Le test d’entrée en médecine et dentisterie laisse place à un concours

Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté ce 29/09 en dernière lecture le projet de Décret relatif à l’instauration d’un concours d’entrée pour les filières de médecine et dentisterie à partir de l’année académique 2023-2024.

Quels sont les changements attendus ?

L’examen d’entrée laissait entrer tous ceux qui le réussissaient tandis que le concours, lui, permettra seulement à un nombre prédéterminé de lauréats (les mieux classés) d’entamer ces  études.

Tous les étudiants réussissant le concours auront la garantie de disposer d’un numéro INAMI.

Le texte adopté définit comment se calcule le nombre d’admis (sachant que le quota de numéros INAMI passera en 2028 de 505 à 744 numéros) et réduit le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats. Le nombre de non-résidents sera en effet réduit de 30 à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante et lutter contre de possibles pénuries liées au départ de diplômés après leurs études.

Le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août précédant l’année académique concernée, afin de permettre aux étudiants de se préparer durant l’été et de donner le temps aux candidats non-retenus de se réorienter avant la rentrée.

Pour le reste, les huit matières sur lesquelles portera le concours restent les mêmes que celles du test d’entrée. Une première partie concernera toujours les connaissances scientifiques évaluées (chimie, biologie, physique, mathématiques) tandis que la deuxième partie est relative à la communication et l’analyse critique de l’information (capacité d’analyse et de raisonnement, capacité de communication et de perception de situations conflictuelles, capacité de perception de l’éthique et considération de ses conséquences sur l’individu et la société, capacité à faire preuve d’empathie, de compassion d’équité et de respect).




Infor Jeunes lance ses ateliers d’aide aux recours pour étudiants du secondaire, supérieur ou promotion sociale à partir du 22 juin 2022

Aide aux recours

Lors de ses ateliers, vous apprendrez « Ce qu’est un recours »; « Quelles sont les règles » ; « Si c’est opportun de le faire » ; « Comment rédiger un recours » ; « Quand et à qui l’envoyer ».

Pour les élèves du secondaire suite à :

  • L’obtention d’une attestation d’échec (AOC)
  • L’obtention d’une attestation d’orientation (AOB)
  • Un désaccord avec le décision du conseil de classe

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves du supérieur en cas de :

  • Validation de crédits insuffisants
  • Crainte d’être déclaré non-finançable
  • Contestation de la décision du jury

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves de promotion sociale en cas de :

  • Contestation d’une décision de refus (échec)
  • Contestation d’une décision d’une unité d’enseignement
  • Contestation de l’épreuve intégrée

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Inscriptions entre 13h et 18h :

  • A notre permanence : Chaussé de Louvain, 339 à 1030 Schaerbeek
  • Par téléphone : 02/733.11.93

Affiches à télécharger :

secondairesupérieurpromotion socialegénéral




Allocations d’études 2025 de la FWB : les demandes sont ouvertes pour les élèves du secondaire et les étudiants du supérieur !

Allocations d'études

Tu es inscrit en secondaire ou dans le supérieur en fédération Wallonie-Bruxelles et tu veux introduire une demande d’allocation d’études pour l’année scolaire 2025-2026 ? Infor Jeunes est là pour t’aider !

Nos informateurs sont à ta disposition pour t’accompagner dans le remplissage de ta demande que ce soit en formulaire papier ou en format électronique.  

Les formulaires papiers doivent être envoyés par courrier postal recommandé (sinon la demande ne sera pas acceptée).

N’attends pas la dernière minute même si tu n’as pas tous les documents, les demandes sont traitées par ordre chronologique. La date limite est le 31 octobre comme chaque année.

Si tu es en secondaire, c’est une personne majeure reprise sur la composition de ménage de l’élève qui doit introduire la demande donc plus forcément le parent.

Pour le supérieur, c’est toi-même. Sauf si tu es encore mineur, dans ce cas tu es obligé d’utiliser le formulaire papier.

