Le test d’entrée en médecine et dentisterie laisse place à un concours

Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté ce 29/09 en dernière lecture le projet de Décret relatif à l’instauration d’un concours d’entrée pour les filières de médecine et dentisterie à partir de l’année académique 2023-2024.

Quels sont les changements attendus ?

L’examen d’entrée laissait entrer tous ceux qui le réussissaient tandis que le concours, lui, permettra seulement à un nombre prédéterminé de lauréats (les mieux classés) d’entamer ces  études.

Tous les étudiants réussissant le concours auront la garantie de disposer d’un numéro INAMI.

Le texte adopté définit comment se calcule le nombre d’admis (sachant que le quota de numéros INAMI passera en 2028 de 505 à 744 numéros) et réduit le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats. Le nombre de non-résidents sera en effet réduit de 30 à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante et lutter contre de possibles pénuries liées au départ de diplômés après leurs études.

Le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août précédant l’année académique concernée, afin de permettre aux étudiants de se préparer durant l’été et de donner le temps aux candidats non-retenus de se réorienter avant la rentrée.

Pour le reste, les huit matières sur lesquelles portera le concours restent les mêmes que celles du test d’entrée. Une première partie concernera toujours les connaissances scientifiques évaluées (chimie, biologie, physique, mathématiques) tandis que la deuxième partie est relative à la communication et l’analyse critique de l’information (capacité d’analyse et de raisonnement, capacité de communication et de perception de situations conflictuelles, capacité de perception de l’éthique et considération de ses conséquences sur l’individu et la société, capacité à faire preuve d’empathie, de compassion d’équité et de respect).




Infor Jeunes lance ses ateliers d’aide aux recours pour étudiants du secondaire, supérieur ou promotion sociale à partir du 22 juin 2022

Aide aux recours

Lors de ses ateliers, vous apprendrez « Ce qu’est un recours »; « Quelles sont les règles » ; « Si c’est opportun de le faire » ; « Comment rédiger un recours » ; « Quand et à qui l’envoyer ».

Pour les élèves du secondaire suite à :

  • L’obtention d’une attestation d’échec (AOC)
  • L’obtention d’une attestation d’orientation (AOB)
  • Un désaccord avec le décision du conseil de classe

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves du supérieur en cas de :

  • Validation de crédits insuffisants
  • Crainte d’être déclaré non-finançable
  • Contestation de la décision du jury

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves de promotion sociale en cas de :

  • Contestation d’une décision de refus (échec)
  • Contestation d’une décision d’une unité d’enseignement
  • Contestation de l’épreuve intégrée

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Inscriptions entre 13h et 18h :

  • A notre permanence : Chaussé de Louvain, 339 à 1030 Schaerbeek
  • Par téléphone : 02/733.11.93

Affiches à télécharger :

secondairesupérieurpromotion socialegénéral




Toute l’équipe d’Infor Jeunes vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d ‘année

Voeux d'Infor Jeunes

Notre centre Infor jeunes sera fermé du mercredi 24 décembre à partir de 15h30 jusqu’au lundi 29 décembre inclus.
Notre permanence à Schaerbeek vous accueillera les 30 et 31 décembre jusque 15h30,

ainsi que le vendredi 2 janvier 2026.

Bonnes fêtes !




Toute l’équipe d’Infor Jeunes vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année

Voeux d'Infor Jeunes

Notre centre Infor jeunes sera fermé du mercredi 24 décembre à partir de 15h30 jusqu’au lundi 29 décembre inclus.
Notre permanence à Schaerbeek vous accueillera les 30 et 31 décembre jusque 15h30,

ainsi que le vendredi 2 janvier 2026.

Bonnes fêtes !




En cas d’infraction, que peut-il se passer?

Si vous êtes contrôlé par la police, fouillé, arrêté, perquisitionné, il est important que vous connaissiez vos droits. Comprendre quels sont vos droits mais aussi ceux de la police et leurs limites est essentiel pour éviter les malentendus ou constater les éventuels abus.

La Ligue des humains (LDH), percevant qu’il existe des abus dans les actions policières, a créé un site web permettant aux victimes de violences policières ou aux policiers témoins de raconter anonymement leur histoire : https://policewatch.be

La LDH entend en effet avoir une vision globale et réelle des abus de l’autorité policière et souhaite ainsi faire évoluer les politiques publiques.

Le contrôle d’identité

Le contrôle d’identité sert à vérifier l’état civil d’une personne, c’est-à-dire ses nom(s), prénom(s) et adresse. Les policiers peuvent obliger quelqu’un à donner sa carte d’identité si la personne a plus de 15 ans. Les jeunes de moins de 15 ans ne sont pas obligés d’avoir leur carte d’identité sur eux. Seul un policier en civil (s’il a justifié son statut) ou en uniforme peut contrôler l’identité d’une personne (donc pas un gardien privé ou un vigile).

Ce contrôle ne peut pas le faire sans motif raisonnable :

    • Arrestation ;
    • Flagrant délit d’infraction, tentative d’infraction ;
    • Trouble de l’ordre public, personne recherchée, comportement suspect ;
    • Pour maintenir l’ordre public ;
    • Avant d’entrer dans un lieu où l’ordre public est menacé ou participer à un rassemblement public qui présente une menace pour l’ordre public ;
    • Pour faire respecter la loi sur les étrangers et contrôler d’éventuels sans-papiers ;
    • Franchissement d’une frontière extérieure de l’espace Schengen (aéroport, port, terminal Eurostar…).

En dehors de ces cas prévus par la loi, les policiers ne sont pas autorisés à réclamer la présentation de la carte d’identité. Le contrôle de « routine » souvent mis en avant par les policiers n’est pas une justification suffisante. Cependant, les policiers ne sont pas obligés d’expliquer les raisons pour lesquelles ils contrôlent quelqu’un. Il est même possible de se faire contrôler plusieurs fois par jour. Une fois la vérification de l’identité terminée, les fonctionnaires de police doivent remettre immédiatement la carte d’identité à son propriétaire.

Refuser de se soumettre à un contrôle d’identité constitue une infraction sur base du règlement général de police (article 11). Lorsqu’un agent de police sollicite un contrôle d’identité, la personne n’a pas le choix que d’obtempérer. En cas de refus, l’agent de police peut dresser un procès-verbal administratif. Ce PV sera transmis à la commune ou le refus d’injonction a été constaté. La commune pourra imposer une amende administrative ou proposer une mesure alternative.

-> Règlement général de police commun aux 19 communes de Bruxelles

La fouille

La police peut vous fouiller dans certains cas mais vous pouvez aussi être fouillé superficiellement par d’autres personnes qualifiées pour le faire : des gardiens de sécurité qui donnent accès à un lieu, des gardiens à la sortie d’un magasin, des agents de sécurité d’une société de transport, des douaniers, des fonctionnaires compétents avant que vous preniez l’avion, des agents de sécurité de l’Office des étrangers.

Les policiers ne sont pas obligés de vous expliquer les raisons précises de la fouille. Plusieurs types de fouilles existent :

La fouille de sécurité

Palpation du corps, des vêtements, des bagages. Elle peut se faire suite à un contrôle d’identité, à une arrestation, s’il y a menace pour l’ordre public ou pour vérifier que la personne n’a pas d’arme ou d’objet dangereux. Elle doit, en principe, être effectuée par une personne du même sexe. Elle peut durer au maximum une heure. Les policiers ne peuvent pas vous demander de vider vos poches ou votre sac.

La fouille à corps

Avant la mise en cellule au commissariat, cette fouille peut avoir lieu si vous êtes soupçonné d’avoir commis une infraction, si la police pense que vous avez sur vous des pièces à conviction ou des preuves d’un crime ou d’un délit. Elle doit se faire dans un lieu discret et peut aller jusqu’au déshabillage complet.

L’exploration corporelle

Elle doit être faite obligatoirement par un médecin sur mandat de justice.

La fouille judiciaire

Elle se différencie des autres fouilles par son caractère judiciaire. Cela signifie qu’elle s’effectue quand une infraction a été constatée ou qu’il y a présomption suffisante d’infraction ou si vous faites l’objet d’une arrestation judiciaire. C’est la recherche de preuves relatives aux infractions. La police ne peut vous fouiller à corps ou effectuer une fouille judiciaire que si elle a des indices sérieux (par exemple, si on a trouvé de la drogue sur vous). Elle peut durer au maximum six heures, le temps maximal pour organiser la fouille, vous amener au commissariat. Les policiers peuvent vous demander de vider vos poches. Si vous refusez, ils insisteront et utiliseront éventuellement la force.

En principe, la police ne peut fouiller au hasard toutes les personnes qui descendent d’un train ou d’un avion, pour rechercher de la drogue par exemple. Pour cela, ils doivent avoir avant la fouille des indices sérieux. Ce type de fouille pourrait donc être abusif mais certains juges se montrent tolérants avec ce type de méthode.

La fouille d’un véhicule peut se faire :

    • Sur mandat du juge d’instruction ;
    • Sans mandat, lorsqu’un véhicule est sur la voie publique ou en stationnement, dans un lieu public ou accessible au public et que les policiers recherchent des objets dangereux et soupçonnent une infraction à la loi. Rien n’oblige les policiers à vous donner les raisons précises de cette fouille.

Les tests ADN, tests salivaires et tests d’haleine

Tests ADN

Des tests ADN peuvent être faits dans le cadre d’une enquête judiciaire sur une personne ayant atteint l’âge de seize ans contre laquelle il existe des indices de culpabilité, ou qui présente un lien direct avec l’affaire.

Le procureur du roi demande à un officier de police ou un médecin d’effectuer un frottis buccal ou un prélèvement de bulbes pileux. Pour un prélèvement de sang, il faut obligatoirement un médecin.

Pour les faits punissables de moins de 5 ans d’emprisonnement, l’accord écrit de la personne est nécessaire.

Pour des faits punissables d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement ou d’une peine plus lourde, l’accord de la personne n’est pas requis. Le test ADN peut être exécuté sous la contrainte physique en cas de refus. Dans ce cas, le prélèvement de sang est interdit.

