Depuis le 1er décembre 2024, le brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) délivré en Fédération Wallonie-Bruxelles est reconnu en France. Cela signifie que les animateurs belges peuvent travailler en France avec ce brevet, et c’est la première fois qu’un brevet d’un pays de l’UE est officiellement reconnu par la France !
Le brevet d’animateur en Fédération Wallonie-Bruxelles est une reconnaissance officielle qui permet d’encadrer les jeunes dans des centres de vacances, écoles de devoirs ou pendant des activités extra-scolaires. Pour obtenir ce brevet, il faut suivre une formation qui se compose de 150 heures de théorie et de 150 heures de pratique. Il y a 27 organismes agréés pour former les animateurs, chacun ayant sa propre approche, mais le contenu reste globalement le même.
Les deux formations (française et belge) sont assez similaires, et à partir de maintenant, si tu as ton brevet belge, tu pourras travailler en France. Si tu es titulaire du BAFA (brevet français), tu peux également obtenir une équivalence pour travailler en Belgique, et inversement pour les détenteurs du BACV belge.
Les ministres Valérie Lescrenier (FW-B) et Gil Avérous (France) se sont rencontrés à Bruxelles le 25 novembre pour célébrer cette avancée. Cette nouvelle reconnaissance facilitera la mobilité des animateurs entre les deux pays, et ouvrira plus de portes aux jeunes animateurs en Europe.
Comment obtenir l’équivalence ?
Si tu as le BAFA et veux une équivalence en Belgique, tu peux obtenir une reconnaissance comme animateur de centre de vacances. Si tu as le BAFD, tu peux obtenir une équivalence comme coordinateur.
Si tu as le BACV et veux l’équivalence en France, tu pourras obtenir une équivalence pour travailler comme animateur d’accueils collectifs de mineurs (accueils de loisirs ou centre de vacances).
Pour obtenir cette équivalence, il suffit d’envoyer une copie de ton brevet et de ta carte d’identité à l’adresse : servicejeunesse.formation@cfwb.be.
Cette reconnaissance rend l’animation transfrontalière encore plus accessible et c’est une super opportunité pour les animateurs qui souhaitent travailler dans plusieurs pays !
Une nouvelle permanence d’Information Jeunes à Jette à partir de ce mercredi 4 décembre, en collaboration avec la commune, pour tous les jeunes et en particulier venant du Nord-Ouest de Bruxelles.
Où ?
100 chaussée de Wemmel à Jette
Quand ?
Chaque mercredi de 13h30 à 17h, accueil gratuit et sans rdv
Quels publics ?
Il s’agit d’une permanence généraliste sur tous domaines concernant les jeunes : études, formations, droits sociaux, logement, job ou mobilité, etc.
Infor Jeunes proposera aussi un Service Emploi (pour réaliser des CV ou trouver des jobs étudiants).
Les jeunes pourront aussi y trouver des informations sur toute les offres d’études en Belgique et sur toutes les démarches à faire après les études, en lien avec Actiris et les missions locales.
Ces ateliers numériques s’adressent à un public débutant sans limite d’âge, nous y proposons des exercices pratiques de prises en main d’un ordinateur, de recherche d’information sur Internet, de rédaction et d’envoi d’e-mails, etc.
A la fin de ce module (se déroulant en français), les participant.e.s seront capables, entre autres de :
utiliser l’environnement Windows ;
gérer des fenêtres, des dossiers, des fichiers ;
rechercher une information sur Internet ;
envoyer et recevoir des e-mails ;
se défendre contre les risques d’arnaques ;
utiliser des applications.
Infos pratiques
Quand ?
Niveau débutant : 1 cycle de 4 séances de 13h30 à 16h Niveau avancé : 1 cycle de 4 séances de 10h à 12h30
Où ?
Rue Louis Scutenaire, 11-13 à 1030 Schaerbeek (à proximité de la place Dailly)
Pour qui ?
Toute personne désireuse d’apprendre à utiliser un ordinateur et sachant lire et écrire en français. Aucune compétence informatique préalable requise.
Prix ?
Gratuit, sur inscription obligatoire.
Cela vous intéresse ?
N’hésitez pas à vous inscrire gratuitement :
A la permanence, chaussée de Louvain 339 du lundi au vendredi de 13h à 18h
Chaque année, la trêve hivernale (aussi appelée « moratoire d’hiver ») commence le 1er novembre et se termine le 15 mars. Durant cette période, il est interdit pour un propriétaire d’expulser son locataire. Certaines situations échappent cependant à cette règle :
Lorsque le locataire peut se reloger ou a déjà quitté les lieux ;
Si le locataire adopte un comportement dangereux envers autrui ;
Si le logement est insalubre ou représente un danger ;
Lorsque le propriétaire doit reprendre le logement pour des raisons de force majeure.
Et les obligations des locataires ?
Même pendant la trêve hivernale, le locataire reste tenu de payer l’indemnité d’occupation, une somme fixée par le juge lorsque le locataire occupe le logement sans droit.
Une nouveauté depuis octobre 2023
Si un locataire ne règle pas cette indemnité pendant la trêve hivernale, le propriétaire peut demander une compensation au Fonds régional de solidarité, selon les dispositions du Code bruxellois du Logement (Article 233 duodecies).
Cette mesure vise à équilibrer les droits des locataires et des propriétaires, tout en garantissant une protection essentielle durant l’hiver.
En Wallonie
La situation est différente en Wallonie où la trêve s’applique uniquement aux logements sociaux entre le 1er novembre et le 15 mars également. Les locataires de logements privés donc, ne bénéficient pas de cette protection.
Une nouvelle ordonnance est entrée en vigueur à Bruxelles le 1er novembre 2024, modifiant le Code bruxellois du logement pour renforcer le droit au logement. Voici les principaux changements :
Des inspections élargies pour les logements
L’Inspection régionale du logement (DIRL), qui surveille déjà les normes de sécurité et de salubrité des logements loués, voit ses compétences élargies. Désormais, la DIRL peut intervenir pour des biens non encore ou plus loués. Les propriétaires pourront demander un certificat de conformité avant même de mettre leur bien en location.
Une garantie locative mieux encadrée
Le montant de la garantie locative sera limité à deux mois de loyer hors charges, comme en Wallonie.
Les propriétaires devront libérer la garantie locative dans un délai maximum de deux mois après le départ du locataire. Passé ce délai, ils devront payer une pénalité équivalente à 10 % du loyer mensuel pour chaque mois de retard.
Stabilité des loyers pour les baux de courte durée
Les loyers des baux de moins de trois ans ne pourront pas être augmentés pendant la durée du bail, sauf si une clause d’indexation est prévue dans le contrat.
Des sanctions renforcées pour les expulsions illégales
Les expulsions sans décision judiciaire ou sans intervention d’un huissier seront sévèrement punies. Les propriétaires qui y auraient recours risquent désormais une amende pouvant atteindre l’équivalent de 18 mois de loyer.
Ces changements visent à renforcer la protection des locataires et à assurer une gestion plus équitable des relations entre bailleurs et locataires. Une avancée importante pour le droit au logement à Bruxelles !
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