Le test d’entrée en médecine et dentisterie laisse place à un concours

Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté ce 29/09 en dernière lecture le projet de Décret relatif à l’instauration d’un concours d’entrée pour les filières de médecine et dentisterie à partir de l’année académique 2023-2024.

Quels sont les changements attendus ?

L’examen d’entrée laissait entrer tous ceux qui le réussissaient tandis que le concours, lui, permettra seulement à un nombre prédéterminé de lauréats (les mieux classés) d’entamer ces  études.

Tous les étudiants réussissant le concours auront la garantie de disposer d’un numéro INAMI.

Le texte adopté définit comment se calcule le nombre d’admis (sachant que le quota de numéros INAMI passera en 2028 de 505 à 744 numéros) et réduit le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats. Le nombre de non-résidents sera en effet réduit de 30 à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante et lutter contre de possibles pénuries liées au départ de diplômés après leurs études.

Le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août précédant l’année académique concernée, afin de permettre aux étudiants de se préparer durant l’été et de donner le temps aux candidats non-retenus de se réorienter avant la rentrée.

Pour le reste, les huit matières sur lesquelles portera le concours restent les mêmes que celles du test d’entrée. Une première partie concernera toujours les connaissances scientifiques évaluées (chimie, biologie, physique, mathématiques) tandis que la deuxième partie est relative à la communication et l’analyse critique de l’information (capacité d’analyse et de raisonnement, capacité de communication et de perception de situations conflictuelles, capacité de perception de l’éthique et considération de ses conséquences sur l’individu et la société, capacité à faire preuve d’empathie, de compassion d’équité et de respect).




Infor Jeunes lance ses ateliers d’aide aux recours pour étudiants du secondaire, supérieur ou promotion sociale à partir du 22 juin 2022

Aide aux recours

Lors de ses ateliers, vous apprendrez « Ce qu’est un recours »; « Quelles sont les règles » ; « Si c’est opportun de le faire » ; « Comment rédiger un recours » ; « Quand et à qui l’envoyer ».

Pour les élèves du secondaire suite à :

  • L’obtention d’une attestation d’échec (AOC)
  • L’obtention d’une attestation d’orientation (AOB)
  • Un désaccord avec le décision du conseil de classe

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves du supérieur en cas de :

  • Validation de crédits insuffisants
  • Crainte d’être déclaré non-finançable
  • Contestation de la décision du jury

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves de promotion sociale en cas de :

  • Contestation d’une décision de refus (échec)
  • Contestation d’une décision d’une unité d’enseignement
  • Contestation de l’épreuve intégrée

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Inscriptions entre 13h et 18h :

  • A notre permanence : Chaussé de Louvain, 339 à 1030 Schaerbeek
  • Par téléphone : 02/733.11.93

Affiches à télécharger :

secondairesupérieurpromotion socialegénéral




Demain, ne manquez pas le Student Job & Training Day

Ce mercredi 23 avril 2025, de 10h à 16h, rendez-vous à l’Athénée Fernand Blum (Av. Ernest Renan 12, Schaerbeek) pour une journée entièrement dédiée aux étudiants dès 15 ans, demandeurs d’emploi et futurs stagiaires !

Organisé avec la commune de Schaerbeek, cet événement a pour objectif de vous préparer au monde du travail, de vous outiller concrètement et de vous mettre en lien avec des employeurs ou organismes de formation.

Au programme :

Des ateliers pratiques pour booster vos compétences :

  • CV & lettre de motivation
  • Image de soi et relooking pro
  • Découverte des métiers via réalité virtuelle (atelier Construcity)
  • Test de niveau en langues

Un espace numérique sera aussi à disposition pour rédiger, imprimer et obtenir votre attestation student@work.

6 conférences tout au long de la journée :

  • 10h à 11h : « Travailler pendant les études » par Infor Jeunes
  • 11h à 12h : « Rendez-vous avec ton métier » par des intervenants de plusieurs secteurs
  • 13h à 13h30 : « Étudiants, toutes les clefs pour entreprendre ! » par le GEL Schaerbeek
  • 13h30 à 14h30 : « Rendez-vous avec ton métier » par des intervenants de plusieurs secteurs
  • 14h30 à 15h30 : « Mentorat professionnel » par Duo for a job
  • 15h30 à 16h : « Étudiants, toutes les clefs pour entreprendre ! » par le GEL Schaerbeek

Et surtout… rencontrez vos futurs employeurs, pourvoyeurs de stages ou centres de formation sur place !


C’est demain, donc ne ratez pas cette opportunité unique pour avancer dans vos projets pros !




Student Job & Training Day 2025

Salon Student Job & Training Day 2025

Le mercredi 23 avril 2025 se tiendra notre Student Job & Training Day entre 10h et 16h à l’Athénée Fernand Blum situé avenue Ernest Renan, 12 à Schaerbeek. Cette nouvelle édition organisée, en collaboration avec la commune de Schaerbeek, sera dédiée aux étudiants dès 15 ans, demandeurs d’emploi et futurs stagiaires.

Au programme

Tout au long de la journée, des ateliers sont organisés par nos soins et nos partenaires pour faire comprendre le monde du travail aux étudiants du secondaire, du supérieur, aux futurs stagiaires ou aux demandeurs d’emploi. Plusieurs ateliers sont proposés :

  • L’atelier rédaction se penche sur l’élaboration d’un CV et d’une lettre de motivation ;
  • L’atelier relooking développe l’image de soit et la présentation pour un futur employeur ;
  • L’atelier construcity et les lunettes de réalité virtuelle ;
  • L’atelier langues permet de tester son niveau d’anglais.

Les visiteurs auront à leur disposition un espace numérique pour la rédaction de CV ou de lettre de motivation et l’impression du « student@work » (attestation sur le nombre d’heures par le jobiste sous cotisations sociales réduites).

En plus de ces ateliers, 6 conférences sont organisées :

  • 10h à 11h : « Travailler pendant les études » par Infor Jeunes
  • 11h à 12h : « Rendez-vous avec ton métier » par des intervenants de plusieurs secteurs
  • 13h à 13h30 : « Étudiants, toutes les clefs pour entreprendre ! » par le GEL Schaerbeek
  • 13h30 à 14h30 : « Rendez-vous avec ton métier » par des intervenants de plusieurs secteurs
  • 14h30 à 15h30 : « Mentorat professionnel » par Duo for a job
  • 15h30 à 16h : « Étudiants, toutes les clefs pour entreprendre ! » par le GEL Schaerbeek

Après ces découvertes, les participants pourront rencontrer leurs potentiels futurs employeurs ou pourvoyeurs de stage ou centres de formation.




Partir au Royaume-Uni

Petit carnet pratique

Le Royaume-Uni (UK-United Kingdom) est constitué de la Grande-Bretagne (l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles) et de l’Irlande du Nord.

Il est sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020 (Brexit) et la période transitoire a cessé le 31 décembre 2020. Un accord de coopération est toutefois appliqué. (L’Irlande au sud ou Eire est autonome et fait toujours partie de l’UE.) 

Carte d’identité/Passeport

Depuis le 1er octobre 2021, un passeport international est requis pour entrer au Royaume-Uni. Autrement dit, une carte d’identité belge ne suffit plus.

Visa

Ils sont différents si vous partez pour étudier (Student visa, Child student visa, Short-term study visa, Graduate visa) ou pour travailler (Skilled Worker visa, Health and Care Worker visa, Short-term work visa, Youth mobility scheme visa).
Vérifiez de quel type de visa vous avez besoin via ce lien : https://www.gov.uk/check-uk-visa

Attention, depuis avril 2025, tous les voyageurs se rendant au Royaume-Uni doivent être en possession d’une « Autorisation de voyage électronique » (ETA – « Electronic Travel Authorisation »). Son prix est de 16£ (environ 19€). La demande peut se faire via le site du gouvernement britannique ou de l’application UK ETA. Le but de ce nouveau système est réduire les files d’attente à la frontière. Plus d’informations sur le guide UK ETA.

Langues

On y parle l’anglais dans tout le pays mais aussi d’autres langues régionales officielles : le cornique (dans les Cornouailles), le gaélique écossais et le scots en Écosse, le gaélique irlandais et le scots d’Ulster en Irlande du Nord, le gallois au Pays de Galles.

Argent

La Livre Sterling (GBP) est au taux de 1£=1,2€ (1€=0,84£) (montants d’avril 2025). Le coût de la vie est plus élevé au Royaume–Uni, à Londres et dans le sud du pays en particulier. Comptez, par mois, entre 900€ et 4000€/logement, dépenses nourriture et GSM ; 20€ à 240€/abonnement transport en commun ; 4€ à 22€/place de cinéma. L’abonnement téléphonique et les frais internet varient en fonction des besoins et du lieu de résidence. Faites attention aux frais d’itinérance (roaming) lors de vos d’appels, SMS, MMS, données mobiles utilisées. La Council Tax (taxe d’habitation) varie d’une région à l’autre. Les étudiants colocataires et ceux qui sont en résidence universitaire, ne doivent rien payer. La carte d’étudiant internationale (ISIC) donne plein d’avantages. Vous devez déclarer à la douane les marchandises importées.