Si la personne visée n’a pas atteint l’âge de dix-huit ans, elle doit se faire accompagner par au moins un de ses parents, par un avocat ou par une autre personne majeure de son choix.

Tests salivaires

Un test salivaire peut être imposé à :

    • L’auteur présumé d’un accident de roulage ou à toute personne qui a pu contribuer à le provoquer, même si elle en est la victime ;
    • Toute personne qui, dans un lieu public, conduit un véhicule ou accompagne un conducteur en vue de l’apprentissage ;
    • Toute personne qui, dans un lieu public, s’apprête à conduire un véhicule ou s’apprête à accompagner un conducteur en vue de l’apprentissage.

En cas de refus du test sans motif légitime, la personne se verra imposer un retrait de permis pour une durée de douze heures. Avant d’être autorisé à conduire à nouveau un véhicule, elle devra se soumettre au test salivaire. Si la personne invoque un motif légitime pour refuser le test salivaire ou l’analyse de salive, les policiers devront se référer à un médecin pour juger du motif invoqué.

Test d’haleine

Un test d’haleine peut être imposé à tout conducteur de véhicule sur la voie publique. En effet, il est interdit de conduire ou de s’apprêter à conduire un véhicule en état d’ivresse.

C’est le taux d’imprégnation alcoolique qui devient punissable dès lors qu’un certain seuil est dépassé :

    • L’analyse de l’haleine mesure une concentration d’alcool d’au moins 0,22 mg/l.
    • L’analyse du sang révèle une concentration d’alcool d’au moins 0,5 gr/l

Il s’agit approximativement de deux verres d’alcool pour un homme et un verre et demi pour une femme. Cela dépend toutefois de nombreux autres facteurs : morphologie (poids, taille) si l’alcool est consommé à jeun ou pendant le repas, etc.

On ne peut pas le refuser. En cas de refus, vous serez automatiquement considéré comme étant « positif ».

Si les résultats se révèlent positifs, il sera procédé à une analyse plus précise de l’haleine ou à une prise de sang (en cas d’incapacité physique à souffler et/ou dans le cadre d’accident).

La convocation

Vous pouvez être convoqué par la police pour de nombreuses raisons plus ou moins graves. Il ne doit pas être précisé dans la convocation que vous serez entendu comme témoin, plaignant, suspect. Les raisons de la convocation ne doivent pas être précisées. Cependant, parfois, la convocation contient différentes informations (les faits sur lesquels les policiers veulent vous entendre, le fait que vous ne pouvez être obligé de vous accuser vous-même, etc.).

Il s’agit d’une invitation à vous présenter au commissariat. Vous n’êtes pas obligés d’y aller, mais en cas de refus un juge pourrait vous obliger à venir par un mandat d’amener.

Si la date de la convocation ne vous convient pas, il est possible de la reporter.

Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre choix (famille, ami,avocat, travailleur social). Toutefois, le policier n’est pas obligé d’accepter.

Le mineur interrogé comme suspect doit bénéficier de la présence d’un avocat, sans possibilité d’y déroger.

Le mineur victime ou témoin de certaines infractions, peut se faire accompagner par une personne de confiance majeure de son choix. Dans ce cas, la police peut refuser uniquement si un magistrat décide qu’il doit être interrogé seul.

Le mineur étranger non‐accompagné peut toujours être assisté par son tuteur à qui la police doit envoyer la convocation de son audition.

La présence d’un interprète est une obligation lorsque la personne ne maîtrise pas la langue de la procédure. Sans interprète, l’audition peut être compromise et la personne risque de ne pas pouvoir défendre correctement ses droits.

L’interrogatoire

La police fédérale peut convoquer quelqu’un pour interrogatoire. Il n’y a pas de durée maximale, fixée pour les interrogatoires. Cependant les procès-verbaux doivent mentionner les heures de début et de fin d’interrogatoire. Chacun a le droit de relire le procès-verbal et d’y faire apporter des modifications. La loi ne prévoit pas de durée maximale pour l’interrogatoire. La seule obligation est de vous présenter à un juge dans les 48 heures de votre arrestation. Si vous n’êtes pas en état d’arrestation, vous pouvez quitter le commissariat même pendant l’interrogatoire.

Depuis le 1er janvier 2012, une personne entendue par la police a des droits complémentaires grâce à la loi dite « Loi Salduz » :

Ces droits dépendent de la personne interrogée :

S’il s’agit d’une personne à laquelle aucune infraction n’est imputée (témoin, victime…)

La police doit l’informer des faits à propos desquels elle sera entendue et il lui est communiqué

1) qu’elle ne peut être contrainte de s’accuser elle-même ;

2) que ses déclarations peuvent être utilisées comme preuve en justice ;

3) qu’elle peut demander que toutes les questions qui lui sont posées et les réponses qu’elle donne soient actées dans les termes utilisés ;

4) qu’elle peut demander qu’il soit procédé à un acte d’information ou une audition déterminés ;

5) qu’elle peut utiliser les documents en sa possession, sans que cela puisse entraîner le report de l’interrogatoire, et qu’elle peut, lors de l’interrogatoire ou ultérieurement, demander que ces documents soient joints au procès-verbal d’audition ou au dossier.

S’il s’agit d’une personne suspectée d’avoir commis une infraction

La police doit l’informer des faits à propos desquels elle sera entendue et doit l’avertir des éléments suivants (en plus de ceux mentionnés ci-dessus) :

1) qu’elle va être auditionnée en qualité de suspect et qu’elle a le droit, préalablement à l’audition, de se concerter confidentiellement avec un avocat de son choix ou avec un avocat qui lui est désigné, et qu’elle a la possibilité de se faire assister par lui pendant l’audition, pour autant que les faits qui peuvent lui être imputés concernent une infraction qui est punissable d’une peine privative de liberté ; et, dans le cas où elle n’est pas privée de sa liberté, qu’elle doit prendre elle-même les mesures nécessaires pour se faire assister ;

2) qu’elle a le choix, après avoir décliné son identité, de faire une déclaration, de répondre aux questions qui lui sont posées ou de se taire ;

3) le cas échéant qu’elle n’est pas privée de sa liberté et qu’elle peut aller et venir à tout moment.

La personne a le droit avant la première audition de discuter avec un avocat de son choix. Si elle est majeure, elle peut renoncer à la présence d’un avocat. Les mineurs ne peuvent renoncer à ce droit, ils doivent avoir un avocat.

Si une personne entendue en qualité de témoin ne comprend pas ou ne parle pas la langue de la procédure ou souffre de troubles de l’audition ou de la parole, soit il est fait appel à un interprète assermenté, soit ses déclarations sont notées dans sa langue, soit il lui est demandé de noter elle-même sa déclaration.

Si une personne interrogée en qualité de victime ou de suspect ne comprend pas ou ne parle pas la langue de la procédure ou souffre de troubles de l’audition ou de la parole, il est fait appel à un interprète assermenté durant l’audition. Si aucun interprète assermenté n’est disponible, il est demandé à la personne interrogée de noter elle-même sa déclaration.

Vous pouvez refuser de signer le procès-verbal si les policiers refusent d’acter vos déclarations par exemple, ou si les heures de début et de fin de l’interrogatoire ne correspondent pas à la réalité.

Pour plus de précisions, vous pouvez consulter les déclarations de droits en tant que personne suspectée non privée de liberté ou en tant que personne suspectée privée de liberté.

L’arrestation administrative

L’arrestation administrative est réglée par la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police.

Elle ne peut se faire qu’en cas d’absolue nécessité, s’il n’y a pas de moyens moins contraignants. Elle peut être définie comme « une mesure de contrainte qui entraîne la privation provisoire, par un policier, de la liberté d’aller et venir à sa guise » et ce dans les cas et selon les modalités prévues par ou en vertu de la loi. Elle ne pourra être utilisée que pour maintenir ou rétablir l’ordre public ou pour maintenir la sécurité publique. La loi énumère les cas où un policier peut procéder à une arrestation administrative. En pratique, cela arrive souvent lors des manifestations ou gros rassemblements.

Les forces de l’ordre doivent faire signer à la personne arrêtée un registre des arrestations qui mentionne l’heure et la durée de l’arrestation. La personne arrêtée est en droit d’exiger des services de police d’indiquer la base légale de leurs accusations d’infractions et/ou délits. Si la personne constate une erreur ou une mention incomplète, elle n’est pas obligée de signer. Un extrait de ce registre doit être donné à la personne arrêtée si elle en fait la demande.

En aucun cas, une arrestation administrative ne peut dépasser 12 heures. Si vous êtes mineur, votre arrestation doit être aussi brève que possible.

La personne arrêtée administrativement possède plusieurs droits :

    • Droit à être informée, par écrit ou oralement, dans une langue compréhensible (motifs de l’arrestation, durée maximum, mise en cellule, usage de la force) ;
    • Droit à prévenir une personne de confiance : refus possible si cela comporte un danger pour l’ordre public et la sécurité. Ce refus ne peut jamais être appliqué à une personne mineure ;
    • Droit à de l’eau potable, nourriture et sanitaires ;
    • Droit à une assistance médicale.

L’arrestation judiciaire

L’arrestation judiciaire est réglée par la loi du 20 juillet 1990 relative à la détention préventive.

Elle suppose l’existence d’un flagrant délit ou d’une décision du procureur du Roi ou du juge d’instruction s’il y a des indices de culpabilité par rapport à un crime ou un délit. Une personne soupçonnée d’un délit sera privée provisoirement de la liberté, d’aller et venir à sa guise, pour qu’elle soit présentée au magistrat compétent (procureur du Roi ou juge d’instruction). La procédure relative à l’arrestation judiciaire est fixée par la loi sur la détention préventive.

L’arrestation judiciaire ne peut dépasser 48 heures (au total, avec le nombre d’heures d’arrestation administrative s’il y en a). Elle peut être prolongée par décision motivée du juge d’instruction.

