des Apatrides ou par le Conseil du Contentieux des Étrangers depuis au moins un an. Si l’élève est mineur et que le représentant légal est reconnu réfugié, on considère que l’élève l’est aussi.

    L’élève de nationalité étrangère, doit fournir la preuve qu’aucune allocation d’études ne lui a été octroyée par un autre pays.

    Les autres candidat.e.s non repris.e.s dans une des catégories précitées ne peuvent prétendre à une allocation d’études.

    Montants

    Il existe deux types d’allocation : l’allocation variable et l’allocation forfaitaire.
    Le demandeur peut bénéficier de l’une ou de l’autre.

    Le montant peut varier entre 90 et 4000€.

    L’allocation d’études variable

    Le calcul de l’allocation d’études requiert l’expertise d’un gestionnaire de la Direction des Allocations d’Études formé à l’application de la règlementation en la matière.

    Ce calcul de l’allocation d’études prend en considération :

    • L’ensemble des revenus des membres de la composition de ménage de l’élève fixée à la date de la demande d’allocation d’études.
    • Le nombre de personne(s) à charge repris sur l’avertissement-extrait de rôle.
    • Le fait d’être en internat.
    • Le fait de bénéficier ou non d’allocations familiales (uniquement pour EPSC/infirmière brevetée).

    L’allocation d’études forfaitaire

    Le demandeur peut éventuellement bénéficier d’une allocation forfaitaire sous certaines conditions, notamment lorsque le revenu est modifié par suite :

    • D’un.e séparation / divorce / cessation de cohabitation légale.
    • D’un décès.
    • D’une mise à la pension ou à la prépension.
    • D’une perte d’emploi.
    • D’une période de chômage ou de maladie.
    • D’une médiation de dette.
    • D’une naissance/adoption.
    • Ou d’un changement de statut en tant que « pourvoyant seul ».

    Un forfait spécifique peut également être attribué en cas de perception du revenu d’intégration sociale.

    Dans le cas où le demandeur remplit les conditions d’octroi de l’allocation forfaitaire et de l’allocation variable, l’allocation qui lui est la plus favorable lui est accordée.

    Remboursement

    Le demandeur devra rembourser l’allocation d’études de l’élève, en tout ou en partie :

    • S’il y a ajustement de son allocation.
    • S’il/si elle a obtenu son allocation frauduleusement, sur base de déclarations sciemment inexactes, contradictoires ou incomplètes.
    • Si une allocation à laquelle l’élève n’avait pas droit a été versée, à la suite d’une erreur dans le traitement de son dossier.
    • Si l’élève ne fréquente pas régulièrement les cours ou abandonne les cours.

    Recours

    Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision, vous pouvez introduire un recours :

    • 1ère étape : Introduire une réclamation auprès de votre Bureau régional des Allocations d’Études, uniquement par courrier recommandé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. L’adresse de votre bureau est reprise sur la notification.
      La réponse de l’Administration vous sera envoyée dans les 30 jours suivant votre réclamation.
       
    • 2e étape : Si à l’issue de l’étape 1, la réponse envoyée par l’Administration est maintenue, vous pouvez introduire un recours motivé par recommandé dans les 30 jours, auprès du Conseil d’Appel des Allocations d’Études. L’adresse du Conseil d’Appel sera reprise sur la réponse de l’Administration.

    Toutefois, durant ce même délai de 30 jours, vous pouvez introduire une demande d’intervention auprès du Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par courrier simple ou par e-mail.
    Tél : 0800/19.199 ou 081/32.19.11

    Mail : courrier@le-mediateur.be

    Rue Lucien Namèche, 54 à 5000 NAMUR

    L’introduction de cette demande d’intervention suspend le délai de recours au Conseil d’Appel pour une durée d’un mois maximum.

    Retrouvez toutes les informations sur https://allocations-etudes.cfwb.be/etudes-secondaires/conditions/

    Voir aussi :

    MAJ 2024

    Allocations d’études : Comment remplir le formulaire ?

    Chaque année, les élèves du secondaire et les étudiants du supérieur de plein exercice peuvent remplir un formulaire pour faire une demande d’allocations d’études auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Vous avez jusqu’au 31 octobre pour faire une demande.

    Deux possibilités s’offrent à eux :

    En cas de difficulté pour faire votre demande, vous pouvez vous rendre dans l’une de nos permanences (Schaerbeek ou Anderlecht), nous compléterons votre dossier ensemble.

    ATTENTION, pour faire votre demande vous devez vous munir de plusieurs documents (sans ceux-ci, nous ne pouvons pas remplir le dossier avec vous). N’oubliez pas de les emporter avec vous :

    Pour les élèves du secondaire (majeurs compris)

    • Carte identité d’un parent + code pin de cette carte identité (sans code, nous ne pouvons pas faire la demande électronique)
    • Attestation d’inscription de l’école de votre enfant (c’est un document qui est distribué à la rentrée des classes. N’hésitez pas à le demander à l’école si vous ne le recevez pas).
    • Carte de banque du parent
    • La preuve des revenus des personnes majeures sur la composition de ménage. Par exemple, le père ou les frères bénéficient du revenu d’intégration du CPAS. Il vous est demandé un document du CPAS qui reprend tous les revenus depuis le début jusqu’à aujourd’hui. Pour cela, vous devez contacter votre CPAS afin qu’ils vous fournissent cette preuve.
    • Connaitre la date exacte des débuts de revenus des personnes majeures sur votre composition de ménage
    • Fournir une composition de ménage si celle-ci a été modifiée récemment

    Pour les étudiants du supérieur (majeurs). Pour les mineurs, vous pouvez uniquement passer par le formulaire papier.

    • Carte identité de l’étudiant + code pin de cette carte identité (sans code, nous ne pouvons pas faire la demande électronique)
    • Attestation d’inscription auprès d’un établissement dans le supérieur de plein exercice (c’est un document disponible auprès de votre établissement, une fois l’inscription faite).
    • Carte de banque de l’étudiant
    • La preuve des revenus des personnes majeures sur la composition de ménage. Par exemple, le père ou le frère bénéficient du revenu d’intégration du CPAS. Il vous est demandé un document du CPAS qui reprend tous les revenus depuis le début jusqu’à aujourd’hui. Pour cela, vous devez contacter votre CPAS afin qu’ils vous fournissent cette preuve.
    • Connaitre la date exacte des débuts de revenus des personnes majeures sur votre composition de ménage
    • Fournir une composition de ménage si celle-ci a été modifiée récemment

    ATTENTION, les étudiants en promotion sociale et en bacheliers/ masters de spécialisation n’ont pas droit aux allocations d’études.

    Pour plus d’informations, consultez : https://allocations-etudes.cfwb.be/etudes-secondaires/ (secondaire) ou https://allocations-etudes.cfwb.be/etudes-superieures/ (supérieur)

    Et si vous souhaitez joindre le Service des allocations d’études, rendez-vous sur la page suivante :  https://allocations-etudes.cfwb.be/mon-dossier/

    Voir aussi :

    MAJ 2024