Logement

Pour les étudiants, le logement en résidence universitaire est le moins cher mais il y a beaucoup de demandes (2500€/an à 5500€/an). Une chambre en colocation coûte entre 300€ et 600€/ mois. Une chambre chez l’habitant environ 600€/mois. Pour des séjours plus courts, les auberges de jeunesse et les camping ne sont pas chers, un peu plus les Bed & Breakfast.

Soins de santé

Si vous partez pour un court séjour, renseignez-vous auprès de votre mutuelle si les soins de santé peuvent être couverts en partie ou prenez une assurance voyage privée. Si vous restez plus de 6 mois, vous aurez accès aux Services nationaux de Santé NHS et bénéficierez de traitements médicaux gratuits (excepté les prescriptions, les soins dentaires et des yeux).

Transports

On roule à gauche ! Le permis belge est reconnu. En ville, utilisez les transports en commun (le métro est cependant cher à Londres). Pour de plus longs trajets, le train est plus rapide, mais plus cher que le bus. N’oubliez pas un adaptateur pour utiliser vos chargeurs et appareils électriques !

Étudier au Royaume-Uni

Suivre des cours d’anglais ?

Le visa n’est pas nécessaire pour tout séjour touristique ou linguistique/études (sans domiciliation) de moins de 6 mois. Un visa est par contre nécessaire si vous souhaitez suivre un cursus d’étude supérieur à 6 mois et il diffère selon les cours suivis.
Si vous désirez étudier au Royaume-Uni, vous devez absolument introduire votre demande de visa plusieurs mois à l’avance. La procédure est possible via l’application : https://www.gov.uk/guidance/using-the-uk-immigration-id-check-app

  • Visa étudiant pour apprendre l’anglais jusqu’à 11 mois « Short-term study visa » dans un établissement agréé https://www.gov.uk/visa-to-study-english/your-cours (200£ – 232€) 
  • Visa étudiant « Student visa » (+ 18 ans) pour les séjours d’études de plus 11 mois (490£ – 569€)
  • Visa étudiant enfant « Child student visa » (4-17 ans) pour les séjours d’études de plus de 11 mois dans une école indépendante (490£ – 569€)

Pour obtenir ces 3 types de visa, il faut en plus prouver avoir un niveau d’anglais B2, l’intention de faire des études au Royaume-Uni, reçu l’offre d’un établissement d’enseignement reconnu, des moyens de subsistance suffisants/an. Mais aussi une autorité parentale et un hébergement prévu pour les mineurs. Avec un visa étudiant, il n’est pas possible de travailler sauf exceptions. Les restrictions seront précisées dès réception du visa : https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/longer_than_six_months

  • Visa temporaire « Graduate visa » : Le visa d’études supérieures pour les étudiants internationaux est disponible depuis le 1er juillet 2021. Avec ce visa, les étudiants peuvent rester au Royaume-Uni et travailler pendant deux ans après avoir obtenu leur diplôme. Les doctorants ont droit à trois ans. Vous devez déjà être au Royaume-Uni pour le demander.

S’ajoute au prix d’un visa, le forfait sanitaire « Healthcare surcharge »

Plus d’infos sur les visas : https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/student-visas ; https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/tourist-short-stay-visas

Suivre des cours d’anglais ?

Au Royaume-Uni, de nombreuses écoles privées proposent des cours de langues classiques ou des cours en vue de la préparation au test de langue européen. Beaucoup d’entre elles sont accréditées par le British Council, qui est une organisation gouvernementale dont le but est d’établir des relations internationales entre le Royaume-Uni et les autres pays. Il y a un bureau local du British Council dans différents pays : www.britishcouncil.org

  • A quelles conditions ? Les cours de langues sont, généralement accessibles dès l’âge de 7 ans.
  • Comment trouver une école de langue ? https://study-uk.britishcouncil.org/ (liste des écoles de langues accréditées par le British Council) ou via les organismes de séjours linguistiques qui proposent des séjours sur mesure (ex : cours + logement + transport).
  • Combien cela coûte-t-il ? 25€ à 1000€/semaine (variable en fonction du nombre d’heure de cours). Actuellement, le Forem n’octroie plus de bourse dans le cadre Plan Langues. Vous pouvez retrouver les dernières informations sur la page : Immersion linguistique en écoles de langues. Le Bureau international jeunesse www.lebij.be propose également des bourses pour un séjour d’immersion linguistique au Royaume-Uni.

Suivre une année secondaire ?

Vous pouvez suivre un semestre ou une année scolaire dans un College dès 16 ans, si vous avez l’accord de votre école secondaire. Assurez-vous auprès du Ministère de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème. Renseignez-vous sur le Programme Expedis à la page suivante.

  • Comment s’organise l’enseignement secondaire ? L’enseignement secondaire, s’étend de la 7e à la 11e année, pour les élèves âgés de 11 à 16 ans. Il y a des écoles publiques (State schools) et privées (Private schools). Les élèves qui réussissent ce cycle d’études reçoivent le GCSE (General Certificate of Secondary Education), équivalent au CE2D (Certificat d’enseignement du Second Degré) en Belgique. C’est alors la fin de l’enseignement obligatoire au Royaume-Uni. Ceux qui souhaitent accéder aux études supérieures doivent obtenir le diplôme GCEA-level (General Certificate of Education Advanced level) en 2 ans, équivalent au CESS belge, auprès d’un Sixth Form Centre ou d’un College. En Ecosse, il faut obtenir le Higher Grades en 2 ans.
  • A quelles conditions ? Pour suivre un semestre ou une année académique, il faut être âgé au minimum de 16 ans et avoir un niveau d’anglais suffisant.
  • Comment trouver une école secondaire ? Les organismes de séjours linguistiques proposent d’organiser un séjour sur mesure (inscription, hébergement, transport). Vous pouvez aussi chercher via https://www.gov.uk/browse/education ou via le bureau local du British Council.
  • Combien cela coûte-t-il ? A partir de 4.500€/an pour l’inscription dans un College. Le séjour sur mesure (inscription et hébergement) peut coûter à partir de 11.000€/année scolaire. Les jeunes terminant la rhéto et domiciliés en Région wallonne ne peuvent actuellement plus bénéficier d’une bourse du Forem dans le cadre du plan Langues.

Faire des études supérieures, est-ce envisageable ?

Il faut avoir un bon niveau d’anglais et prévoir un budget suffisant pour séjourner au Royaume-Uni. Si vous suivez déjà des études supérieures en Belgique, vous pouvez faire appel au FAME (Fonds d’aide à la mobilité étudiantes) avec le responsable Erasmus+ de votre établissement ou encore (sous réserve) au Learning Exchange vers le pays de Galles. Le programme Erasmus + n’est plus disponible pour la période 2021-2027.

  • Comment s’organise l’enseignement supérieur ? Il y a les universités et les Colleges of higher education qui alternent formation pratique et études. Le premier cycle d’études undergraduate conduit au diplôme de Bachelor’s degree ou First Degree en 3 ans (4 ans en Écosse), le deuxième cycle conduit au diplôme de Master en 1 ou 2 ans. Les Further Education Colleges permettent de suivre un enseignement professionnel. Il est aussi possible de suivre des études universitaires à distance grâce à l’Open University.
  • A quelles conditions ? Être en possession d’un diplôme équivalent au A-Level (www.enic-naric.net), avoir eu de bons résultats, des lettres de recommandations de vos professeurs, prouver un niveau suffisant en anglais par la réussite d’un test européen de langue comme le IELTS, TOEFL, TOEIC ou le Cambridge ESOL (ils peuvent être passés au Royaume-Uni ou en Belgique). Enfin, introduire un formulaire d’admission auprès de l’University and Colleges Admissions Service www.ucas.com de préférence avant le 15 janvier de l’année précédant celle que vous voudriez entamer.
  • Comment trouver une école supérieure ou une université ? Consultez le site de l’UCAS (University and Colleges Admissions Service)  www.ucas.com ou www.educationuk.org ou prenez contact avec le British Council en Belgique ou dans votre pays www.britishcouncil.org
  • Combien ça coûte ? Les étudiants belges ne bénéficient plus des réductions, bourses ou prêts octroyés aux étudiant britanniques.  Les frais de scolarité vont de 12000 à 46000€/an en Angleterre, Écosse et Pays de Galles, en fonction de l’université, du type et du niveau d’études.

Travailler au Royaume-Uni

Les ressortissants belges et de l’EEE doivent introduire une demande de visa s’ils désirent rester vivre et travailler plus de 6 mois au Royaume-Uni. Selon la Convention de Lisbonne, les diplômes belges sont toujours reconnus. Par contre, une procédure d’équivalence doit être faite pour les qualifications professionnelles.