Outre la mention de l’arrestation dans le registre, toute arrestation judiciaire doit faire l’objet d’un procès-verbal. A nouveau, si elle constate une erreur ou une mention incomplète, la personne arrêtée n’est pas obligée de signer le PV. La personne a droit à une copie gratuite de ce dernier.

La personne arrêtée judiciairement a les mêmes droits que les personnes arrêtées administrativement (voir ci-dessus), mais si la personne arrêtée demande à avertir quelqu’un de son entourage, le policier peut refuser s’il y a risque de fuites de complices, de destruction de preuves ou de déclenchement de nouvelles infractions. Si un mineur est arrêté, le fonctionnaire de police doit, dans les meilleurs délais, avertir les parents ou le tuteur.

En plus de ces droits, la personne arrêtée devra être informée de la possibilité de voir un avocat.

Quiconque est privé de sa liberté a le droit, dès ce moment et préalablement au premier interrogatoire suivant, de se concerter confidentiellement avec un avocat de son choix sans retard indu. Afin de contacter l’avocat de son choix ou un autre avocat, contact est pris avec la permanence organisée par l’Ordre des barreaux francophones et germanophone, et l’Orde van Vlaamse balies ou, à défaut, par le bâtonnier de l’Ordre ou son délégué.

Dès l’instant où contact est pris avec l’avocat choisi ou la permanence, la concertation confidentielle avec l’avocat doit avoir lieu dans les deux heures. Après la concertation confidentielle, l’audition peut commencer. Si la concertation confidentielle prévue ne peut pas avoir lieu dans les deux heures, une concertation confidentielle par téléphone a néanmoins encore lieu avec la permanence, après quoi l’audition peut débuter.

Si vous êtes mineur, un juge de la jeunesse peut vous envoyer en centre fermé.

Au-delà, le juge d’instruction devra délivrer un mandat d’arrêt s’il y a de sérieux indices de culpabilité, l’arrestation se transforme alors en détention.
Après les 5 premiers jours de la délivrance du mandat d’arrêt, l’inculpé passe tous les mois devant la Chambre du Conseil qui peut décider de sa libération ou de son maintien en détention.

L’inculpé peut faire appel de la décision.

La perquisition

Il est inscrit dans la Constitution belge (article 15) que le domicile est un lieu inviolable, c’est-à-dire qu’on ne peut pas y entrer de force.

Les policiers ne peuvent effectuer une perquisition que lorsque le juge d’instruction délivre un mandat de perquisition. La perquisition ne pourra pas se faire entre 21 heures et 5 heures du matin. Ce principe est énoncé dans l’article 1er de la loi du 7 juin 1969 fixant le temps pendant lequel il ne peut être procédé à des perquisitions ou visites domiciliaires.

Cependant, une perquisition sans mandat peut se faire à toute heure du jour et de la nuit dans les cas suivants :

  • En matière de stupéfiants ;
  • En cas de flagrant délit ;
  • Suite à un appel arrivé du lieu en question ;
  • En cas de sinistre : incendie ou inondation ;
  • Lorsque la visite domiciliaire ou la perquisition concerne des crimes ou délits contre la sûreté de l’État ou lorsqu’il existe des indices sérieux que des armes à feu, des explosifs, des armes nucléaires, des armes biologiques ou chimiques ou des substances nocives ou dangereuses pouvant mettre des vies humaines en danger en cas de fuite, peuvent être découverts.

Si les policiers trouvent de la drogue sur vous suite à un contrôle dans la rue, ils peuvent perquisitionner votre domicile. Attention cependant, pour qu’une visite domiciliaire ou perquisition sans mandat soit légale en Belgique dans le cadre des stupéfiants, il faut que les policiers disposent d’indices sérieux que des drogues sont dans ce domicile ou qu’une infraction grave y est en cours (par exemple trafic ou stockage lié à la drogue). Par ailleurs, s’ils pensent qu’il y a de la drogue chez vous :  » Ils peuvent à toute heure, visiter les locaux qui servent à la fabrication, à la préparation, à la conservation ou à l’entreposage de ces substances. Ils sont investis des mêmes pouvoirs à l’égard des locaux où il est fait usage, en présence de mineurs d’âge, des substances visées (…) » (article 6bis de la loi du 24 février 1921 sur les stupéfiants) visiter, entre 5 heures du matin et 9 heures du soir, sans avertissement préalable, tous les lieux où les substances visées dans la présente loi sont vendues, délivrées à titre onéreux ou non, fabriquées, préparées, conservées ou entreposées, ou autres lieux soumis à leur contrôle  même si ceux-ci ne sont pas accessibles au public. Toutefois, en dehors de ces heures, ils ne peuvent (visiter) les lieux visés à l’alinéa 1er, qu’avec l’autorisation préalable du président du tribunal de première instance  » (article 90 de la loi programme 9 juillet 2004 apportant des modifications à la loi du 24 février 1921 concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, psychotropes, désinfectantes ou antiseptiques et des substances pouvant servir à la fabrication illicite de substances stupéfiantes et psychotropes).

Si vous avez moins de 18 ans, les policiers peuvent entrer dans votre chambre uniquement avec l’accord de vos parents.

Vous n’êtes pas obligé de laisser entrer l’agent de quartier, qui contrôle votre adresse, pour votre inscription à la commune. En pratique, ce sera difficile puisqu’il doit contrôler la réalité de votre résidence.

Quant à l’école, ce n’est pas un lieu public. Les policiers ne peuvent y entrer sans l’autorisation du chef d’établissement. Ce n’est pas pour cela que toutes les opérations effectuées dans l’école sont légales. Fouiller tous les élèves avec des chiens renifleurs et immobiliser les élèves pour vérifier qu’il n’y a pas de drogue dans l’école est illégal. Ils ne peuvent fouiller votre casier. Les fouilles ou les reniflages canins ne doivent donc jamais être générales. Si de telles opérations ont lieu, elles doivent être personnalisées et se baser sur des indices sérieux de culpabilité.

La notion de domicile peut être assez étendue. Un mandat de perquisition sera nécessaire ainsi que l’autorisation du propriétaire du lieu pour fouiller une chambre d’hôtel, une tente dans un camping, un gîte rural.

Sources légales :

Voir aussi :

MAJ 2025




Quitter ses parents après 18 ans

Quelles aides financières obtenir ?

Quelles que soient les raisons qui font qu’un jeune majeur quitte ses parents et en dehors du fait qu’il devra trouver un logement, gérer son argent, poursuivre ses études, il devra surtout subvenir à ses besoins.

Vous avez envie de plus d’indépendance, besoin de respirer, vous en avez marre que vos parents vous prennent la tête, ou vos parents en ont marre que vous leur preniez la tête, vous vivez une situation difficile que vous ne pouvez plus gérer au sein de votre famille (violence, grossesse, etc.), vos parents ont décidé de vous mettre à la porte, vous pensez que vous serez plus heureux si vous ne vivez plus avec votre famille de manière permanente…
Quitter ses parents n’est pas toujours chose facile, vous devrez trouver un logement proportionnel à vos revenus, un boulot et continuer éventuellement vos études.

CPAS ou contribution alimentaire ?

Même envers un jeune majeur, les parents ont toujours une obligation alimentaire (et réciproquement), tant que sa formation n’est pas achevée. Ce qui veut dire que les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfant pendant toute la durée de ses études (qu’elles soient courtes ou longues) et même après, tant que le jeune ne trouve pas un travail lui permettant de gagner décemment sa vie.
Cette obligation d’entretien consiste à l’héberger ou à lui payer un kot, l’entretenir directement ou via le versement d’une contribution alimentaire (alimentation, soins de santé, autres frais) et à lui offrir une formation adéquate.
En général, les parents remplissent cette obligation d’entretien en nature puisqu’ils continuent à héberger et à entretenir leurs enfants, même après 18 ans.
Mais si vous ne vivez plus chez eux et que vous continuez vos études, vous êtes en droit de leur réclamer une contribution alimentaire (somme d’argent déterminée en fonction de leurs revenus) même si vous êtes majeur.
Soit ils décident de vous verser volontairement la contribution alimentaire qui vous permettra de subvenir à vos besoins soit ils refusent.

Il existe alors deux possibilités (en dehors de la possibilité que vous trouviez un job qui vous permette de subvenir à tout ou en partie à vos besoins) :

  1. Obtenir une contribution alimentaire des parents (en fonction de leurs ressources financières) par l’intermédiaire d’un juge de la famille ;
  2. Obtenir l’aide du CPAS par l’intermédiaire du revenu d’intégration (c’est une somme d’argent qui vous est versée tous les mois) ou une aide sociale ponctuelle.

Il ne faut pas oublier que faire une demande de contribution alimentaire est quand même une procédure en justice civile par laquelle vos parents peuvent être condamnés à payer une contribution alimentaire, ça n’améliore en général pas les relations. Ces deux possibilités peuvent se combiner. D’ailleurs, si vos parents ont les moyens de vous aider, le CPAS demandera toujours que vous faites valoir vos droits auprès d’eux.

Au Tribunal de la famille : la contribution alimentaire

Si vous avez plus de 18 ans (ou si vous êtes mineur), vous pouvez introduire une demande de contribution alimentaire devant le juge de la famille (si vos parents ne vous la proposent pas spontanément ou que vous estimez qu’elle est insuffisante au regard de leurs moyens financiers et de votre situation personnelle.

3 procédures existent :

1/La médiation

Si vos parents sont d’accord de trouver un accord avec vous via un médiateur, il faudra vous adresser à un médiateur agréé https://www.cfm-fbc.be/fr/trouver-un-mediateur pour que l’accord soit homologué par le juge du Tribunal de la famille. Les frais relatifs à l’intervention du médiateur seront à payer par vous et vos parents. Il y a des médiateurs agréés dans les centres de planning familial (les frais y sont souvent moins élevés).

2/La procédure en conciliation

Une alternative est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable. La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Cependant rien n’oblige vos parents à se présenter, il faudra alors poursuivre la procédure devant le juge de la famille.