Voici ce qu’il te faut :

Pour le secondaire

– carte d’identité du parent + code PIN ou Itsme

– carte de banque du parent

– attestation du CPAS (pour toute la famille)

– attestation mutuelle

Pour le supérieur

– carte d’identité de l’étudiant + code PIN ou Itsme

– carte de banque de l’étudiant

– attestation d’inscription

– abonnement transports

– attestation CPAS : (pour toute la famille)

ATTENTION: pour les élèves et étudiants HORS UNION EUROPÉENNE, il faut absolument un certificat de résidence avec historique des adresses à demander à la commune!

Le montant d’une allocation d’études peut varier entre 90 et 6 000 euros. Tu peux retrouver les conditions et montants ici.

-> Pour plus d’infos : https://allocations-etudes.cfwb.be




Les ateliers numériques d’Infor Jeunes

Ateliers numeriques

Ces ateliers numériques s’adressent à un public débutant sans limite d’âge, nous y proposons des exercices pratiques de prises en main d’un ordinateur, de recherche d’information sur Internet, de rédaction et d’envoi d’e-mails, etc.

A la fin de ce module (se déroulant en français), les participant.e.s seront capables, entre autres de :

  • utiliser l’environnement Windows ;
  • gérer des fenêtres, des dossiers, des fichiers ;
  • rechercher une information sur Internet ;
  • envoyer et recevoir des e-mails ;
  • se défendre contre les risques d’arnaques ;
  • utiliser des services en ligne ;
  • utiliser des applications.

Infos pratiques

Quand ?

Niveau débutant

Cycle de 3 séances de 9h à 12h :

  • 28, 29 et 30 juillet 2025
  • ou 4, 5 et 6 août 2025
  • ou 11, 12 et 13 août 2025

Niveau avancé :

Cycle de 3 séances de 14h à 17h

  • 28, 29 et 30 juillet 2025
  • ou 4, 5 et 6 août 2025
  • ou 11, 12 et 13 août 2025

Où ?

Rue Louis Scutenaire, 13-14 à 1030 Schaerbeek (à proximité de la place Dailly)

Pour qui ?

Toute personne désireuse d’apprendre à utiliser un ordinateur et sachant lire et écrire en français. Aucune compétence informatique préalable requise.

Prix ?

Gratuit, sur inscription obligatoire.

Cela vous intéresse ?

N’hésitez pas à vous inscrire gratuitement :

  • A la permanence, chaussée de Louvain 339 du lundi au vendredi de 13h à 18h
  • Par mail : inforjeunes@jeminforme.be
  • Par téléphone : 02/733.11.93



Travailler à l’étranger : un plus?

Travailler à l’étranger, un plus pour trouver ensuite un emploi en Belgique ou un véritable engagement à long terme ?

Vous avez envie de travailler à l’étranger ? Alors comment pensez-vous vous organiser ?

Comme pour les séjours de vacances, différentes manières d’aborder cette expatriation existent.
Vous êtes plutôt aventurier, vous avez décidé de partir rapidement, de vous lancer sans filet et de chercher un emploi dans le pays de votre choix ou vous êtes intéressé par cette aventure mais avec une bonne préparation et sans partir à l’aveuglette ?

Avant tout, gardez les pieds sur terre. Travailler à l’étranger n’est pas nécessairement une aubaine financière mais sera une expérience déterminante dans la progression de votre carrière professionnelle et sera à prendre en compte si vous voulez, un jour, revenir en Belgique.

Quelles compétences ?

Contrairement aux idées qui circulent sur ce sujet, il n’est pas toujours indispensable d’être bardé de diplômes pour trouver un emploi à l’étranger, une expérience professionnelle, une compétence spécifique dans un domaine, un projet original, des capacités créatives sont aussi d’importants atouts.

Les nouvelles technologies ont changé le travail en équipe même si « l’équipe » est répartie dans plusieurs pays, cela a aussi engendré des missions de plus courte durée qu’il y a quelques années.

Être diplômé ne signifie pas automatiquement que vous allez vous adapter facilement au monde du travail.