Pour travailler au Royaume-Uni, vous devez posséder un numéro d’assuré social (Insurance Number). Un contrat de travail écrit est obligatoire et doit être remis au plus tard dans les 2 mois suivant l’engagement. La rémunération doit être égale ou supérieur au barème du salaire minimum national (11,50£/heure (+- 13€/heure) pour les 23 ans et plus) (montants d’avril 2025).

Vous devrez également prouver votre connaissance de l’anglais et le fait que vous disposez de ressources nécessaires pour vivre lors de votre arrivée. La durée légale de travail est de maximum 48h/semaine et de maximum 40h/semaine pour les jeunes de moins de 18 ans.

Quel type de visa faut-il ?

Pour rappel, depuis avril 2025, tous les voyageurs se rendant au Royaume-Uni doivent être en possession d’une « Autorisation de voyage électronique » (ETA – « Electronic Travel Authorisation »). Son prix est de 16£ (environ 19€). La demande peut se faire via le site du gouvernement britannique ou de l’application UK ETA. Le but de ce nouveau système est réduire les files d’attente à la frontière.

Le visa n’est pas nécessaire pour tout séjour touristique sans domiciliation de moins de 6 mois, mais un passeport est par contre obligatoire.

Depuis sa sortie de l’Union européenne, la politique d’immigration au Royaume-Uni est basée sur visa à points. Il existe plusieurs visas selon le domaine dans lequel vous souhaitez travailler, la période durant laquelle vous désirez rester et selon que vous ayez déjà trouvé un travail ou pas. Le site du gouvernement anglais prévoit un formulaire vous aidant à déterminer le visa dont vous avez besoin : https://www.gov.uk/check-uk-visa

Il est préférable de faire la demande quelques mois à l’avance, cette procédure est possible via l’application https://www.gov.uk/guidance/using-the-uk-immigration-id-check-app

  • Visa de travailleur qualifié « Skilled Worker visa » d’une durée maximale de 5 ans (renouvelable) (719£ à 1639£ – 836€ à 1905€ + supplément soins de santé « Healthcare surcharge » à 1035£/an – 1202€ + moyens de subsistance à l’arrivée 1270 £ – 1460€) https://www.gov.uk/skilled-worker-visa/how-much-it-costs Pour obtenir ce visa, il faut atteindre un certain nombre de points basés sur les qualifications, la connaissance de l’anglais (B1), l’offre d’un employeur britannique agréé par Home Office, un salaire minimum par an (25600£ – 29359€, sauf pour les métiers en pénurie de main-d’œuvre). Plus d’infos sur la prolongation du visa :  https://www.gov.uk/settle-in-the-uk/y/you-have-a-work-visa/tier-2-general-visa

Avec un visa étudiant, il n’est pas possible de travailler sauf exceptions. Les restrictions seront précisées dès réception du visa : https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/longer_than_six_months ; https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/six_months_or_less

Plus d’infos sur les visas : https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/work-visas ; https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/tourist-short-stay-visas

Où trouver un emploi ?

Le bassin économique et de l’emploi du Royaume-Uni se trouve essentiellement dans le Sud-Est (Londres et Kent), dans l’Est (Cambridge) et dans le Nord-Ouest (Manchester, Liverpool, Leeds) de la Grande-Bretagne. On retrouve dans ces régions une plus forte demande de main-d’œuvre et de grandes entreprises de production. En Écosse et en Irlande du Nord le taux de chômage est beaucoup plus élevé étant donné qu’il y a peu d’activité économique, mais certains secteurs sont en pénurie tels que la construction, l’agriculture, la pêche, les services de santé, d’éducation.

Dans quel secteur d’activité peut-on trouver un emploi ?

Depuis quelques années, certains secteurs sont en pénurie de main-d’œuvre notamment celui de la santé, santé publique, sciences, ingénierie, informatique, éducation, artistique. L’accès à un emploi stable est donc plus facile pour un étranger qualifié. Toutefois, il ne faut pas être qualifié et avoir un niveau d’étude universitaire pour trouver un emploi. Il existe aussi de nombreux emplois à temps partiel.

Comment trouver un emploi ?

En surfant sur les sites de recherche tels que : www.totaljobs.com, www.amber-jobs.co.uk, www.cv-library.co.uk. Épluchez aussi les petites annonces dans “The Times”, “The Daily Telegraph”, “Financial Times”,“The independent”, “The Guardian”, “Metro”. Il existe également des services emploi mis en place par le gouvernement  tel que les Jobcentres en Grande-Bretagne https://www.gov.uk/contact-jobcentre-plus  et en Irlande du Nord https://www.jobcentreonline.com/JCOLFront/Home.aspx. Ces services proposent des offres d’emploi pour tous types de secteur d’activité dans tout le Royaume Uni, on les retrouve principalement dans les grandes villes. Vous pouvez aussi vous adresser aux différents cabinets de recrutement (www.rec.uk.com) présents sur le territoire. Les entreprises organisent des salons de l’emploi ou des forums de l’emploi dans le but de recruter du personnel. Le Nation Careers Service est également disposé à répondre à toutes questions en matière d’emploi https://nationalcareersservice.direct.gov.uk.

Comment trouver un job étudiant ?

C’est plus difficile de travailler en tant que jobiste avec le nouveau visa étudiant, tout dépend des études que vous poursuivez et de la période durant laquelle vous voudriez travailler. Privilégiez toutefois les vacances scolaires et le secteur de la vente, de l’hôtellerie, de la restauration, de l’animation, du tourisme et de l’agriculture. Vous trouverez ces  annonces dans les journaux ou sur les sites internet consacrés aux jobs, notamment : https://www.summer-jobs.co.uk/ ; www.nannyjob.co.uk ; www.seasonworkers.com ; www.leisurejobs.com ; http://www.fruitfuljobs.com/.

Voir aussi :

MAJ 2025

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Partir au Canada

Petit carnet pratique

Passeport

Faites la demande d’un passeport au guichet de votre administration communale.

Visas

  • Pour les séjours touristiques ou d’affaires, il faut une autorisation de voyage électronique, dite 3 AVE/eTA » (7 dollars canadiens ou « CAD$ ») obligatoire pour une entrée sur le territoire par avion.https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/visiter-canada/ave.html.
  • Pour étudier au Canada, il faut en principe un permis d’études (l’eTA/AVE est accordée automatiquement). Le permis d’études n’est toutefois pas requis si c’est pour apprendre l’anglais ou le français pour une période de moins de 6 mois, ou pour travailler (Visa vacances travail). Pour étudier au Québec, il faut, en plus, un Certificat d’acceptation du Québec.
  • Pour travailler, il faut un visa pour un séjour de plus de 90 jours.
  • Attention, vous devez fournir vos données biométriques (empreintes digitales + photo) tous les 10 ans.

Examen médical

En fonction de la durée du séjour (plus de six mois) ou de la profession exercée, un examen médical est demandé par un médecin agréé (http://www.cic.gc.ca/pp-md/liste-md.aspx) par le Canada.

Langues

Les 2 langues officielles sont l’anglais et le français (principalement au Québec).

Argent

Le dollar canadien est au taux de 1 CAD$=0,6453€ (1€ = 1,55CAD$) (montants d’avril 2025)
Comptez environ 0,17€ pour une communication téléphonique locale, 12€ à 30€ pour un repas au restaurant, 9€ à 12€ pour une place de cinéma. Au Canada, il est d’usage de laisser un pourboire de 15 à 20% dans l’Horeca, chez le coiffeur, aux taximen, aux pompistes ou aux livreurs. Les taxes (fédérales et provinciales) sur vos achats ne sont généralement pas comprises dans le prix (5 à 15% plus élevé que celui indiqué sur l’étiquette). Les prix canadiens qui sont affichés ne correspondent donc pas aux prix réels.

Logement

En été, le moyen le moins cher pour se loger, c’est le camping (11 à 35€/nuit). Vous trouverez des maisons d’hôtes ou des auberges de jeunesse à des prix abordables (10 à 50€/nuit) (www.aubergesdejeunesse.com). Pour un logement à long terme, il y a de nombreux sites d’offres. Les loyers varient en fonction du nombre de pièces, pas en fonction des m2 (± 275 à 1.500€/mois). La colocation est une alternative pour réduire les frais (170€ à 500€/mois). Séjourner en famille d’accueil coûte entre 300€ et 650€/mois et loger en résidence universitaire entre 2100€ à 5200€/année scolaire.

Soins de santé

Les établissements post-secondaires au Canada proposent des régimes d’assurance médicale aux étudiants étrangers. Dans certaines provinces, les étudiants peuvent bénéficier de la couverture santé, sinon il vous faudra une assurance privée.

Transports

Le train et l’avion sont chers. Privilégiez le bus ou la voiture (on roule à droite, il faut un permis international). Au Québec, il existe un bon service de covoiturage : Amigo Express.

Électricité

N’oubliez pas un adaptateur de prise de courant (110 volts au Canada) pour utiliser votre ordinateur ou votre smartphone !

Étudier au Canada

Quel type de visa faut-il ?