3/L’action en justice devant le juge de la famille

Il vous faudra introduire une requête ou une citation au Tribunal de la famille. Vous recevrez une convocation du Tribunal. Le Tribunal de la famille fait partie du Tribunal de 1ère instance https://justice.belgium.be/fr/trouver_un_tribunal_ou_parquet.
Si vous introduisez une requête, l’audience aura lieu au plus tard dans les 15 jours après l’introduction mais les tribunaux de la famille étant débordés, c’est souvent plus long. Si l’affaire est introduite par citation (plus rapide que la requête mais plus chère), il faudra le faire via un huissier de justice (coût de 75 à 200€).
Le Tribunal de la famille peut statuer en référé en cas de litiges urgents à régler (obligation alimentaire, autorité parentale, hébergement de l’enfant mineur, etc.)
Le conseil et/ou l’assistance d’un avocat peut être judicieux. Pour se faire désigner un avocat, vous pouvez passer par le Bureau d’aide juridique de votre région. Selon votre situation financière, cette aide peut être gratuite en totalité ou en partie.

Le Juge de paix reste compétent pour les obligations alimentaires liées au droit au revenu d’intégration sociale.

Au CPAS : le revenu d’intégration sociale (RIS)

Vous devez vous adresser au CPAS de la commune où vous résidez (c’est-à-dire où vous êtes inscrit au registre de population ou des étrangers au moment de la demande) pour obtenir un revenu d’intégration sociale et/ou des aides sociales (cartes médicales, abonnement gratuit, etc.).
L’aide du CPAS n’est pas automatique. Si vous avez “simplement” envie de quitter vos parents parce que vous en avez “marre” d’eux, ce ne sera pas suffisant pour obtenir une aide. Par contre si vous êtes en conflit, que vous vivez une situation particulièrement difficile (violence, grossesse), votre demande sera prise en compte.
Avant d’aller au CPAS, réfléchissez bien à la manière dont vous allez expliquer votre situation. N’oubliez pas que l’assistant social qui vous reçoit ne vous connaît pas, il faut donc détailler la situation que vous vivez chez vos parents.
Par ailleurs, en dehors du revenu d’intégration, vous pouvez aussi obtenir des aides sociales complémentaires pour payer le minerval, les frais de transports, les soins de santé… Il est donc parfois utile de faire une liste de tous ses besoins pour être certain de ne rien oublier pendant votre entretien.
Vous recevrez un accusé de réception, prouvant que vous avez bien introduit une demande (ce document vous servira à introduire un recours si votre demande n’est pas prise en considération et que vous n’êtes pas d’accord avec la décision).
L’assistant social du CPAS va ensuite faire une enquête sociale, vérifier votre situation financière, scolaire, les raisons pour lesquelles vous ne voulez ou ne pouvez plus rester en famille, vos différentes déclarations (par exemple si vous avez déclaré que vous vivez seul) et celle de vos parents (notamment leur situation financière et leur solvabilité).
Dans un délai de maximum 30 jours, vous aurez la réponse du CPAS.
Ce n’est pas l’assistant social qui vous donne la réponse, mais bien le Conseil de l’action sociale.
Vos parents, ayant toujours une obligation alimentaire envers vous, peuvent être obligés par le CPAS à intervenir financièrement pour rembourser une partie du montant du revenu d’intégration sociale, ou vous-même pouvez être obligé par le CPAS de faire une demande de contribution alimentaire.
Les jeunes de moins de 25 ans doivent signer avec le CPAS un contrat spécifique dit PIIS (Projet Individualisé d’Intégration Sociale) qui les contraint à s’inscrire dans un projet professionnel ou de formation/d’études. Le contenu de ce contrat peut être négocié avec l’assistant social avant la signature, il peut donc être important de vous faire accompagner. Toutes les ressources sont prises en compte dans le calcul du revenu d’intégration sociale, donc les revenus provenant d’un job étudiant aussi et ces revenus seront déduits du RIS mensuel.

Votre première demande peut se faire en ligne via leur nouveau site : https://www.cpasonline.be

Pour information, voici les montants de février 2025 du revenu d’intégration :

  • Personne isolée : +- 1314€/mois
  • Cohabitant : +- 876€/mois

-> Adresses, contacts téléphoniques des CPAS bruxellois et wallons.

Autres aides

Les jobs étudiant

Tout en étudiant, vous pouvez trouver un job étudiant. Vous trouverez toutes les informations concernant la législation sur notre site.
Ce job vous donnera des revenus supplémentaires mais si vous recevez une aide du CPAS, une partie du RIS vous sera enlevé. Le CPAS peut aussi vous demander de faire un job étudiant pour contribuer à votre financement.

Les allocations familiales

Si vous avez entre 18 et 25 ans et êtes toujours étudiant, vous pourrez recevoir les allocations familiales vous-même dès que vous aurez changé de domicile. Il vous faudra un document officiel attestant que vous ne vivez  plus chez vos parents (attestation de la police, déclaration de changement d’adresse à la commune).
Vous recevrez donc les allocations familiales au montant d’un premier enfant. Si vous avez des frères et sœurs, il est peut-être plus intéressant pour vous à demander que les allocations familiales continuent à être versées à l’un de vos parents qui vous la reversera ensuite, la somme sera plus élevée.

Adressez-vous à :
– FAMIRIS – Rue de Trèves, 70 à 1000 Bruxelles – 0800/35.950 (Bruxelles) https://famiris.brusselsinfo@famiris.brussels
– FAMIWAL – 0800/13.008 (Wallonie) https://www.famiwal.beinfo@famiwal.be
– FONS – 078/790.007 (Flandre) https://www.fons.be

Attention, les étudiants non-UE arrivant après septembre 2025 ne bénéficient plus automatiquement des allocations familiales à Bruxelles : https://famiris.brussels/fr/faq/etudiants-demandeurs-emploi/allocations-familiales-pour-les-etudiants-etrangers-a-partir-de-lannee-academique-2025-2026/

Les bourses d’études

Vous pouvez aussi obtenir une bourse d’étude de la FWB. La bourse d’étude est octroyée en fonction des revenus de l’étudiant s’il vit seul.
Lors de votre demande pour la bourse d’étude, vous devez bien préciser que votre situation a changé et que vous n’habitez plus chez vos parents parce que le montant de la bourse est normalement calculé sur les revenus des parents (mais comme vous n’habitez plus avec eux, il faut bien le préciser).
Pour l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur, le formulaire est à envoyer du 1er juillet au 31 octobre.

Adressez-vous à la Fédération Wallonie-Bruxelles : plus d’infos sur les bourses d’études sur le site du Service des allocations d’études : http://www.allocations-etudes.cfwb.be.

Autres aides sociales

Les Universités et certaines Hautes écoles ont un service social où vous pouvez aussi obtenir une aide financière.

En résumé, les aides existent mais les démarches à accomplir ne sont pas toujours aisées. Il ne faut pas oublier que vous n’obtiendrez qu’une aide financière minimale pour vivre dignement, trouver un job est donc quasi indispensable.

Si vous êtes étudiant, un récapitulatif de toutes les aides est disponible sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles ici.

Résumé des démarches

Chercher un logement

Pour trouver un kot, voyez sur notre site https://www.jeminforme.be/trouver-un-kot/

Louer un kot étudiant : à quoi faire attention avant la location : voyez sur notre site https://www.jeminforme.be/louer-un-kot-etudiant-a-bruxelles/

Changer de domicile

Allez à l’administration communale pour signaler votre changement d’adresse

N’oubliez pas de donner votre nouvelle adresse à votre école, mutuelle, service des bourses d’études (si vous avez fait une demande), à votre employeur si vous faites un job étudiant, à la société de transport public si vous avez un abonnement, à votre banque, etc.

Mutuelle

Si vous avez moins de 25 ans, même si vous changez de domicile, vous pouvez rester inscrit à la mutuelle de vos parents. Vous ne payerez aucune cotisation et recevrez directement le remboursement de vos soins de santé. Rendez-vous à votre bureau de mutuelle pour expliquer tous ces changements.

Avant de partir de chez vos parents

N’oubliez pas de prendre tous vos documents importants : diplôme, carte identité, vignettes mutuelle, etc.

Voir aussi :

MAJ 2025




Être majeur

A partir du jour anniversaire de vos 18 ans, vous êtes majeur civilement et pénalement. C’est l’âge de la majorité en Belgique.

Qu’est ce qui change ?

Parents

L’autorité parentale s’arrête à partir de 18 ans, donc tout ce qui concerne votre éducation, la gestion de vos biens, vos amis, vos sorties tombent sous votre seule responsabilité.

En pratique, si vous vivez toujours chez vos parents, ils auront probablement toujours des exigences en ce qui concerne votre éducation, vos études, etc. même si légalement, ils n’en ont plus le droit. C’est d’autant plus compliqué/délicat que vos parents contribuent encore à votre entretien. Tout est alors question de dialogue, de « contrat » mutuel de confiance, de terrain d’entente, de convention, d’autant plus que dans la majorité des cas, vous allez encore dépendre financièrement d’eux. Vous avez le droit de quitter le domicile familial, louer un appartement, vivre seul ou avec quelqu’un avec toutes les conséquences que cela engendre, notamment au niveau financier. Vos parents peuvent également vouloir que vous partiez vivre ailleurs. Cependant, même si vous êtes majeur, ils ont toujours une obligation d’entretien envers vous tant que vous n’avez pas fini votre formation (et même après vos études, tant que vous n’êtes pas dans la capacité de percevoir de revenus). Cette obligation d’entretien consiste à vous héberger, vous entretenir (nourrir, veiller aux soins de santé, etc.) et à vous offrir une formation adéquate. En général, les parents remplissent cette obligation d’entretien par nature puisqu’ils continuent à héberger et à entretenir leurs enfants, même après 18 ans.

Par contre si vous ne vivez plus chez eux et que vous continuez vos études, vous êtes en droit de réclamer une contribution alimentaire et/ou une aide du CPAS.