En fonction de l’emploi que vous souhaitez obtenir, il vous faudra peut-être acquérir certaines compétences avant de partir, ne serait-ce que l’apprentissage de la langue du pays où vous envisagez de travailler.

Résumé des compétences appréciées par les employeurs autres que les compétences académiques

  • Compétences cognitives : connaissance de terrain, habileté à résoudre les problèmes, capacité de prendre des décisions, goût pour l’apprentissage ;
  • Compétences sociales : capacité de travailler en groupe, avec des personnes de culture différente ;
  • Avoir de grandes facultés d’adaptation sur le plan humain et professionnel, pouvoir innover ;
  • AKI-App : cette nouvelle application peut vous aider à définir les compétences clés à mettre en avant dans une candidature.

Résumé d’autres éléments permettant de doper votre CV

  • Avoir un permis de conduire international peut être un élément décisif dans votre candidature. Rendez-vous au Service des permis de conduire de votre administration communale avec votre permis de conduire national belge, européen ou étranger reconnu et en cours de validité, +/- 25€ (le prix exact dépend de chaque administration communale), une photo d’identité récente (de face, couleur ou noir et blanc), la carte d’identité ou l’attestation de perte/vol ;
  • Avoir un permis poids lourd est un bon atout en fonction du type de métier que vous souhaitez exercer ;
  • Avoir un permis bateau peut être aussi très utile. Il y a deux réglementations qui régissent le permis bateau : la législation du pays dont le pilote est originaire et la règle du pavillon ;
  • Si vous avez envie de travailler avec des enfants, en centre de vacances, avoir un brevet d’animateur est indispensable. En Belgique, il existe plusieurs associations qui organisent ces formations ;
  • Les gestes de base à utiliser en cas d’accident sont toujours utiles à connaître, il existe des formations permettant d’obtenir le brevet européen de premiers secours, le brevet de secourisme.

Voir aussi :

MAJ 2025




Accompagnement pour les NEETS

Les NEETS (Not in Education, Employment, or Training)

Qu’est-ce qu’on appelle les NEETS ?

Ce sont des jeunes de 15 à 29 ans qui n’exercent aucun emploi et ne suivent aucun enseignement ni aucune formation.

7 partenaires d’Actiris accompagnent pour une durée de 4 ans (jusqu’en 2027) des jeunes de 18 à 29 ans en situation de Neet vers le marché de l’emploi. Ces programmes de quelques semaines à plusieurs mois, entièrement financés par Actiris et les Fonds sociaux européens, sont donc gratuits pour les jeunes.

Quelles sont les conditions pour y participer ?

  • Avoir entre 18 et 29 ans au démarrage du programme
  • Habiter dans la région de Bruxelles-Capitale
  • Avoir au maximum un CESS
  • Ne pas être actuellement employé, aux études ou en formation
  • Être accompagné par un seul partenaire d’Actiris à la fois

Partenaires d’Actiris

ART2WORK
Quai du Hainaut, 41
1080 Molenbeek
Tél. : 02/411.94.15
secretariat@art2work.be
https://www.art2work.be

NICETONEETYOU by BACKSTAGE.NETWORK
Cantersteen, 12
1000 Bruxelles
Tél. : 0470/61.07.57 (coach Virginie)
nicetoneetyou@backstage.network
Formulaire de contact (Nice to neet you)
https://nicetoneetyou.be/

INFOR JEUNES BRUXELLES
Service Jobcoaching
Rue Van Artevelde, 155
1000 Bruxelles
Tél. : 02/514.41.11 – 0471/68.20.44
bruxelles@ijbxl.be
https://ijbxl.be/service-job-coaching/

JES
Rue des Ateliers, 3
1080 Molenbeek
Tél. : 02/411.68.83
iebel.devos@jes.be
https://jesbrussels.be/fr/formation-et-emploi/autre-secteur/nos-coachs/

ORIENTAEURO
Programme Click
Tél. : 02/808.72.71
click@orientaeuro.be
https://www.orientaeuro.be/fr/coaching-gratuit-jeune-bruxelles/

Et uniquement en néerlandais :