  • Un passeport suffit pour le séjour linguistique de moins de 6 mois.
    Si vous suivez des études pendant plus de 6 mois, vous devrez obtenir le permis d’études. Pour l’obtenir, vous devez d’abord être accepté dans une école ou une université canadienne. La demande peut se faire en ligne : http://www.cic.gc.ca/francais/etudier/etudier-comment.asp.
  • Vous devrez également obtenir une AVE (autorisation de voyage électronique – https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/visiter-canada/ave.html) pour voyager vers ou à l’intérieur du Canada.
  • Si vous comptez étudier au Québec, il faut obtenir au préalable le CAQ qui est le Certificat d’Acceptation du Québec http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca.
    Pour commencer ses études en septembre, il faut commencer ses démarches en décembre.
    De plus, il est obligatoire d’être couvert par une assurance maladie et hospitalisation valide pour la durée entière de votre séjour d’études au Québec.

Suivre des cours d’anglais, est-ce possible ?

De nombreuses écoles de langues vous permettent de suivre des cours d’anglais dans la partie anglophone du pays. En Belgique, différents organismes proposent des séjours linguistiques

  • A quelles conditions ? La plupart des séjours linguistiques sont accessibles à partir de 15 ans mais certains séjours « juniors » le sont à partir de 9 ans. Un passeport suffit pour le séjour linguistique de moins de 6 mois. L’assurance médicale est comprise dans l’inscription.
  • Comment trouver une école ? De nombreuses agences de séjours linguistiques sont en contact avec des écoles de langues sur place et proposent des séjours avec cours ou des packages (anglais standard ou intensif ou business ou anglais + Seasonal Multi-Activity ou anglais + Ski/Snowboard ou cours IELTS ou cours Cambridge ou préparation TOEFL ou TOEIC + logement en famille d’accueil).
  • Combien cela coûte-t-il ? Tout dépend du nombre d’heures de cours d’anglais que vous avez par semaine. Cela peut coûter jusqu’à 5000€ pour 12 semaines (comprenant le logement et les repas). Les personnes domiciliées en Région wallonne ne peuvent actuellement plus bénéficier d’une bourse du Forem dans le cadre du plan Langues. Vous retrouverez les dernières informations sur l’onglet : Immersion linguistique en école de langues.

Suivre une année secondaire au Canada, est-ce réalisable ?

Oui, vous pouvez fréquenter une école secondaire locale (High School) pendant un semestre ou une année scolaire complète avec l’accord de votre école secondaire en Belgique. Renseignez-vous aussi sur le Programme Expedis à la page suivante.

Prenez contact avec le Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour qu’à votre retour, vous soyez sûr de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème. Vous pouvez aussi partir une fois votre diplôme secondaire obtenu  pour réaliser une septième année. Des organismes peuvent vous aider dans votre démarche.

  • Comment s’organise l’enseignement secondaire ? L’année scolaire commence en septembre et se termine en juin. Le système scolaire varie d’une province à l’autre. L’école secondaire (High School) s’étale sur une période de 5, 6 ou 7 ans et mène à l’université, au collège ou, dans la province de Québec, au Cégep (Collège d’Enseignement Général et Professionnel), qui consiste en deux années d’enseignement général préuniversitaire ou en trois années de formation technique. Les étudiants internationaux peuvent suivre des cours intensifs d’anglais ou de français ou bien un programme intégrant des cours généraux et des cours d’anglais ou de français. Pour ceux qui ont un excellent niveau d’anglais ou de français, il existe des programmes de cours généraux qui permettent d’obtenir un diplôme d’études secondaires.
  • A quelles conditions ? Pour suivre une année secondaire au Canada, il faut avoir au minimum 14 ans et une bonne pratique de l’anglais.
  • Comment trouver une école ? Plusieurs organismes de séjours linguistiques proposent des programmes d’année scolaire à l’étranger. Le site « Étudier au Canada » www.educanada.ca donne des informations complètes sur le système scolaire et les adresses des écoles.
  • Combien cela coûte-t-il ? Les frais de scolarité se situent entre 5.000€ et 10.000€/an. Et par l’intermédiaire d’un organisme belge, cela va coûter au minimum 10.000€/semestre. Les personnes domiciliées en Région wallonne ne peuvent plus bénéficier d’une bourse dans le cadre du plan Langues.

Faire des études supérieures au Canada, est-ce envisageable ?

La qualité de l’enseignement canadien est reconnue. Il faut avoir un bon niveau d’anglais si vous étudiez dans l’enseignement anglophone, le TOEFL ou l’IELTS sont les tests les plus souvent demandés.

  • Comment s’organise l’enseignement supérieur ?Il y a 2 secteurs d’enseignement supérieur ou enseignement post-secondaire : le système universitaire, qui comprend plus de 90 établissements et le système collégial, avec plus de 200 institutions.
    Le système collégial propose des études courtes à orientation professionnelle ou de préparation à l’université, tandis que le système universitaire prépare à des études plus longues, sanctionnées par des grades, comme le Baccalauréat (3 ou 4 ans).
    L’année universitaire (septembre à avril) canadienne est divisée en 2 semestres de 16 semaines, de septembre à décembre (session d’automne) et de janvier à avril (session d’hiver). La plupart des étudiants commencent leurs études début septembre. A la session d’hiver et pendant l’été (session intensive), tous les programmes ne sont pas forcément proposés.
  • A quelles conditions ? Si vous partez en « indépendant », il faut savoir que les universités ont leurs propres règles d’admission par province. De manière générale, pour y être admis, il faut avoir réussi l’équivalent d’un programme secondaire canadien, donc avoir au minimum un CESS. Les demandes doivent être adressées aux universités choisies dès novembre ou janvier précédant l’année scolaire. Si vous souhaitez partir dans le système d’échange, sachez que plusieurs universités belges ont des accords d’échanges avec des universités canadiennes.
  • Comment trouver une université ou un collège ? Sur le site de l’Association des universités au Canada https://univcan.ca/about-universities-canada/our-members/ sont répertoriés les universités et sur le site de l’Association des collèges www.collegesinstitutes.ca/fr/, les différents collèges.
  • Combien ça coûte ? Les frais de scolarité pour les étudiants étrangers varient selon le programme, le cycle d’études, l’établissement et la province. Ils peuvent aller de 1.500€ à 20.000€/an. Une fois admis à un programme d’études, vous devez vous inscrire à un certain nombre de cours. Un accord entre le Canada et la Belgique prévoit un quota d’étudiants belges pouvant être exonérés des frais d’inscriptions pour étudiants étrangers. Si vous partez dans le cadre d’un échange entre universités, une bourse vous sera accordée et les frais seront moins élevés.
  • Soins de santé ? Les étudiants internationaux peuvent parfois bénéficier gratuitement du régime d’assurance maladie provincial ou territorial. Si tel est le cas, vous aurez gratuitement accès à un médecin ou à un hôpital dans cette province ou ce territoire. Dans les régions du pays qui n’offrent pas de soins de santé gratuits aux étudiants internationaux, votre université ou votre collège vous demandera de souscrire une assurance médicale privée.

Travailler au Canada

Quelles sont les conditions pour exercer un job ?

Les étudiants internationaux, ayant obtenu un permis d’études peuvent travailler sur campus sans permis de travail et hors campus avec ou sans permis selon les situations. Les étudiants inscrits dans le cadre d’un programme d’échange ne peuvent pas travailler.

Comment voyager et travailler au Canada ?

Vous avez la possibilité de vous expatrier pendant un an à la découverte d’un pays étranger, sur les plans culturels et professionnels. Un accord entre la Belgique et le Canada appelé « Expérience internationale Canada-EIC » vous donne cette opportunité. Avec ce visa vacances-travail, vous pouvez travailler dans différents domaines tout en voyageant partout au Canada. Plus d’informations sur https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/travailler-canada/eic.html).

  • Quel type de visa faut-il ? Expérience internationale Canada – Working Holiday : c’est un visa temporaire, il est valable un an. Il faut avoir entre 18 et 30 ans et ne faut pas avoir déjà participé au PVT (Permis Vacances Travail). Cela coûte 179,75CAD$ (+/-115€) pour les frais de participation et 100CAD$ (+/-66€) pour le permis de travail. La demande est non renouvelable. Vous pouvez vérifier les prix sur la page suivante : https://www.cic.gc.ca/francais/information/frais/resultat.asp?countrySelect=BE&lob=iec Attention : les places permettant d’obtenir le PVT sont limitées pour la Belgique à 750 places en 2025. Les informations pour la saison 2025sont disponibles sur le site www.cic.gc.ca/francais/travailler/eic/selection.asp. Le délai pour l’obtenir est de 6 semaines.
  • A quelles conditions ? Il faut avoir entre 18 et 30 ans. La raison principale doit être le tourisme, il faut un passeport valide, être ressortissant belge, disposer d’une assurance maladie/voyage. Il faut également avoir au moins 2500CAD$ (± 1670€) pour vos dépenses au Canada, disposer d’un billet aller-retour ou démontrer que vous aurez suffisamment d’argent pour vous acheter un billet retour et ne pas être accompagné de personnes à charge. Rendez-vous sur le site de l’ambassade pour introduire une demande d’admissibilité et choisir un bassin d’EIC. Si le jeune est tiré au sort, il recevra une invitation pour poursuivre la procédure de demande de PVT. Un permis de travail spécifique au PVT lui sera remis à son arrivée par le service de l’immigration de l’aéroport canadienne.
  • Comment trouver un travail avec le PVT ? Différents secteurs ne demandant pas de responsabilités à trop long terme engagent : tourisme, hôtellerie, restauration, vente, nouvelles technologies, finance, comptabilité, marketing, secteur du bâtiment, cueillette dans les fermes, etc. Plusieurs agences de séjours linguistiques proposent des packs PVT : cours de langues, aide à la recherche de job.
  • Est-ce possible de suivre des cours de langue avec le PVT ? Oui, les cours de langues sont autorisés pendant 6 mois maximum. Mais n’oubliez pas que le PVT est principalement un visa de vacances.