Études

A partir de 18 ans, vous n’êtes plus en obligation scolaire. Vos parents ne peuvent plus décider du type d’études que vous devez suivre, de l’école que vous devez fréquenter. Bien entendu, en général, ces choix ont été faits en bonne intelligence entre vos parents et vous. Le besoin d’études ou de formation ne s’arrête évidemment pas à 18 ans, un diplôme facilitera votre insertion professionnelle.

Si vous souhaitez ne plus poursuivre d’études, chercher un emploi salarié ou exercer une activité comme indépendant, vous pourrez en décider seul.

Vie affective

Vous avez le droit de sortir avec qui vous voulez, d’avoir des relations sexuelles (à partir de 16 ans – plus d’infos), de choisir votre conjoint et éventuellement de vous marier.
N’oubliez pas d’utiliser une méthode contraceptive et de vous protéger contre les I.S.T. (dont le SIDA).

Logement

Vous pouvez signer un contrat de bail. Comme pour tout document que vous signez, vous êtes censé l’avoir lu car votre signature vaut accord. Vous devez donc respecter les différents éléments de votre contrat de bail, par exemple au niveau des paiements, des délais de préavis, des charges, etc.

Aides financières

Différentes aides financières sont possibles en fonction de la situation de chacun.

Le fait d’avoir 18 ans ne met pas fin à l’obligation des parents d’aider leur enfant. Tant que le jeune poursuit des études ou une formation sérieuse, les parents restent légalement tenus de contribuer à son entretien (logement, nourriture, frais de formation, soins de santé). Si cette aide n’est pas suffisante ou inexistante, le CPAS peut intervenir : il peut accorder un revenu d’intégration ou une aide financière. Lorsque les parents sont dans les conditions pour pouvoir aider leur enfant conformément à la loi, le CPAS peut se retourner contre eux.

Vous pouvez aussi obtenir une bourse d’études, les allocations familiales et dans certains cas une aide de votre Haute école ou Université. Contactez le Service social des étudiants de votre école.

Élections

A partir de 18 ans, vous avez le droit de voter aux élections communales, législatives et régionales. Et à partir de 16 ans, pour la 1ère fois aux élections  européennes de 2024. Pour être élu aux élections communales, législatives, régionales et européennes, il faut avoir 18 ans accomplis.

Majorité civile

Vous êtes maintenant considéré comme étant capable de décider des actes de la vie civile : signer un contrat, vendre ou acheter un appartement.

Majorité pénale

A partir de 18 ans, vous êtes majeur sur le plan pénal, c’est à dire que vous êtes responsable pénalement de vos actes et qu’en cas d’infraction, vous pouvez être condamné et emprisonné.

Voir aussi :

MAJ 2025




Habiter à Bruxelles : Vers des logements plus sûrs et de meilleure qualité dès 2026

Logement Bruxelles

Logement – Nouvelles normes de qualité à partir de 2026

À partir du 1er janvier 2026, la législation de la Région bruxelloise qui encadre les règles de sécurité, de salubrité et les équipements des logements est mise à jour. Plusieurs points changent afin de garantir davantage de sécurité pour les locataires, car on le sait, les logements bruxellois ne sont pas toujours optimaux.

Qu’est-ce qui change concrètement ?

La législation a été modifiée et prévoit désormais dix nouvelles normes jugées essentielles par l’Inspection régionale du Logement. Ces normes dites « minimales », c’est-à-dire des éléments de base devant être présents dans ton logement, sont basées sur de nombreux rapports pas toujours positifs établis lors de visites de contrôle dans les logements bruxellois.

Normes qui changement Nouvelle règle
1/ Monoxyde de carbone (CO) Tu as déjà sûrement entendu parler des intoxications au CO, aussi appelé « tueur silencieux ». Inodore et invisible, ce gaz peut être mortel. C’est pourquoi, dès 2026, certains types d’appareils à gaz seront interdits dans les chambres à coucher, les appareils non conformes doivent être supprimés et le bailleur (propriétaire) est responsable du chauffage et de la production d’eau chaude.
2/ Superficie minimum du logement Le logement doit compter une superficie de 18m² minimum par habitant. Pour chaque personne supplémentaire, il faut rajouter 10m². Attention, pour les logements étudiants (kot, coloc), la superficie minimum est de 12m² par personne.
3/ Installation pour se laver Chaque logement doit être équipé soit d’une douche, soit d’une baignoire.
4/ Accès et évacuation Les accès au logement doivent permettre une évacuation rapide.
5/ Logements collectifs Dans les kots ou colocs, il faut au minimum une douche pour 6 personnes et une cuisine pour 8.
6/ Hauteur sous plafond Les logements sous les toits doivent avoir une hauteur minimale de 2m10 sur une certaine surface.
7/ Chauffage et eau chaude Chaque logement doit disposer d’une installation de chauffage et d’un point d’eau chaude.
8/ Points d’eau Le logement doit être équipé au minimum de deux points d’eau (un chaud et un froid).
9/ Protection antichute Des dispositifs antichute (garde-corps, barrières) sont obligatoires en cas de risque de chute de plus d’un mètre.
10/ Boîte aux lettres Chaque logement doit disposer d’une boîte aux lettres et d’une sonnette individuelle.

Attention, garde en tête que ce sont des règles qui seront applicables en 2026 uniquement à Bruxelles (car les lois sur le logement sont différentes selon les régions ou le bien se trouve). Tu peux consulter notre page pour les règles en Wallonie :

Pour plus d’informations sur les logements, tu peux consulter notre site web :

Sources : https://be.brussels/fr/logement/nouvelles-normes-minimales-de-qualite-partir-de-2026




Présentation TFJ

Le Tribunal de la famille et de la jeunesse (TFJ) est opérationnel depuis septembre 2014. Il est compétent pour tous les litiges familiaux, quel que soit leur type. Ce Tribunal a été salué comme une avancée remarquable dans le paysage juridictionnel belge puisqu’il a mis fin à l’éparpillement des litiges familiaux entre la Justice de paix, le Tribunal de première instance et le Tribunal de la jeunesse.

En centralisant tous les litiges familiaux, le TFJ permet un meilleur suivi puisque les familles sont maintenant suivies par un seul juge, avec un dossier unique regroupant toutes les procédures (mariage, divorce, cohabitation, filiation, autorité parentale, hébergement des enfants mineurs, droit aux relations personnelles, autorité parentale, obligations alimentaires, choix de l’allocataire des allocations familiales…).

Au niveau structurel, le TFJ prend place au sein du Tribunal de première instance (TPI) où il en constitue une section. Les autres sections du TPI étant le Tribunal civil, le Tribunal correctionnel et le Tribunal d’application des peines.

Organisation juridictionnelle

Tribunal de la famille et de la jeunesse

Il est composé de 3 types de chambres :

  • Les chambres de la famille = Tribunal de la famille
  • Les chambres de la jeunesse = Tribunal de la jeunesse
  • Les chambres de règlement à l’amiable

Compétences du TFJ

Tribunal de la famille

Il est compétent pour tous les litiges de nature familiale. Il connaît toutes les demandes relatives aux points suivants :

  • Cohabitation légale
  • Mariage
  • Divorce
  • Autorité parentale
  • Hébergement des enfants mineurs
  • Droit aux relations personnelles
  • Contributions alimentaires
  • Détermination de l’allocataire des allocations familiales
  • Etat civil
  • Violences domestiques
  • Filiation
  • Adoption
  • Régime matrimonial
  • Successions, donations, testaments
  • Liquidation-partage
  • Recours formés contre les décisions de juges de paix en matières familiales

Attention, le Juge de paix reste compétent pour régler les questions relatives aux incapacités (interdiction, minorité, minorité prolongée, tutelle, administration provisoire, vente de biens appartenant aux mineurs).

Tribunal de la jeunesse

Il est compétent pour prendre toutes les mesures utiles concernant les mineurs en danger et les mineurs délinquants (ayant commis un fait qualifié d’infraction). Le Tribunal de la jeunesse s’occupe uniquement des aspects protectionnels, tout ce qui est lié à l’autorité parentale ou l’hébergement reste de la compétence du Tribunal de la famille.

Chambre de règlement à l’amiable

Elle a pour mission de tenter le règlement des conflits à l’amiable. Soit la chambre de règlement à l’amiable est saisie directement par les parties de commun accord ; soit le juge le propose dès l’audience d’introduction ; soit elle est saisie pendant la procédure devant le Tribunal de la famille.

 La procédure

La procédure est introduite en général par requête (document écrit reprenant une série d’informations qui doit être remis au greffe/secrétariat du Tribunal) mais il reste possible de la lancer par citation (document officiel permettant d’introduire une procédure en justice).

Si la demande concerne un mineur (contribution alimentaire, hébergement, droit aux relations personnelles), c’est le Tribunal de la famille du lieu de résidence du mineur qui sera compétent.
Pour les autres situations, la demande devra être portée devant le juge du lieu de résidence de la partie défenderesse ou devant le juge de la dernière résidence conjugale.

Le Tribunal de la famille, saisi d’une demande, restera compétent pour toute nouvelle demande sauf si dans l’intérêt du mineur concerné, le Tribunal décidait de renvoyer la cause à un autre arrondissement judiciaire.
Cependant, les parties pourront toujours décider de commun accord de saisir le Tribunal de la famille de leur choix pour lui soumettre leur litige.

Audition d’un enfant

La loi opère une distinction entre les mineurs de moins de 12 ans et ceux de 12 ans et plus. Les représentants légaux des enfants des moins de 12 ans sont informés par le juge de la possibilité pour l’enfant de lui adresser une demande pour être entendu. Un enfant de moins de 12 ans peut ainsi être entendu à sa demande, à la demande des parties, du parquet, du juge. Le Juge dispose néanmoins d’un pouvoir d’appréciation : il peut refuser d’entendre le mineur de moins de 12 ans, mais il doit motiver sa décision (même s’il n’existe pas de recours contre cette décision).