GROEP INTRO
Rue du Village, 30
1070 Anderlecht
Tél. : 02/558.18.80
brussel@groepintro.be
https://www.groepintro.be

IN BRUSSEL
Quai du Commerce, 48 3ème étage
1000 Bruxelles
Tél. : 02/503.02.12
info@inbrussel.be
http://www.inbrussel.be

MAJ 2025




Faire un job étudiant à l’étranger

Vous avez envie de récolter des fruits en Provence, de travailler comme animateur ou animatrice dans un centre de vacances en Martinique ? Faire un job à l’étranger durant les vacances peut être une bonne expérience personnelle et professionnelle. Le combo idéal ? S’offrir un voyage tout en travaillant ! Oui, mais comme toujours, mieux vaut être bien préparé. Il faut évidemment définir le secteur dans lequel vous souhaitez travailler avant de vous lancer à la recherche du job qui vous permettra d’allier expérience professionnelle, personnelle, salaire et dépaysement

Cadre légal, impôts et allocations familiales

L’étudiant qui part effectuer un job étudiant à l’étranger est soumis à la législation du pays dans lequel il exerce son job. Ainsi, un étudiant belge qui travaille comme animateur en France devra se référer au droit du travail français ainsi qu’à la réglementation française en matière d’âge minimum, de sécurité sociale et d’impôts. Les jours prestés à l’étranger n’auront par contre pas d’incidence sur son quota de 650 heures en Belgique. Ainsi, en rentrant en Belgique après son job en France, notre étudiant belge retrouvera au compteur de son contingent annuel le même nombre d’heures dont il disposait avant de partir en France.
Attention, si l’étudiant travaille pour un employeur belge tout en prestant ses heures de travail à l’étranger, c’est le cadre légal belge qui s’applique et les heures de travail effectuées seront bien déduites de son contingent annuel.
Étant donné que l’étudiant conserve sa résidence principale en Belgique (il reste domicilié en Belgique), il sera soumis à l’impôt des personnes physiques belge. Dans sa déclaration annuelle de ses revenus, il devra déclarer tous ses revenus, ceux perçus en Belgique et ceux en provenance de l’étranger. Il est devenu rare que les revenus étrangers soient taxés deux fois, par la Belgique et par le pays étranger. La majorité des pays ont en effet conclu des accords bilatéraux pour éviter une double imposition. Des informations à ce sujet peuvent être obtenues via les Call center mis à disposition par le SPF Finances.

Quant aux allocations familiales, avant 18 ans, les étudiants bénéficient d’un droit inconditionnel. Après 18 ans, a priori, l’étudiant perd son droit aux allocations familiales lors qu’il part travailler à l’étranger. Il existe cependant quelques dérogations selon le projet (séjours de moins de 2 mois à l’étranger par exemple ou encore partir dans le cadre du Corps européen de solidarité durant son stage d’insertion professionnelle…) Renseignez-vous auprès de votre caisse d’allocations familiales.

Comment se préparer ?

Évaluez vos compétences par rapport à vos études, vos centres d’intérêts, vos connaissances linguistiques et informatiques. En Belgique, un avantage non négligeable est que beaucoup de personnes ont une connaissance de 2 langues : le français et le néerlandais ou le français et l’anglais. Pour travailler à l’étranger, le mieux est, évidemment, de maîtriser la langue du pays.
Ensuite, définissez les grands secteurs et le pays dans lequel vous souhaitez chercher du travail.

Quels sont les secteurs qui engagent ?

L’agriculture est un secteur qui demande beaucoup de main-d’œuvre. Les fermes et coopératives proposent du travail saisonnier. Vous pouvez prospecter sur le terrain, directement dans les exploitations agricoles, sur les marchés, auprès de l’ambassade du pays qui vous intéresse ou sur internet.

Le tourisme est un secteur pourvoyeur d’emplois partout dans le monde. Les hôtels, campings, centres de vacances, restaurants, cafés, parcs d’attractions… ont toujours besoin de personnel, surtout aux périodes de vacances. Ici, avoir le sens de l’accueil, du dialogue et du service est indispensable. Beaucoup de jobs d’animateurs sont offerts, avoir un diplôme d’animateur est donc un avantage. De même, posséder un brevet de secouriste est utile. Connaître la langue du pays est évidemment indispensable. Vous pouvez trouver de nombreuses adresses dans les offices de tourisme des pays concernés.