Expérience en milieu professionnel au Québec.

Avec la bourse du programme Tremplin Job Québec du Bureau International Jeunesse https://www.lebij.be, les jeunes entre 18 et 35 ans peuvent partir au Québec pour vivre une expérience en milieu professionnel liée au parcours académique. Le BIJ intervient jusqu’à 1000€/transport et 200€/semaine pour un maximum de 12 semaines. L’Office Québec Wallonie Bruxelles pour la Jeunesse (OQWBI) organisme bilatéral entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles, fait partie du BIJ.

Travailler à long terme au Canada, est-ce possible ?

Si vous souhaitez travailler à long terme au Canada, vous trouverez sur le site «Travailler au Canada» www.guichetemplois.gc.ca  de nombreuses informations sur l’équivalence de votre profession au Canada, sur les perspectives d’emploi dans votre secteur et des conseils pour rédiger un C.V. Les principaux secteurs ayant de nombreux débouchés sont l’enseignement, la santé, les technologies de l’information, les sciences, les affaires. Les salaires varient en fonction des provinces et des postes occupés. Le montant du salaire minimum légal dépend des provinces et se situe entre 11,80CAD$/h (9,04€) et 16CAD$/h (12,25€). La durée légale du travail est de 40h. Lorsque vous aurez trouvé un emploi, vous pourrez obtenir un permis de travail.

  • A quelles conditions ? Pour travailler temporairement au Canada, vous devez obtenir un permis de travail : votre employeur doit introduire la demande et prouver qu’il s’agit d’un métier en pénurie. Ce n’est donc pas facile à obtenir. Vous pouvez aussi immigrer en tant que « travailleur qualifié ».

Voir aussi :

MAJ 2025




Le point sur le job étudiant.

Le travail étudiant est une source de revenus essentielle, notamment en période de crise. Il permet aux jeunes de financer leurs études, leur logement ou d’aider leur famille. Le contrat d’occupation étudiant, qui peut être signé dès 15 ans, est un contrat de travail spécifique avec des dispositions particulières.

Aspects à vérifier :

  • Un contrat écrit est obligatoire pour éviter les abus.
  • Attention aux arnaques (stages non rémunérés, frais abusifs, travail sans contrat).

Rémunération :

Le salaire minimum varie en fonction de l’âge, allant de 8,59€/h (16 ans) à 12,82€/h (21 ans et plus).

Impact sur les allocations familiales :

  • Avant 18 ans : Aucun impact.
  • Après 18 ans : L’activité reste compatible sous certaines conditions (max. 240h/trimestre à Bruxelles et 650h/an en Wallonie).
  • Après la fin des études : Des règles spécifiques s’appliquent en fonction du type de contrat et de l’inscription comme demandeur d’emploi.

Cotisations sociales (ONSS) :

  • L’étudiant bénéficie de cotisations réduites (2,71%) sur un quota de 650 heures/an.
  • Dépassement = application des cotisations sociales ordinaires (13,07%).
  • Vérification possible sur student@work.
  • Horeca : Possibilité de travailler 50 jours supplémentaires sous un statut spécifique.

Fiscalité :

Pour rester fiscalement à charge des parents, l’étudiant doit :

  • Avoir la même résidence principale qu’eux.
  • Ne pas dépasser un certain revenu annuel (variable selon la situation familiale).
  • Ne pas être salarié dans l’entreprise de ses parents sous certaines conditions.

En résumé, le travail étudiant est encadré pour éviter les abus, permettre des revenus complémentaires tout en conservant les avantages sociaux (allocations familiales, exonérations fiscales).

Pour un résumé complet de la législation 👉 Clique ici !




Qui peut travailler sous contrat d’occupation étudiant ?

Qu’est-ce qu’un étudiant ?

La notion d’étudiant n’est pas définie dans la loi. Traditionnellement, un étudiant est un jeune qui suit un enseignement de plein exercice (dans le secondaire ou le supérieur). Le terme d’étudiant peut toutefois aussi désigner les jeunes suivant des études à temps partiel, sous certaines conditions.

étudiant qui peut conclure un contrat d’occupation d’étudiant

Un jeune à partir de 15 ans, s’il a suivi au moins deux années de l’enseignement secondaire et qui n’est donc plus en obligation scolaire à temps plein, s’il suit :

  • un enseignement de plein exercice
    ou
  • un enseignement à temps partiel (CEFA, apprentissage (EFP, IFAPME)) à condition que :
    – l’étudiant ne soit pas occupé sous contrat d’occupation étudiant lorsqu’il suit sa formation théorique ou qu’il est présent sur son lieu de formation de pratique professionnelle ;
    – il ne soit pas occupé sous contrat d’occupation étudiant auprès de l’employeur chez qui il effectue sa formation de pratique professionnelle (excepté pour les mois de juillet et d’août) ;
    – il ne bénéficie pas d’allocations de chômage ou d’insertion.

Attention : Les étudiants mineurs qui suivent un enseignement à temps partiel, mais qui ne sont ni liés par un contrat de travail ni par un contrat de stage peuvent conclure un contrat d’occupation étudiant, uniquement pendant les périodes de vacances scolaires.

Les étudiants qui ne sont pas inscrits dans une école en Belgique, qui suivent une année d’études à l’étranger, dont la résidence principale est toujours en Belgique et qui bénéficient d’allocations familiales peuvent également conclure un « contrat d’occupation étudiant ».

Cas particulier des étudiants en promotion sociale

La question de savoir si un étudiant en promotion sociale peut conclure un contrat d’occupation d’étudiant est très compliquée. La situation est à étudier au cas par cas.

La loi prévoit que les étudiants inscrits à des cours du soir ou qui suivent un enseignement à horaire réduit ne peuvent pas conclure de contrat d’occupation étudiant. Elle dispose également que les études doivent être l’activité principale, et le travail accessoire.

La loi n’exclut pas spécifiquement l’enseignement de promotion sociale mais uniquement, les enseignements suivis en cours du soir ou à horaire réduit. Elle précise également qu’il faut que les études soient l’activité principale, et le travail accessoire. On peut donc logiquement en déduire que si vous suivez des cours en horaire temps plein de jour, vous pouvez conclure un contrat d’occupation étudiant.

Si par contre vous suivez des cours de soir ou à horaire réduit, il est probable que vous ne puissiez pas conclure un contrat d’occupation d’étudiant. Mais comme il y a doute, il conviendrait de contacter le Contrôle des lois sociales du SPF Emploi qui est chargé d’interpréter la loi dans ce domaine. Vous pouvez le contacter par téléphone du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30 au 02 235 55 60 OU par courriel à info.cls@emploi.belgique.be

L’étudiant qui ne peut pas conclure un contrat d’occupation d’étudiant est

  • L’étudiant de moins de 15 ans ;
  • L’étudiant qui travaille depuis plus de 12 mois de manière ininterrompue chez le même employeur. Après la période de 12 mois ininterrompu, le contrat d’occupation étudiant devient un contrat de travail ordinaire ;
  • L’étudiant inscrit uniquement dans un cours du soir ou qui suit un enseignement à horaire réduit. Attention, en cas de doute, il ne faut pas hésiter à solliciter l’avis du Contrôle des lois sociales ;
  • L’étudiant qui effectue des travaux non rémunérés dans une entreprise au cours d’un stage, faisant partie de son programme d’études. L’interdiction ne s’applique qu’à la période de stage concernée dans l’entreprise. En dehors de cette période de stage, l’étudiant peut travailler pour cette même entreprise sous contrat étudiant ;
  • L’étudiant ayant terminé ses études au mois de juin. Selon le SPF Emploi, cet étudiant ne peut plus travailler sous contrat étudiant l’été suivant la fin de ses études. Sachez toutefois que les caisses d’allocations familiales (FAMIRIS, FAMIWAL) ainsi que l’ONEM seraient plus souples. Ils semblent accepter qu’un étudiant ayant terminé ses études en juin et travaillant en juillet, août et septembre sous contrat d’occupation étudiant bénéficie de ses allocations familiales et de l’assimilation de sa période de travail sous contrat d’occupation étudiant au stage d’insertion professionnelle.