Les enfants de plus de 12 ans sont avertis par un courrier du juge qu’ils peuvent être entendus. Le mineur a toujours le droit de refuser d’être entendu. S’il ne répond pas à l’invitation du juge, cela sera considéré comme un refus.

Si, pendant l’audition, le juge estime que l’enfant ne fait pas preuve de discernement, il peut y mettre fin.

Depuis avril 2024, le mineur a le droit d’être assisté de la personne de confiance majeure de son choix lors de l’audition sauf :
– une personne impliquée dans la procédure ;
– un Parent au deuxième degré de l’une des parties, exception faite des frères et sœurs du mineur dont la filiation est établie à l’égard des mêmes parents.

Le juge pourra toutefois décider à tout moment de poursuivre l’entretien sans la personne de confiance. Si le mineur ne marque pas son accord pour continuer seul, le juge mettra fin à l’entretien.

Pour plus de détails sur cette procédure d’audition, référez-vous à l’article 1004 du Code judiciaire.

En cas d’urgence

Le Tribunal de la famille peut statuer en référé en cas de litiges urgents à régler.

Il y a 2 types d’affaires urgentes :

1/Les affaires présumées urgentes

Autorité parentale, résidence séparée, obligation alimentaire, mesures provisoires concernant les enfants, hébergement de l’enfant.

Si l’affaire est introduite par requête, l’audience doit en principe avoir lieu au plus tard dans les 15 jours après le dépôt de ladite requête. Les Tribunaux de la famille étant débordés, c’est malheureusement souvent plus long (environ deux mois à Bruxelles).

Si l’affaire est introduite par citation, il faudra recourir à un huissier de justice. Dans ce cas, une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent. La citation est un mode d’introduction plus rapide que la requête, mais plus coûteux (de 200€ à 300€).

2/Les affaires dont l’urgence est prouvée

Les causes pour invoquer l’urgence ne sont pas limitées, mais il faut pouvoir prouver le caractère urgent de la situation. Ces affaires doivent être introduites par citation via un huissier de justice, une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent.

La constitution du dossier familial

Un dossier familial est créé qui comprend toutes les demandes familiales relatives aux personnes qui ont été mariées, qui ont vécu sous le régime de la cohabitation légale ou qui ont un enfant commun. Il contiendra aussi les demandes relatives aux enfants dont la filiation est établie à l’égard de l’un des parents.

Règlement des conflits à l’amiable

Une alternative à la procédure judiciaire est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable. La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque Tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Elle est composée de magistrats ayant suivi une formation spécifique.

Un particulier peut lui-même écrire au greffe pour demander une conciliation, même pendant la procédure, cette demande peut être faite par toutes les parties. Tout ce qui se dit dans cette chambre reste confidentiel. Avec l’accord des parties, le juge peut également décider de soumettre le dossier à la chambre des règlements à l’amiable.

Où s’adresser ?

Les Tribunaux de la famille sont une section des Tribunaux de première instance. Vous trouverez leurs adresses sur le site du SPF Justice.

L’aide juridique de 2ème ligne (ex pro déo) permet d’obtenir l’aide d’un avocat de manière gratuite ou partiellement gratuite. Vous trouverez toutes les adresses des bureaux d’aide juridique sur notre site.

Les coûts

Les coûts administratifs au tribunal de la famille se limitent au paiement d’un droit de mise au rôle et une contribution au fonds d’aide juridique de deuxième ligne.

Le droit de mise au rôle s’élève au montant suivant :

  • Première instance : 165€
  • Appel : 400€
  • Cassation : 650€

La contribution au fonds d’aide juridique de deuxième ligne s’élève quant à elle à 26€ par personne.

Attention : en plus des coûts de mise au rôle et de contribution au fonds, n’oubliez pas de prendre en compte les frais d’avocat, de médiateur ou de notaire pour la constitution et la défense de votre dossier.

Voir aussi :

MAJ 2025




Les modalités relatives aux enfants

« Les parents ont pour responsabilité commune d’élever leur enfant et d’assurer son développement, en étant guidés par son intérêt supérieur » (article 18 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, approuvée par la loi du 25 novembre 1991, M.B., 17 janvier 1992)

Cette page a trait spécifiquement au couple parental qui perdure toute la vie. Il est très difficile pour un couple qui se désengage d’appréhender les questions relatives aux enfants de manière sereine. Mais ces questions doivent être réglées le plus rapidement possible tant pour le bien des enfants que pour celui de leurs parents. Une bonne organisation familiale, se déroulant de manière fluide, permettra aux parents de repartir de bon pied dans leur vie après le divorce ou la séparation et assurera aux enfants un double foyer harmonieux où ils pourront évoluer et grandir en toute sécurité et quiétude.

Quelles sont les questions à se poser ?

Avant toute démarche parentale, vers un médiateur ou directement vers le Tribunal, il faut réfléchir aux modalités qu’on souhaite voir instaurées. Ces modalités peuvent être classées en deux grands types : celles liées à l’hébergement et celles concernant les aspects financiers.

Les modalités relatives à l’hébergement

En Belgique, la loi du 18 juillet 2006 tendant à privilégier l’hébergement égalitaire de l’enfant dont les parents sont séparés et réglementant l’exécution forcée en matière d’hébergement d’enfant a profondément modifié le paysage du droit familial, en l’accordant aux évolutions sociétales.
Jusqu’à 2006 en effet, la pratique était d’accorder l’hébergement principal des enfants à l’un de ses parents (la maman sauf exceptions) et un hébergement secondaire à l’autre.

L’article 374 du Code civil stipule dorénavant que « Lorsque les parents ne vivent pas ensemble et qu’ils saisissent le tribunal de leur litige, l’accord relatif à l’hébergement des enfants est homologué par le tribunal sauf s’il est manifestement contraire à l’intérêt de l’enfant. À défaut d’accord, en cas d’autorité parentale conjointe, le tribunal examine prioritairement, à la demande d’un des parents au moins, la possibilité de fixer l’hébergement de l’enfant de manière égalitaire entre ses parents.
Toutefois, si le tribunal estime que l’hébergement égalitaire n’est pas la formule la plus appropriée, il peut décider de fixer un hébergement non égalitaire.
Le tribunal statue en tout état de cause par un jugement spécialement motivé, en tenant compte des circonstances concrètes de la cause et de l’intérêt des enfants et des parents ».

Cela veut dire que le juge doit examiner prioritairement, si un des deux parents le souhaitent, la possibilité de fixer l’hébergement des enfants de manière égalitaire.

Attention ! Cela ne veut aucunement dire que le juge doit acter un hébergement égalitaire ! Un juge de la famille va toujours vérifier si des contre-indications n’empêcheraient pas l’instauration d’un hébergement égalitaire dans le cas d’espèce qui lui est soumis. Ce qui dicte avant tout la décision d’un Juge de la famille est l’intérêt supérieur de l’enfant.

Exemples de contre-indications pouvant empêcher un hébergement égalitaire :

    • Les parents habitent trop loin l’un de l’autre et les trajets vers l’école seraient trop compliqués une semaine sur deux ;
    • L’un des parents n’est pas dans de bonnes conditions pour pouvoir s’occuper d’un enfant chaque semaine (logement pas adapté, problèmes de santé, manque de disponibilité…) ;
    • L’entente entre les parents reste trop mauvaise et l’enfant se retrouverait chaque semaine pris dans des conflits ;
    • Le désintérêt manifesté par un des parents envers l’enfant durant la vie commune ainsi que les menaces ou les discours négatifs proférées par l’un des parents sur l’autre ;
    • L’enfant est trop jeune et/ou ne supporte pas de devoir changer toutes les semaines de foyer ;
    • La présence de frères et sœurs avec qui une séparation fréquente n’est pas souhaitée.

La majorité des professionnels de la petite enfance estime que l’hébergement égalitaire n’est pas recommandé pour les bébés et les jeunes enfants. Une abondante littérature existe sur le sujet. A l’inverse, d’autres estiment que l’âge ne peut pas être un frein à la mise en place d’un hébergement alterné et cela peut très bien se passer.

L’hébergement égalitaire est donc un repère à adapter en fonction des enfants et des familles.

Dans la plupart des dossiers, l’organisation de l’hébergement va d’ailleurs évoluer suivant les âges et les situations. Un bébé en hébergement principal jusqu’à ses 3 ans peut ensuite connaitre un hébergement principal, mais « élargi » jusqu’à ses 6 ans pour ensuite basculer vers un hébergement « encore plus élargi » et arriver finalement à un hébergement égalitaire.

En matière d’hébergement, finalement, tout est possible : 7/7 jours, 5/8 jours, 5/9 jours…
L’hébergement secondaire peut aussi varier : un week-end sur deux, avec un jour pendant la semaine… Vous êtes libre de proposer ce que vous estimez le plus adapté à vous et à vos enfants.

Enfin, n’oubliez pas de régler la question de l’hébergement pendant les vacances scolaires. Le système en cours pendant l’année peut être maintenu ou une autre formule peut être introduite. De nouveau, les possibilités sont multiples.
Dans tous les cas, réglez précisément toutes les transitions entre les hébergements. Certains parents préfèrent conduire leurs enfants au domicile de l’autre tandis que d’autres organiseront des transitions via l’école (un parent déposant l’enfant un matin et l’autre le réceptionnant à la sortie pour entamer sa période d’hébergement).

Attention : L’organisation de l’hébergement des enfants entre leurs parents n’a aucune conséquence sur l’autorité parentale, qui demeure conjointe aux deux parents. Qu’ils vivent ou pas sous le même toit, qu’ils passent ou pas le même temps avec leurs enfants, le principe légal est que les deux parents exercent ensemble l’autorité parentale. Seul un juge peut, dans une situation particulière, prononcer une limitation (voire une déchéance) de l’autorité parentale.

Les modalités relatives aux aspects financiers

Quand on pense aux aspects financiers, on pense le plus souvent à la fameuse contribution alimentaire versée par l’un des parents à l’autre pour les enfants. Ce n’est toutefois pas la seule question. Il faut aussi décider de la répartition des frais extraordinaires, du sort des allocations familiales et du bénéfice fiscal « enfant à charge ».

a) La contribution alimentaire

Elle ne doit pas être confondue avec la pension alimentaire qui au sens juridique désigne la somme d’argent due par un ex-époux à l’autre.