La vente offre de nombreux postes : des boutiques qui doivent remplacer leur personnel en vacances aux festivals qui engagent ponctuellement en passant par la vente de glaces sur la plage, la palette est vaste.

Dans le secteur tertiaire, les sociétés d’assurance qui proposent des contrats d’assistance engagent souvent du personnel supplémentaire durant les vacances pour coordonner les opérations entre l’assuré en difficulté et les différents intervenants.

En pratique

Il faudra envoyer de nombreux CV, bien avant les vacances. Cherchez aussi sur internet. Vous pouvez envoyer votre CV par e-mail ou, sur certains sites, l’annexer directement dans un formulaire en ligne. Il existe aussi des guides en vente en librairie contenant de nombreuses adresses utiles.

N’oubliez pas que pour tout travail quel que soit le pays dans lequel il est presté, vous devez conclure un contrat écrit. Cela vous permettra notamment d’être certain de recevoir un salaire et d’être couvert par l’assurance de l’employeur en cas d’accident.

En dehors de l’Espace économique européen, si vous voulez exercer une activité professionnelle à l’étranger, il faudra obtenir un permis de travail. Si vous allez travailler dans un pays de l’Espace économique européen, votre carte d’identité suffit, mais ailleurs il faudra un passeport et un visa.
Renseignez-vous auprès de l’ambassade du pays concerné.

En ce qui concerne le remboursement des soins de santé, vous devrez vous procurer la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) auprès de votre mutuelle d’origine en Belgique. Cette carte est valable dans tous les pays membres de l’union européenne (exceptée la partie turque de la Chypre), ainsi que la Suisse, l’Islande, la Norvège, la Macédoine du nord, le Liechtenstein, le Royaume-Uni et l’Australie.
Vous pouvez également obtenir la carte WAC (World Assistance Card) ou MAC (Medical Assistance Card) auprès de votre mutuelle ou de l’asbl MUTAS. Ce groupement de plusieurs mutualités apporte une assistance médicale aux affiliés des mutualités membres qui partent en vacances à l’étranger.

Pensez à votre santé avant de partir, aux vaccins éventuels et emportez des préservatifs fiables, la contraception est indispensable et le sida est un problème mondial !

Vous trouverez également sur notre site dédié à la Mobilité des Jeunes des pistes et astuces, des conseils, des organismes, des informations … pouvant vous aider à mettre en place votre projet !

Voir aussi :

MAJ 2025

 

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Se préparer et rédiger son cv

La préparation

Si vous entrez dans le monde du travail, un stage ou le volontariat peuvent vous apporter une expérience à faire valoir dans votre recherche d’emploi à l’étranger.

Certaines associations professionnelles ou chambres de commerce peuvent vous informer sur le marché du travail dans le pays où vous voulez aller ou vous donner les coordonnées d’une association similaire dans ce pays.

La plupart des belges travaillant à l’étranger partent dans un pays européen ou en Amérique du nord.

Il faut avoir en tête que l’aspect administratif peut être assez long. Dans l’Union européenne, la libre circulation des travailleurs est le principe. Les démarches administratives sont donc moins lourdes mais hors Europe, elles peuvent être assez complexes et fastidieuses. Ces démarches seront évidemment différentes si vous partez seul ou avec votre famille.

La rédaction du curriculum vitae

Soigner son curriculum vitae est évidemment indispensable pour sortir de la masse et intéresser les employeurs.

Renseignez-vous sur les habitudes en vigueur en matière de curriculum vitae dans le pays où vous postulez. Dans certains pays, les entreprises n’apprécient pas les CV de plus d’une page A4 ; d’autres préfèrent les détails même d’ordre privé, dans ce cas le CV peut atteindre 5 à 6 pages.
En fonction de l’emploi visé, l’ordre des informations présentées dans votre CV sera important ; par exemple, soit faire apparaître en premier lieu vos expériences professionnelles, soit votre parcours scolaire. Dans certains pays, les employeurs apprécient la polyvalence, d’autres l’assimilent à de l’instabilité.