Un jeune aux études ou en formation ne pouvant pas travailler sous contrat d’occupation étudiant peut conclure un contrat de travail ordinaire.

Voir aussi :

MAJ 2025




Période d’essai et test de recrutement

La période d’essai n’existe plus pour les contrats ordinaires de travail depuis 2014. Le contrat d’occupation d’étudiant et le contrat de travail intérimaire continuent toutefois à bénéficier d’une période d’essai. Le contrat de travail étudiant ne doit pas prévoir explicitement de période d’essai. Celle-ci est automatiquement prestée par l’étudiant qu’elle soit mentionnée ou non dans le contrat de travail.

La période d’essai existe pour évaluer la qualité de votre travail. Elle permet à l’employeur de juger si vous convenez pour le job proposé. Cette période d’essai doit être rémunérée puisqu’elle s’effectue dans le cadre du contrat de travail.

Durée de l’essai

« Les trois premiers jours de travail sont considérés comme période d’essai. Jusqu’à l’expiration de cette période, chacune des parties peut mettre fin au contrat, sans préavis ni indemnité. Lorsqu’un étudiant est occupé dans la même fonction, par le biais de contrats de travail étudiants successifs, les périodes d’essai successives sont interdites » (article 127 de la Loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail, Maj le 29/12/2023).

La durée de la période d’essai s’élève automatiquement à 3 jours de travail, qu’elle soit prévue ou pas dans le contrat. Les 3 premiers jours d’un contrat d’occupation étudiant constituent toujours une période d’essai.

Attention donc aux employeurs qui veulent que l’étudiant fasse une journée d’essai sans contrat, c’est du travail au noir et l’étudiant ne sera pas couvert pour les accidents (s’il travaille sur une machine par exemple). De plus, il ne sera vraisemblablement pas payé pour sa journée d’essai et ne sera même pas en mesure de prouver qu’il a travaillé à l’essai. Le seul test que l’employeur est susceptible de faire passer avant la signature du contrat est le test de recrutement (voir ci-dessous).

Depuis novembre 2022, la loi interdit explicitement les périodes d’essai successives lorsqu’un étudiant occupe la même fonction au fil de contrats d’étudiant successifs. Cette mention contractuelle est une obligation découlant de la Loi du 7 octobre 2022 transposant partiellement la directive (UE) 2019/1152 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relative à des conditions de travail transparentes et prévisibles dans l’Union européenne.

Suspension de la période d’essai

La durée de la période d’essai ne peut être prolongée, même en cas de suspension de l’exécution du contrat de travail durant la période d’essai (en cas de maladie ou d’accident).

Licenciement pendant la période d’essai

Pendant les 3 premiers jours, l’employeur comme l’étudiant peuvent résilier le contrat sans préavis et sans indemnité, à la fin de la journée de travail. Après ces 3 premiers jours, tant l’employeur que l’étudiant devront respecter les règles légales de préavis si le contrat est rompu avant son terme.

Les tests de recrutement

De nombreuses entreprises procèdent à des tests de recrutement avant d’engager un étudiant.
Ces tests ne doivent pas être confondus avec la période d’essai de 3 jours prévue automatiquement dans un contrat d’occupation étudiant.

Un test de recrutement est destiné à évaluer les capacités, les compétences et parfois la personnalité du travailleur pour l’emploi pour lequel on veut l’engager. Il se situe donc bien avant la signature du contrat de travail. Le test ne doit pas être rentable pour l’entreprise, ni rémunéré.
Ce test doit avoir une durée proportionnelle aux capacités que l’employeur veut évaluer. Il doit durer quelques heures et pas plusieurs jours. L’employeur peut par contre prévoir de répartir plusieurs heures sur quelques jours.

Exemple : Un employeur demande à un étudiant de venir faire un test afin d’évaluer ses connaissances informatiques étant donné que le job proposé consiste à encoder des données dans un ordinateur.

Un document doit être fourni par l’employeur au travailleur. Ce document doit mentionner la durée du test, qu’il est fait pour évaluer les capacités du travailleur et qu’il est non rémunéré et non rentable pour l’entreprise. Ce document n’est pas un contrat, mais il doit être signé par les deux parties en guise d’accord et de preuve.

Si le test s’avère rentable (pendant un ou plusieurs jours) et est rémunéré par l’employeur, il peut s’agir d’un contrat de travail oral à durée indéterminée. Les règles relatives à un contrat de travail ordinaire s’appliqueront dans ce cas. L’employeur peut se voir infliger une amende en cas d’inspection durant un jour de test, s’il s’avère que le travailleur n’a pas signé de contrat de travail ou de document prouvant le test n’est pas rentable pour l’entreprise.

Le fait qu’un étudiant soit testé en étant placé à la caisse d’un magasin pendant une journée ou une après-midi n’est clairement pas un test de recrutement mais un « essai » illégal. Le travail du jeune à la caisse profite en effet à l’employeur et le jeune qui n’a signé aucun contrat effectue donc un travail au noir sans aucune garantie de rémunération. Dans ce type de situation, lorsqu’un jeune étudiant s’est « fait avoir », il est conseillé de contacter le Contrôle des lois sociales de sa région pour porter plainte.

Voir aussi :

MAJ 2025




Le contrat d’occupation étudiant, c’est quoi ?

Généralités

Dune manière générale, différents types de contrats peuvent être conclus lorsqu’on travaille. La loi belge du 3/07/1978 sur les contrats de travail (màj 29/12/2023) distingue : le contrat de travail d’ouvrier, le contrat de travail d’employé, le contrat de travail de représentant de commerce, le contrat de travail domestique et le contrat d’occupation d’étudiant.

Dans certains cas, l’étudiant peut travailler sous statut indépendant.

Le « contrat d’occupation d’étudiant » (c’est son titre exact) est un contrat de travail conclu entre un étudiant et un employeur, par lequel l’étudiant s’engage à effectuer des prestations de travail contre rémunération, sous l’autorité de cet employeur, et selon des conditions définies dans le contrat (voir exemplaire type en annexe).

Le contrat de travail étudiant est un contrat de travail ordinaire d’ouvrier ou d’employé par exemple. Cependant, des conditions supplémentaires viennent s’y greffer, inhérentes à la situation de l’étudiant confronté occasionnellement au marché de l’emploi et qui n’a pas encore d’expérience sur ce marché. Il y a notamment des règles spécifiques en lien avec la santé et la sécurité au travail, ainsi que le travail de nuit.

L’étudiant qui se lance sur le marché du travail et qui rentre dans les conditions pour conclure un contrat d’occupation d’étudiant doit donc obligatoirement se voir offrir un contrat d’occupation d’étudiant et non un contrat de travail ordinaire. L’employeur n’a pas le choix.

Comme pour tout travail, un contrat écrit est obligatoire et doit être signé au plus tard au moment de l’entrée en service, en deux exemplaires. Ne pas avoir de contrat est la porte ouverte à toutes sortes d’abus : salaire insuffisant ou impayé, horaires abusifs, absence d’assurance. Un contrat de travail conclu par un étudiant qui ne s’intitule pas « contrat d’occupation étudiant » est un contrat de travail « ordinaire », d’employé ou d’ouvrier selon que les activités exercées sont essentiellement intellectuelles ou manuelles.

L’étudiant doit être attentif s’il veut garder sa qualité de personne à charge : être personne à charge ne signifie pas la même chose du point de vue des impôts, du maintien des allocations familiales et de la mutuelle. Il est donc important de se renseigner précisément.

A noter aussi que certains étudiants travaillent par l’intermédiaire d’une agence d’intérim dans une entreprise. Dans ce cas, c’est l’agence qui est l’employeur de l’étudiant.

Rappelons qu’en matière de contrat de travail étudiant comme pour tout contrat de travail :

Les caractéristiques générales du contrat d’étudiant

Pour chaque étudiant, un contrat d’occupation écrit (voir contrat type) est conclu, en double exemplaire, au plus tard au moment de l’entrée en service. Si ce n’était pas le cas, l’étudiant effectuerait un travail « au noir », c’est-à-dire une activité professionnelle non déclarée par l’employeur auprès des administrations compétentes (Contrôle des lois sociales, Sécurité sociale, ONSS). L’étudiant n’aurait, dans ce cas, aucune couverture sociale ce qui peut être redoutable en cas d’accident de travail. Un travail au noir n’apporte de surcroît aucune garantie quant aux conditions de travail et à la rémunération.

Attention donc au travail de vente en rue souvent sans contrat, aux employeurs qui exigent que l’étudiant effectue une journée de « stage » en général non rémunéré, aux entreprises qui réclament des frais de « constitution de dossier », etc.

L’étudiant majeur peut décider seul de tout ce qui concerne son travail.
L’étudiant mineur peut conclure et résilier seul son contrat. Il peut, également, percevoir seul son salaire. L’accord des parents est toujours présumé. S’il y a opposition des parents ou du tuteur, ceux-ci sont tenus de faire connaître leur refus à l’employeur.
Si l’intérêt du mineur l’exige, le Tribunal de la Famille et de la Jeunesse peut accorder l’autorisation à la demande du procureur du Roi ou d’un autre membre de la famille.