La contribution alimentaire, elle, couvrira l’entretien, l’éducation et l’hébergement des enfants, tant qu’ils ne peuvent pas être autonomes financièrement. Une contribution alimentaire peut donc se poursuivre bien au-delà de la majorité d’un enfant puisque les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants pendant toutes leurs études et jusqu’au moment où ils seront en mesure de gagner décemment leur vie (obligation appréciée évidemment de manière raisonnable).

La contribution alimentaire est fixée en tenant compte des revenus respectifs de chacun des parents (revenus professionnels, mobiliers et immobiliers) et du budget mensuel moyen de l’enfant. Le budget d’un enfant est variable : il se calcule en tenant compte de son âge, de ses études, du milieu social dans lequel il évolue.

L’organisation de l’hébergement est un paramètre pour sa fixation, mais ce n’est pas parce qu’un parent a un temps d’hébergement plus grand que l’autre qu’il aura nécessairement droit à recevoir une contribution alimentaire pour l’enfant.

La contribution alimentaire est indexée et peut évidemment être réajustée lorsque l’enfant grandit et/ou les situations parentales changent.

b) Les frais extraordinaires des enfants

La contribution alimentaire est basée sur les dépenses prévisibles. Tous les parents auront en sus à faire face à des dépenses imprévisibles : ce sont les frais dits extraordinaires (exceptionnels).

Les frais extraordinaires sont les dépenses exceptionnelles, nécessaires ou imprévisibles qui résultent de circonstances accidentelles ou inhabituelles et qui dépassent le budget habituel affecté à l’entretien quotidien de l’enfant qui a servi de base, le cas échéant, à la fixation des contributions alimentaires (article 203bis du Code civil).

Pour aider les parents à s’y retrouver, une liste de frais extraordinaires a été établie par Arrêté royal : voyez l’Arrêté royal du 22 avril 2019 « fixant les frais extraordinaires résultant de l’article 203, § 1er du Code civil et leurs modalités d’exécution ».

Exemples de frais extraordinaires

    • Une nouvelle paire de lunettes ;
    • Des séances de logopédie ;
    • Des frais médicaux ou d’hospitalisation ;
    • Des bottes pour la classe de mer ou des bottines de marche pour l’activité scout ;
    • Les frais des voyages scolaires, des stages, des séjours linguistiques.

La répartition des frais extraordinaires entre les parents doit être prévue. Si rien n’est mentionné de manière spécifique dans le jugement, c’est que le juge a estimé que la contribution alimentaire était suffisante pour absorber ces frais extraordinaires. Mais ce n’est pas la situation la plus courante. La répartition des frais extraordinaires peut se faire de plusieurs manières :

    • Tous les frais restent à charge d’un des parents tandis que l’autre lui verse un montant forfaitaire ;
    • Les frais sont répartis par moitié ;
    • Les frais sont répartis selon une proportion personnalisée ;
    • Il est également possible de gérer les dépenses relatives aux enfants communs via un compte ouvert au nom des parents.

c) Autres précisions

Le sort des allocations familiales doit aussi être débattu. C’est la mère qui perçoit généralement les allocations familiales. Dans la pratique, elle peut les recevoir sur un compte commun ouvert avec le papa. Après une séparation, il faudra voir ce que les parents décident ou le juge en cas de désaccord.

Le bénéfice fiscal « enfant à charge »

En cas de séparation ou divorce, un seul parent peut prendre les enfants à sa charge fiscalement. En pratique, c’est le parent qui a l’hébergement principal au 1er janvier de l’exercice d’imposition qui peut déclarer les enfants à charge.

Si l’autre parent paye une contribution alimentaire, il peut bénéficier de l’avantage fiscal de la déduction des contributions alimentaires.

Si l’hébergement est organisé de manière égalitaire entre les parents, ceux-ci peuvent recourir à la coparenté fiscale : chacun peut bénéficier de la moitié de l’avantage fiscal lié aux enfants (mais un seul peut les déclarer officiellement à charge).

Attention : en optant pour la coparenté fiscale, vous devez renoncer à l’avantage fiscal de la déduction des contributions alimentaires car on ne peut pas cumuler ces deux avantages fiscaux. Il est donc conseillé de faire analyser sa situation financière par un comptable pour déterminer quel avantage fiscal serait le plus avantageux pour soi.

Notions de procédure

Que les parents mettent fin à un mariage dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel ou par désunion irrémédiable, qu’ils mettent fin à leur statut de cohabitant légaux, ou qu’ils se séparent après avoir été cohabitants de fait, les mêmes questions au sujet des enfants communs se poseront. Si les parents n’arrivent pas à se mettre d’accord, c’est toujours le Tribunal de la famille qui tranchera in fine les points litigieux.

Faites toujours homologuer vos accords privés !

Un accord amiable peut s’élaborer entre les deux parents, seuls. Il peut également s’élaborer dans le cadre d’une médiation familiale, en présence d’un tiers neutre et impartial.
Il existe un médiateur familial dans chaque planning familial, les coûts pratiqués y sont plus démocratiques que dans un cabinet privé. On n’est pas obligés de se rendre dans le planning familial de sa commune de résidence, le choix du planning familial est libre.

Il est fréquent que les couples non mariés ne passent pas du tout par le Tribunal de la famille, lorsqu’ils n’ont pas fait appel à un médiateur agréé. C’est une mauvaise idée. Tout accord amiable au sujet des enfants doit être soumis au Juge de la famille pour homologation.
En rendant cet accord amiable « officiel » et partant en lui conférant une force exécutoire, cela permet à toute la famille de bénéficier d’une sécurité juridique… Ce qui évide bien des soucis sur le long terme. Avant d’homologuer un accord, le juge familial va toujours vérifier si le contenu de cet accord respecte bien l’intérêt de l’enfant.

Passer par le Tribunal ne veut absolument pas dire que les parents ne pourront pas revenir sur leur accord, bien au contraire : un dossier ouvert au nom d’un enfant devant le Juge de la famille reste ouvert jusqu’à sa majorité et peut donc être révisé dès que la situation de l’enfant et/ou d’un de ses parents change.

Le Tribunal de la famille

Le Tribunal de la famille comporte une chambre de règlement amiable. Vous pouvez demander à débattre devant cette chambre dès l’introduction de la procédure ou en cours de procédure si vous estimez que vous pouvez arriver ensemble à un accord amiable. Certains couples préfèrent cette possibilité à une médiation hors tribunal.

Si cette solution n’est pas possible, vous allez suivre la procédure ordinaire.
Il y aura une première audience où soit l’affaire sera entendue si elle peut se régler directement (rare), soit elle sera renvoyée pour que vous puissiez chacun prendre des conclusions. Dans cette hypothèse, un calendrier de conclusions sera établi. Chacun aura donc la possibilité d’exposer ses arguments et de répondre aux arguments de l’autre.

Prendre un avocat n’est pas une obligation. Il est toutefois conseillé de le faire lorsque la situation est trop complexe/douloureuse ou lorsque l’autre parent a lui-même pris un avocat. En effet, dans ce cas, cela permet de « rééquilibrer » les forces en présence.
L’aide d’un avocat peut parfois être gratuite selon votre situation financière. Vous pouvez vous faire désigner un avocat spécialisé en droit familial au Bureau d’Aide Juridique de votre région, que vous ayez droit ou pas à une gratuité.

Voir aussi :

MAJ 2025




Sida/VIH : adresses et sites utiles

Adresses Bruxelles Comptoirs d’échanges de seringues
Adresses Brabant Wallon Fédérations de centres de planning familiaux
Adresses Hainaut Maisons médicales
Adresses Liège-Verviers Services de santé mentale
Adresses Namur-Luxembourg  Sites à consulter

 

 Bruxelles

AIDE INFO SIDA
Rue du Marché aux Herbes, 105 bte 305/306
1000 Bruxelles
02/514.29.65
N° gratuit: 0800/20.120 (tous les jours de 18 à 21h)
aide.info.sida@gmail.com
www.aideinfosida.be
Tests de dépistage Sida gratuits et anonymes, prévention par l’information (écoute téléphonique au numéro vert), soutien moral pour toutes les personnes séropositives et leurs proches (ateliers diététiques, visites à l’hôpital), informations Sida-IST dans les écoles.

AIMER A L’ULB
Site Solbosch
Avenue Jeanne, 38
1050 Ixelles
02/650.31.31
www.aimeralulb.be
Dépistage du Sida, suivi médical et psychologique.

Site Erasme
Bâtiment du Bucopa – 1er étage
Route de Lennik, 806
107 Anderlecht
02/555.49.45
www.aimeralulb.be
Dépistage du Sida, suivi médical et psychologique.

AIMER JEUNES
Rue Saint-Jean Népomucène, 28
1000 Bruxelles
02/511.32.20
aimer.jeunes@skynet.be (les rdv se prennent exclusivement par téléphone et non par mail)
http://aimer-jeunes.be
Dépistage complet et TROD (test rapide à orientation diagnostique) du VIH sur rdv.

ALIAS
Rue du Marché au Charbon, 33
1000 Bruxelles
0486/94.17.58
contact@alias.brussels
https://www.alias.brussels
Facebook
Instagram
Service psycho-médico-social et de promotion de la santé à destination des travailleurs du sexe / prostitués HSH et trans* en Région de Bruxelles-Capitale.

CENTRE BRUXELLOIS DE PROMOTION DE LA SANTE
Rue Jourdan, 151
1060 Saint-Gilles
02/639.66.88
info@cbps.be
www.cbps.be
Les centres locaux de promotion de la santé regroupent des organismes privés et publics et élaborent des programmes d’actions coordonnées en matière de promotion de la santé. Ils mettent à disposition des acteurs santé de leur région de la documentation, des formations et des outils.