Le CV européen, l’Europass, permet de présenter votre profil complet et en plusieurs langues.
Vous pouvez le créer sur le site suivant : https://europa.eu/europass/fr.

Dans la lettre de motivation, il est souvent utile d’expliquer votre motivation et enthousiasme à travailler dans le pays concerné en tant qu’étranger.

Dans quels secteurs chercher ?

Plusieurs pistes sont à explorer : internet, les Chambres de Commerce des pays choisis, les quotidiens nationaux ou internationaux, etc.

Voici quelques secteurs qui recrutent, chaque pays ayant bien entendu ses spécificités : agriculture, bâtiment, commerce, enseignement, environnement, hôtellerie, immobilier et services liés, industries du pétrole ou du gaz, restauration, secteur de la construction, secteur des nouvelles technologies (informatique-internet-réseau), secteur de la santé (infirmiers, médecins, anesthésistes…), secteur des services, technologies de l’information, tourisme de loisirs et d’affaires et tous les services liés, transport, travaux publics.

N’oubliez pas de bien préparer toutes vos références : lettres d’employeur, photocopies de diplômes, photocopies de toutes les formations ou compétences qui pourraient intéresser l’employeur.

Le réseau EURES est l’un des premiers outils pouvant vous aider à trouver un emploi en Europe. Sur leur site internet, dans la rubrique  « Vivre et travailler« , vous trouverez des réponses aux questions importantes telles que la recherche d’un logement, la recherche d’une école, la fiscalité, le coût de la vie, la santé, la législation sociale, la comparabilité des qualifications, etc.

Le site d’Actiris donne de nombreuses informations sur le travail à l’étranger : « Travailler en Europe » et « Travailler en-dehors de l’Europe ». Vous pouvez consulter les offres d’emploi à l’étranger disponibles (pour ce faire, sélectionnez dans le menu de gauche, lieu « Etranger »).

Si vous voulez voyager et travailler, c’est possible avec le Visa Vacances Travail (VVT) ou le Permis Vacances Travail (PVT) ou le Working Holiday Visa (WHV).

Trois dénominations pour une même activité : voyager et travailler en Australie, au Canada, à Taïwan, en Nouvelle-Zélande et en Corée du Sud.

Plus de renseignements sur les sites suivants :  http://www.working-holiday-visas.com/belge ou https://www.visavacancestravail.be ou le site français htpps://pvtistes.net

Voir aussi :

MAJ 2025




Ludothèques

Voir aussi :

MAJ 2025




Reconnaissance des diplômes

En Belgique, vous savez à quoi correspond votre diplôme, à quel type de métiers il vous permettra d’accéder. Vous savez aussi que certaines professions sont réglementées et qu’il faut pour le diplôme approprié pour les exercer.

Une de vos premières démarches si vous partez travailler à l’étranger sera donc de vérifier à quel niveau correspond votre diplôme dans le pays où vous souhaitez travailler.

Si vous voulez travailler à l’étranger

Reconnaissance des diplômes 

Faites légaliser votre diplôme (= authentifier la signature se trouvant sur votre diplôme) pour qu’il soit reconnu à l’étranger :

NARIC-ENIC

Le centre NARIC-ENIC donne des informations sur la reconnaissance des diplômes obtenue dans l’EEE. Il donne également des informations sur les procédures d’équivalence dans différents pays. Il est un atout essentiel dans la reconnaissance des qualifications.

Europass

En dehors du CV européen, la Plateforme en ligne Europass reprend 3 documents issus de l’ancien portfolio Europass : l’Europass mobilité, le supplément au diplôme et le supplément au certificat.
Ces documents permettent à tous les citoyens européens de mettre en avant leurs compétences et qualifications dans le cadre de leurs formations, études, recherche d’emploi ou de leur vie sociale ou professionnelle.