Certains employeurs incluent une clause au contrat ou ajoutent un document annexe qui est une déclaration sur l’honneur. L’étudiant y déclare s’il a oui ou non signé un autre contrat chez un employeur. Ceci est fait pour que l’employeur qui l’engage et l’étudiant paient uniquement des cotisations ONSS de solidarité. Le site  student@work permet à l’étudiant et à son employeur de respecter les 650 heures de travail, donnant droit aux cotisations de solidarité et de vérifier le nombre d’heures de travail déjà effectuées par l’étudiant.

Pour l’Horeca, le calcul est différent. Les étudiants peuvent également consulter leur contingent de jours de travail restant et imprimer une attestation sur le site horeca@work.

Quels sont les éléments obligatoires dans le contrat écrit ?

  • L’identité, la date de naissance, le domicile, et éventuellement la résidence de l’employeur et de l’étudiant ;
  • La date de début et de fin de l’exécution du contrat ;
  • Le lieu d’exécution du contrat ;
  • La description résumée du travail à prester ;
  • La durée et les modalités de la période d’essai ;
  • La durée journalière et hebdomadaire du travail ;
  • L’applicabilité de la loi du 12 avril 1965 concernant la protection de la rémunération ;
  • La rémunération convenue ou à défaut le mode et la base de calcul ;
  • La périodicité du paiement de la rémunération (journée, semaine, quinzaine, mois) ;
  • Le lieu où sera logé l’étudiant, si l’employeur s’est engagé à le loger ;
  • La commission paritaire compétente ;
  • Le commencement et la fin de la journée de travail régulière, le moment et la durée des intervalles de repos, les jours d’arrêt régulier du travail ;
  • L’endroit où se trouve la boîte de secours exigée par le règlement général pour la protection du travail ;
  • L’endroit où l’on peut atteindre la personne désignée pour donner les premiers soins et la façon dont on peut l’atteindre en application du règlement général pour la protection du travail ;
  • Le cas échéant, les noms et les possibilités de contact des représentants des travailleurs au sein du conseil d’entreprise ;
  • Le cas échéant, les noms et les possibilités de contact des représentants des travailleurs au sein du comité pour la prévention et la protection au travail ;
  • Le cas échéant, les noms et les possibilités de contact des membres de la délégation syndicale ;
  • L’adresse et le numéro de téléphone du service médical de l’entreprise ou interentreprises ;
  • L’adresse et le numéro de téléphone du Contrôle des lois sociales du district dans lequel l’étudiant est occupé.

Si les huit dernières mentions figurent dans le règlement de travail, il suffira de s’y référer dans le contrat de travail.

L’étudiant doit recevoir le premier jour de travail un exemplaire du règlement de travail de l’entreprise où seront mentionnées les conditions de travail. Le contrat doit être établi en 2 exemplaires : un pour l’employeur, un pour l’étudiant.

Les employeurs doivent effectuer eux-mêmes une « déclaration immédiate de l’emploi » (Dimona). Cette déclaration peut se faire via différents canaux expliqués sur le site de l’ONSS.

Pour toutes questions ou problèmes, il est possible de joindre l’ONSS :

Office National de Sécurité Sociale
Place Victor Horta, 11
1060 Bruxelles
02/509.59.59
Du lundi au vendredi de 9h à 12h ou sur rdv
Par mail : contact@onss.fgov.be
https://www.onss.be/contactez-nous

-> Modèle de contrat

Que faire si l’étudiant ne reçoit pas de copie du contrat, s’il n’a pas de contrat écrit, si le contrat ne contient pas les mentions obligatoires ?

Si le contrat ne contient pas les éléments essentiels qu’il doit obligatoirement contenir, si la Dimona n’a pas été effectuée dans les délais voulus, l’étudiant peut mettre fin au contrat à tout moment sans préavis ni indemnité et devra recevoir son salaire pour la période déjà prestée.

Le contrat d’occupation d’étudiant est considéré par la loi comme un document social. Si l’employeur n’établit pas de contrat d’occupation étudiant, suite à une plainte, il pourrait être sanctionné : recevoir des amendes administratives ou même des peines correctionnelles.

Voir aussi :

MAJ 2025




Job étudiant : allocations familiales, chômage et mutuelle

Avant-propos quant à l’étudiant diplômé en juin

Il est déconseillé aux étudiants qui ont terminé leurs études dès le mois de juin de travailler sous contrat étudiant l’été suivant la fin de leurs études.  En effet, selon le Contrôle des Lois Sociales (organisme de contrôle de la législation du travail du SPF Emploi), un jeune qui termine ses études en juin n’a plus le statut étudiant. En cas d’inspection, celui-ci demandera à l’employeur et à l’étudiant de régulariser la situation auprès de l’Office National de la Sécurité Sociale (ONSS), c’est-à-dire de rembourser l’avantage obtenu en raison de la réduction de cotisations sociales. Cette règle ne vaut pas si l’étudiant montre clairement qu’il va poursuivre des études par la suite (en s’inscrivant à un master ou à une formation, par exemple).

Cependant, FAMIRIS, FAMIWAL et l’Office national de l’emploi permettent une application plus souple de leurs réglementations. Ils acceptent qu’un étudiant ayant terminé ses études en juin et travaillant en juillet, août et septembre sous contrat d’occupation étudiant bénéficie de ses allocations familiales sous conditions et de l’assimilation de sa période de travail sous contrat d’occupation étudiant au stage d’insertion professionnelle.

L’étudiant qui travaille sera-t-il encore bénéficiaire d’allocations familiales ?

La matière des allocations familiales ayant été régionalisée, les règles peuvent différer selon la région concernée. Pour savoir quelles règles sont d’application, on se réfèrera au lieu du domicile légal des étudiants.

Règles régionales communes

Avant 18 ans, il n’y a pas de conditions au versement des allocations familiales (jusqu’au 31 août de l’année civile où l’étudiant a 18 ans).

Après 18 ans et jusqu’à 25 ans maximum, les étudiants ont droit aux allocations familiales sous certaines conditions. Les étudiants de plus de 25 ans ne reçoivent plus d’allocations familiales.
Au maximum, le jeune a donc encore droit à des allocations familiales pour tout le mois de son 25ème anniversaire.

Région bruxelloise

Après 18 ans et avant 25 ans, l’activité lucrative n’est pas un obstacle à l’octroi des allocations familiales pour autant qu’elle soit inférieure ou égale à 12 mois et qu’elle respecte les conditions ci-dessous. A défaut, les allocations familiales seront suspendues pour l’ensemble du trimestre.

Si l’étudiant travaille durant l’année scolaire

Pour conserver son droit aux allocations familiales, il doit travailler moins de 240h par trimestre durant l’année scolaire (1er, 2e, 4e trimestre) quel que soit le type de contrat.

Si l’étudiant travaille durant le 3e trimestre de l’année civile qui comprend les vacances d’été (juillet, août, septembre)

Il conserve ses allocations familiales, sans limite d’heures de travail.

Si l’étudiant travaille après la fin de ses études

  • Le jeune qui termine ses études (qui ne reprend pas d’études l’année suivante) a droit à ses allocations familiales aux mêmes conditions : 240h maximum de travail sur le trimestre.
  • S’il s’inscrit comme demandeur d’emploi auprès d’Actiris en juillet, il débutera un stage d’insertion professionnelle (ancien stage d’attente) de 310 jours en date du 1er août. Il s’agit en réalité d’un stage d’une année, puisque tous les jours comptent (y compris les samedis et jours fériés) sauf les dimanches. Le jeune demandeur d’emploi reste bénéficiaire de ses allocations familiales durant tout son stage d’insertion professionnelle. Après ce stage, son droit aux allocations familiales cesse définitivement. Si le jeune travaille après le 31 juillet, ses journées de travail seront comptées dans le stage d’insertion professionnelle. Il gardera son droit aux allocations familiales uniquement s’il ne travaille pas plus de 240 heures par trimestre. A défaut, le versement des allocations familiales sera suspendu pendant le trimestre où il a travaillé plus de 240h.

Région wallonne

A l’instar de la Région Bruxelloise, la règle de base est que le jeune dispose d’un droit inconditionnel aux allocations familiales jusqu’au 31 août de ses 18 ans, un jeune doit faire des études pour pouvoir continuer à percevoir des allocations familiales.

Jusque 25 ans, en Wallonie, la limite des 240 heures par trimestre a disparu en ce qui concerne le contrat d’occupation étudiante. Ainsi, les allocations familiales continueront d’être versées pour autant que le jeune reste dans le contingent de 650 heures durant lesquelles il peut bénéficier des cotisations sociales réduites.

Au-delà de ces 650 heures, l’étudiant bénéficie d’un quota supplémentaire de 240 heures par trimestre, durant lesquelles il peut encore travailler sous contrat de travail ordinaire, sans impact sur tes allocations familiales.