Professions réglementées

La Base de données de la Commission européenne reprend la liste des professions règlementées dans les pays européens.

ECVET

ECVET est le « système européen de crédits d’apprentissage pour l’enseignement et la formation professionnelle ».
Ce système de validation des compétences informel et non-formel a été mis en place par la Commission Européenne pour permettre une plus grande mobilité des travailleurs européens.

Youthpass

Youthpass, outil créé par la Commission européenne permettant la reconnaissance de l’expérience non-formelle acquise par une personne, au cours d’un projet ou d’un programme mis en place par le Corps européen de solidarité, par les programmes d’Echanges de jeunes et les formations et mises en réseau de Erasmus+.

Voir aussi :

MAJ 2025




Démarches avant le départ

Effectuer correctement toutes vos démarches administratives avant votre départ sera la garantie de maintenir vos droits.

Changement d’adresse

  • Vous devez déclarer votre départ à la commune où vous êtes inscrit, au plus tard la veille de votre départ. Si vous ne voulez pas conserver une inscription en Belgique, vous recevrez une attestation de radiation. Votre certificat de radiation vous permettra de vous inscrire à l’ambassade à l’étranger, ce qui facilitera vos démarches administratives. Il est également conseillé de contacter, avant votre départ, le consulat ou l’ambassade belge en vue de vérifier quels documents vous devrez présenter pour vous inscrire dans le pays d’accueil.
  • Si vous pensez résider pour une longue période à l’étranger (+ de 3 mois), vous pouvez être considéré comme temporairement absent et conserver votre inscription en Belgique (maximum 1 an, renouvelable une fois). Si possible, donnez votre adresse à l’étranger à l’administration communale.
  • Un mineur doit faire sa déclaration avec un de ses parents.
  • Si vous êtes radié de Belgique, prévoyez une boîte postale ou une adresse de référence (chez un proche) pour le courrier important (banque, impôts, etc.). Vous pouvez également faire une réexpédition de courrier via bpost (temporaire ou permanente, payante).

Conditions de séjour

Pour certaines questions concernant votre résidence à l’étranger (permis de séjour, impôts locaux, sécurité sociale, choix de l’école des enfants, questions liées à votre compagne, votre compagnon, etc.), vous pourrez vous adresser à l’ambassade du pays où vous allez vivre. La plupart des pays ont une représentation diplomatique en Belgique.

Passeport

Dans de nombreux pays la carte d’identité nationale n’est pas suffisante, il faut donc présenter un passeport.

Le passeport belge a une validité de 7 ans pour les personnes majeures et de 5 ans pour les personnes mineures.

La demande de passeport est à introduire auprès de votre administration communale. Vous le recevrez dans un délai d’environ 5 jours. Il existe aussi une procédure urgente, le passeport est livré le jour ouvrable suivant celui de la demande à la commune moyennant des frais supplémentaires. Enfin, une procédure très urgente existe également. Elle permet d’obtenir son passeport le jour même, 4h30 après la demande (pour autant que celle-ci ait été envoyée avant 15h30).

Visa

Le visa est demandé pour certains pays en plus du passeport. Renseignez-vous à l’ambassade du pays concerné.

Permis de travail

En dehors de l’Espace économique européen, si vous voulez exercer une activité professionnelle à l’étranger, vous devrez obtenir un permis de travail. Renseignez-vous à l’ambassade du pays concerné.

Allocations de chômage

Les conditions sont strictes afin que les périodes de travail à l’étranger soient prises en compte pour l’ouverture du droit au chômage.

Le travail effectué à l’étranger n’est pris en considération que dans les limites des conventions bilatérales et internationales et pour autant que le travailleur ait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié selon la réglementation belge, pendant au moins trois mois.

Auparavant, le travail effectué à l’étranger était pris en considération s’il l’avait été dans un emploi qui aurait donné lieu en Belgique à des retenues pour la sécurité sociale et ce uniquement si le travailleur avait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié en Belgique.

Le site de la Sécurité sociale internationale « Quitter la Belgique » donne de nombreuses informations sur la sécurité sociale (allocations familiales, mutuelle, chômage, pension) à l’étranger si vous partez travailler, étudier ou vivre à l’étranger.

Banque & moyens de paiement

Vérifiez que votre carte bancaire est utilisable à l’étranger (hors zone euro, activation internationale). Envisagez une banque en ligne internationale ou un compte multi-devises (ex. Revolut, Wise) si vous partez longtemps ou hors Europe.

Informez votre banque de votre départ pour éviter le blocage de votre carte pour suspicion de fraude.

Communication

Débloquez votre téléphone (utilisation avec carte SIM locale).

Vérifiez si votre opérateur propose une option internationale ou utilisez des alternatives vie eSIM.

Voir aussi :

MAJ 2025




Démarches pendant le séjour à l’étranger

Vous pourrez vous inscrire à l’Ambassade belge du pays où vous allez travailler. Votre inscription vous permettra d’obtenir les mêmes services (gestion de votre dossier administratif : carte d’identité, passeport, état civil, nationalité, pension, aide et assistance immédiate) que si vous étiez inscrit dans une administration communale belge.

Vous devrez présenter votre formulaire de radiation reçu à l’administration communale belge.

Il faudra prévenir l’ambassade ou le consulat de tout changement d’état civil pour vous ou un membre de votre famille, de tout changement de nationalité, de tout changement d’adresse.

Carte d’identité

A partir de 12 ans, l’enfant reçoit une carte d’identité belge par l’intermédiaire de l’ambassade ou du consulat en remplissant un formulaire qui sera transmis au poste compétent.

Cette carte ressemble à celle remise en Belgique, elle est émise dans la langue choisie par la personne et en anglais. Elle a une validité de 6 ans (âge au moment de la demande : entre 12 et 18 ans), 10 ans (entre 18 et 75 ans) et 30 ans (plus de 75 ans).

Une kids-ID existe pour les enfants de moins de 12 ans. Celle-ci est valable 3 ans. Afin de se la procurer auprès de l’ambassade ou du consulat, il faut également envoyer un formulaire.

Elles ne remplacent pas le titre de séjour délivré par les autorités compétentes du pays où vous séjournez.

Permis de travail

Dans un état membre de l’EEE, vous avez un accès libre au travail et donc pas besoin de permis de travail.

Hors Europe, vous devrez probablement obtenir un permis de travail. Renseignez-vous auprès de l’administration compétente du pays où vous vous rendez.

Impôts

En droit belge, il y a deux régimes d’imposition : l’impôt des personnes physiques et l’impôt des non-résidents.

En principe, le pays dans lequel vous travaillez taxe les revenus que vous percevez dans ce pays mais si vous êtes résident fiscal dans un autre pays, le revenu que vous gagnez dans le pays où vous travaillez peut aussi être taxé par le pays où vous avez votre résidence fiscale.

La Belgique a conclu des accords ou conventions avec de nombreux pays pour éviter la double imposition. Ces accords vous permettent de déduire l’impôt payé dans le pays où vous travaillez de l’impôt que vous devez acquitter dans votre pays de résidence fiscale.

Les impôts sont une matière complexe, il est donc prudent de se renseigner à l’administration fiscale avant votre départ.

Pension

Si vous résidez en dehors de l’Espace économique européen, vous pourrez adresser votre demande de pension à l’organisme de pension auquel vous avez été assujetti en dernier lieu.

Si vous résidez dans un pays appartenant à l’EEE, il faut introduire une demande de pension auprès de l’organisme qui, dans le pays de votre domicile, est habilité à réceptionner les demandes de pension.

Si cet organisme étranger constate que vous avez été occupé en Belgique en qualité de travailleur salarié, il avisera l’Office national des pensions de l’existence d’une demande.

Si vous ne dépendez pas (ou plus) du régime de pension du pays dans lequel vous résidez actuellement, alors vous devez adresser votre demande de pension au dernier pays de l’Espace économique européen (EEE) dans lequel vous avez été affilié à un régime de pension.

Voir aussi :

MAJ 2025