Il faut toutefois être attentif au fait que ce sont des heures que vous ne pourrez pas consacrer à vos études.

De plus, le jeune qui s’inscrit comme demandeur d’emploi auprès du Forem conserve son droit aux allocations familiales pendant son stage d’insertion professionnelle, à condition que ses revenus mensuels soient inférieurs à 805,74€ brut par mois (montant indexé en 2025) et de travailler moins de 240 heures/trimestre.

Plus d’informations dans le tableau sur les allocations familiales.

L’étudiant qui travaille et qui est sous contrat d’apprentissage ou d’alternance est-il encore bénéficiaire d’allocations familiales ?

En Région Bruxelloise, et en Région Wallonne, les heures prestées dans le cadre de la formation obligatoire (stage) n’entrent pas dans les contingents de 650 heures/an et 240 heures/trimestre. Ces limites restent toutefois d’application pour les autres jobs.

Qu’en est-il des étudiants en formation chef d’entreprise et formation de coordination et d’encadrement ?

Il n’y a plus de plafond de revenus.

En revanche, les heures prestées dans ce cadre n’entrent pas dans les contingents de 650 heures/an et 240 heures/trimestre.

Le chômage

L’étudiant sous contrat d’occupation étudiant ne cotise pas pour ouvrir un droit au chômage.

Il est toutefois possible pour un jeune d’obtenir des allocations d’insertion professionnelle (assimilées au chômage) lorsque celui-ci aura effectué un stage d’insertion professionnelle (ancien stage d’attente) de 12 mois au sortir des études. Durant ce stade, comme évoqué ci-dessus, le jeune pourra continuer à bénéficier de ses allocations familiales à certaines conditions.

Les journées de travail sous contrat d’occupation étudiant effectuées après le 31 juillet suivant la fin des études, seront comptabilisées dans le stage d’insertion professionnelle. Avant le 31 juillet, le job étudiant ne prolonge ou ne raccourcit pas le stage.

Le jeune sous contrat d’occupation étudiant conservera sa qualité de personne à charge pour son parent chômeur, peu importe la hauteur de ses revenus (voir article 130ter de la loi du 3 juillet 1978 sur les contrats de travail : « Les étudiants visés au présent titre, conservent à l’égard des différents régimes de sécurité sociale, leur qualité de personne à charge »).

L’étudiant qui travaille est-il toujours couvert par la mutuelle de ses parents ?

L’étudiant de moins de 25 ans qui est bénéficiaire d’allocations familiales est couvert pour ses soins de santé par la mutuelle de ses parents. Il est dans ce cas considéré comme personne à charge du point de vue de la mutuelle. Il le restera tant qu’il est aux études et jusqu’à ses 25 ans, âge où il faut obligatoirement s’inscrire comme titulaire auprès d’une mutuelle.

Lorsqu’un étudiant de moins de 25 ans travaille durant l’année scolaire sous contrat de travail ordinaire (contrat étudiant pour lequel il ne bénéficie plus de cotisations de solidarité), il est possible qu’il doive s’inscrire comme titulaire s’il dépasse un certain montant de revenus. Pour en savoir plus, il est important de se renseigner auprès de sa mutuelle.

Pour l’étudiant qui travaille comme indépendant sous le statut d’étudiant-entrepreneur, une distinction doit être faite selon le montant des revenus. S’il perçoit moins de 8.504,44€/an (revenus de 2025), il ne paie pas de cotisations et ses droits en soins de santé sont maintenus en tant que personne à charge. Il bénéficiera automatiquement des allocations familiales. Entre 8.504,44€ et 17.008,88€ (revenus de 2025), il devra payer des cotisations, mais celles-ci seront réduites (20,5%) et il pourra rester à charge de ses parents. Il pourra continuer à bénéficier des allocations familiales sur déclaration à sa Caisse que son activité ne dépasse pas la limite des 240h/trimestre. Par contre, si son revenu annuel net est supérieur à 17.008,88€ (revenus de 2025), le jeune ne bénéficiera plus du statut d’étudiant-entrepreneur. Il sera considéré comme un indépendant à titre principal et devra donc devenir titulaire de sa propre assurance soins de santé.

Un jeune non étudiant qui travaille, ou qui perçoit des allocations d’insertion, n’est plus considéré comme personne à charge et ce, même s’il a moins de 25 ans. Dès que le jeune travaille ou perçoit des allocations, il doit s’inscrire comme titulaire.

Voir aussi :

MAJ 2025




Job étudiant : incapacité, accidents du travail, pécule de vacances

L’incapacité de travail

Certificat médical

En cas de maladie, l’étudiant doit avertir immédiatement son employeur en envoyant un certificat médical. Dans la mesure du possible, le prévenir avant l’heure à laquelle l’étudiant est supposé commencer sa journée.

Omettre d’envoyer un certificat médical pourrait entraîner le licenciement pour motif grave (abandon du travail sans motif). La jurisprudence n’est néanmoins pas unanime à ce sujet. Le délai de principe à respecter est de 2 jours ouvrables, sauf cas de force majeure. Un délai plus long peut être prévu par une Convention Collective de travail ou par le Règlement de travail de l’entreprise. Lorsque le certificat n’est pas produit dans les 2 jours ouvrables, l’étudiant risque de se voir refuser le salaire garanti auquel il aurait pu éventuellement prétendre.

Salaire garanti

Il n’y a aucune disposition spécifique pour les étudiants, les dispositions générales pour les autres travailleurs sont donc d’application.

Si l’étudiant a presté au moins un mois sans interruption dans la même entreprise, il a droit au salaire garanti. Toutefois pour les étudiants employés engagés à durée indéterminée ou à durée déterminée pour plus de 3 mois, il n’y a pas de condition d’ancienneté pour bénéficier du salaire garanti.

L’employeur peut mettre fin au contrat si l’étudiant souffre d’une incapacité de travail de plus de 7 jours calendrier pour cause de maladie ou d’accident. Dans ce cas, il doit toutefois payer une indemnité compensatoire de préavis égale au délai de préavis ou à la partie de ce délai restant à courir.

Les accidents de travail

Un accident de travail est un accident survenu pendant l’exécution du contrat de travail (pendant une prestation de travail ou pendant les temps de pause ou de midi) ou sur le chemin du travail. L’employeur qui engage des étudiants est obligé de contracter une assurance contre les accidents de travail. Le fait d’être dispensé du paiement de cotisations de sécurité sociale ne dispense en rien l’employeur de son obligation d’assurance en ce qui concerne les accidents de travail. Cette assurance intervient pour tous les frais occasionnés par les soins de santé. En cas d’accident de travail, l’étudiant doit immédiatement avertir sa mutuelle et son employeur. Si l’accident survient sur le lieu du travail, l’employeur doit prodiguer les premiers soins d’urgence.

Pécule de vacances

Attention, un étudiant bénéficie de cotisations sociales réduites appelées cotisations de solidarité pendant 650 heures par année civile. Par conséquent, étant donné qu’il ne cotise pas de la même façon qu’un travailleur ordinaire, un étudiant travailleur n’aura pas droit à un pécule de vacances.

Seuls les étudiants assujettis à l’ONSS comme les travailleurs ordinaires bénéficient du régime des vacances annuelles. Quand le contrat de travail d’un travailleur ordinaire prend fin, celui-ci reçoit un pécule de vacances. Le système est différent selon qu’il s’agisse d’un employé ou d’un ouvrier.

Pécule d’un ouvrier

Le pécule d’un ouvrier, calculé au prorata des prestations du travailleur, est payé l’année suivante (entre le 2 mai et le 30 juin) par la caisse de vacances annuelles à laquelle cet ancien employeur est affilié.

Pécule d’un employé

Le pécule d’un employé est payé directement par l’employeur au moment du départ. Ce pécule de sortie se compose de deux parties :

  1. Le pécule pour les jours de congés que le travailleur n’a pas encore pris durant cette année.
  2. Le pécule de vacances pour les jours de congés que le travailleur pourra prendre l’année prochaine, sur base du travail déjà effectué au cours de cette année. Ce qui veut dire que l’année suivante chez son nouvel employeur, l’employé recevra un pécule de vacances réduit, proportionnel au nombre de jours de congés auquel il a droit sur base du travail presté chez ce nouvel employeur.

Remarques sur les congés payés et la prime de fin d’année

L’étudiant ne cotisant pas, il n’a pas droit aux congés payés. Si malgré tout, votre employeur vous accorde des congés, alors ce seront toujours des congés sans solde (non-rémunérés).

Quant à la prime de fin d’année (« treizième mois), il faut consulter votre CCT (convention collective de travail) ou votre contrat de travail. Pour autant, il y a peu de chances qu’un étudiant jobiste y ait droit tant qu’il est sous contrat de travail étudiant. En effet, généralement, il faut avoir travaillé pendant une période de temps assez longue pour pouvoir en bénéficier (par exemple 6 mois).

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MAJ 2025