CHU SAINT-PIERRE – CENTRE MIA

Rue Haute, 290
1000 Bruxelles
02/535.31.77
maladiesinfectieuses@stpierre-bru.be
https://www.stpierre-bru.be/service/maladies-infectieuses/centre-mia/
Accompagnement social, psychologique, diététique, et sexologique du patient. Pôle de consultations d’infectiologie générale, de dépistage des IST et du VIH/Sida, de la PrEP, du TPE, de prise en charge et de suivi du VIH, mais aussi pour des consultations de suivis de tuberculoses complexes, des consultations Immunostart.

CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC-CENTRE DE PRISE EN CHARGE VIH
Avenue Hippocrate, 10
1200 Woluwé-Saint-Lambert
02/764.31.98 (rdv) – 02/764.21.56 – 02/764.19.02 (dépistage)
www.saintluc.be/services/medicaux/vih/index.php
Consultations et dépistage du sida, accompagnement médico-psycho-social du patient.

ESPACE P
Rue d’Aerschoot, 208
1030 Schaerbeek
02/219.98.74 – 0471/73.40.89
bruxelles@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage ; écoute, information, prévention.

EX-AEQUO
Rue des Grands Carmes, 20
1000 Bruxelles
02/736.28.61
info@exaequo.be
www.exaequo.be
www.trestresbonmedecin.be
Sensibilisation, prévention et accompagnement en santé sexuelle auprès des gays, bisexuels, des personnes transgenres et non-binaires à Bruxelles et en Wallonie. Offre de dépistage gratuit, confidentiel et à résultat immédiat (sur rdv) et autotest à domicile. Accompagnement de personnes vivant avec le VIH

FREE CLINIC
Chaussée de Wavre, 154A
1050 Ixelles
02/512.13.14
info@freeclinic.be
www.freeclinic.be
Suivi médical, psychologique et social, dépistage.

HOPITAL ERASME – CENTRE DE REFERENCE SIDA
Route de Lennik, 808
1070 Anderlecht
02/555.46.88 (rdv) – 02/555.74.84 (permanence)
CRSida@erasme.ulb.ac.be
https://www.erasme.be/fr/problematiques-de-sante/centre-de-reference-sida
Dépistage et traitement des IST, suivi des patients séropositifs, PrEP, TPE, accompagnement multidisciplinaire.

INFOR JEUNES

Chaussée de Louvain, 339
1030 Schaerbeek
02/733.11.93
Rue Rossini 16 (PIF-Point d’information jeunesse le jeudi de 13h30 à 17h uniquement)
1070 Anderlecht
Chaussée de Wemmel, 100 (Information Jeunes le mercredi de 13h30 à 17h uniquement)
1090 Jette
inforjeunes@jeminforme.be
www.jeminforme.be
Informations générales concernant le sida.

LHIVING
Rue du Pôle, 2
1210 Saint Josse ten Noode
02/201.14.19
info@lhiving.be
www.lhiving.be
Aide psychosociale et administrative pour les personnes défavorisées atteintes du VIH ou d’une autre maladie chronique grave, accompagnement semi-résidentiel en logements de transit.

MEDIMMIGRANT
Permanences téléphoniques : Lundi, jeudi et vendredi de 10h à 13h, mardi de 14h à 18h
02/274.14.33 0800/14.960 (N° vert gratuit)
info@medimmigrant.be
https://medimmigrant.be
Informations via les permanences téléphoniques et par email sur l’accès aux soins de santé des personnes en situation de séjour illégal ou précaire (y compris personnes séropositives ou malades du sida), ainsi que sur le droit de séjour (ou les aides de retour vers le pays d’origine) des personnes souffrant de maladies graves.

MODUS VIVENDI
Rue Jourdan, 151
1060 Saint-Gilles
02/644.22.00
modus@modusvivendi-be.org
www.modusvivendi-be.org
Facebook
Prévention du sida pour usagers de drogues, actions et informations qui visent la réduction des risques liés à l’usage de drogues (sida, hépatites, MST, etc.)

OBSERVATOIRE DU SIDA ET DES SEXUALITES – UNIVERSITE LIBRE  DE BRUXELLES
ULB Campus du Solbosh – Avenue Antoine Depage, 30 bât D (9ème étage bureaux DC9 114, 206, 208, 208A)
1050 Ixelles
02/650.33.50
observatoire-sidasexualites@ulb.be
www.observatoire-sidasexualites.be
Facebook
Centre de recherche en sciences humaines et sociales sur des questions relatives aux sexualités et aux IST/VIH dans un cadre de promotion de la santé sexuelle.

O’YES
Rue du Fort, 85
1060 Saint-Gilles
02/303.82.14
hello@o-yes.be
www.o-yes.be
O’Yes a pour mission d’informer les jeunes de 15 à 30 ans sur la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle (VRAS) dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles via l’éduction par les pairs. L’objectif est de leur permettre de faire des choix éclairés et devenir acteurs de leur prorpore santé.

PLATEFORME PREVENTION SIDA
Place de la Vieille Halle aux Blés, 28-29
1000 Bruxelles
02/733.72.99
info@preventionsida.org
www.preventionsida.org
Facebook
Tik Tok
Instagram
Prévention du sida à destination du public général avec une attention particulière pour les publics les plus vulnérables (migrants, jeunes…) par l’intermédiaire de différentes actions (campagne été, journée mondiale du sida, distribution de préservatifs, brochures d’information détaillées sur le VIH/IST, outils pédagogiques, formations).

Brabant wallon

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE DU BRABANT WALLON
Chaussée des Collines, 54 – bâtiment Galilée
1300 Wavre
010/62.17.62
info@clps-bw.be
www.clps-bw.be

MAISON ARC-EN-CIEL DU BRABANT WALLON
Rue des Deux Ponts, 15
1340 Ottignies
0478/15.45.79 – 0486/60.75.17
info@macbw.be
www.macbw.be
Aide et informations pour personnes LGBTQIAP+.

Hainaut

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE CHARLEROI-THUIN
Avenue Général Michel, 1b
6000 Charleroi
071/33.02.29
secretariat@clpsct.org
www.clpsct.org

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE HAINAUT OCCIDENTAL
Avenue Van Cutsem, 19
7500 Tournai
069/22.15.71
contact@clpsho.be
www.clpsho.be

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE MONS-SOIGNIES
Rue de la Loi, 30
7100 La Louvière
064/84.25.25
info@clpsms.be 
www.clps-mons-soignies.be
Facebook

ESPACE P
Rue Ferrer, 11 bte 01
6000 Charleroi
071/30.98.10 – 0487/31.13.66 – 0485/83.81.07
servicesocialcharleroi@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage ; écoute, information, prévention.

ESPACE P
Avenue de Saint-Pierre, 31C
7000 Mons
065/84.70.09 – 0493/17.43.73
mons@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage ; écoute, information, prévention.

ESPACE P (Tournai)
Avenue de Saint-Pierre, 31C
7000 Mons
065/84.70.09 – 0471/88.05.33
tournai@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage ; écoute, information, prévention.

MAISON ARC-EN-CIEL DE CHARLEROI
Rue Prunieau, 1
6000 Charleroi
0472/38.12.45
info@maccharleroi.be
www.maccharleroi.be
Accueil, suivis psychosociaux et activités collectives pour personnes LGBTQI ; formation et sensibilisation pour les professionnel-le-s et le grand public.

MAISON ARC-EN-CIEL DE MONS
Boulevard J.F.Kennedy, 7 bte 1
7000 Mons
0493/48.16.35
info@mac-mons.be
www.mac-mons.be
Facebook
Instagram
Aide et informations pour personnes LGBTQIA+.

SIDA-IST CHARLEROI MONS
Polyclinique Mambourg- Boulevard Zoé Drion, 1 bte 8, 4ème étage
6000 Charleroi
071/92.54.10
sidamst@humani.be
www.sida-charleroimons.be
Accueil, écoute, dépistage sida et Ist, suivi psycho-médico-social des patients, consultations mobiles du médibus.

SIDA-IST CHARLEROI MONS
065/82.27.55
rudi.gooris@humani.be
www.sida-charleroimons.be
Accueil, suivi psycho-médico-social des patients.

Liège-Verviers

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE VERVIERS-CELLULE SIDA
Site La Tourelle – Rue du Parc, 29
4800 Verviers
087/21.29.58
dirgen@chrverviers.be
www.chrverviers.be
Dépistage anonyme et gratuit, suivi médical, soutien psychologique et social.

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE HUY-WAREMME ANTENNE HUY
Rue Saint Pierre, 49
4500 Huy
085/25.34.74
CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE HUY-WAREMME ANTENNE WAREMME
Place Roi Albert 1er, 16
4300 Waremme
019/54.65.69
clps@clps-hw.be
www.clps-hw.be
Facebook

CHU DE LIEGE – CENTRE DE REFERENCE SIDA
Polyclinique Lucien Brull –  Quai Godefroid Kurth, 45 (5ème étage)
4020 Liège
04/323.31.90
crs@chuliege.be
https://www.chuliege.be/jcms/c2_17345654/fr/accueil/centre-de-reference-sida
Consultations de dépistage du Sida et des IST, consultations de suivi de patients vivant avec le VIH, consultations PrEP et Post-Exposition.

ESPACE P
Rue Cheravoie, 17
4000 Liège
Rue Philippe Marnix
4100 Seraing
04/221.05.09
liege@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage; écoute, information, prévention. Sensibilisation de la société civile et politique.

SIDA SOL – CENTRE S
Quai Godefroid Kurth, 45
4020 Liège
04/287.67.00
info@centre-s.be
www.centre-s.be
Facebook
Instagram
Prévention, réduction des risques et dépistage du VIH/SIDA et des autres infections sexuellement transmissibles (IST),  accompagnement PrEP , lutte contre les discriminations et formation des professionnels de la santé. 

Namur-Luxembourg

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE NAMUR
Boulevard Cauchy, 16-18 bte C03
5000 Namur
081/75.00.46
info@clpsnamur.be
www.clpsnamur.be

CENTRE LOCAL DE PROMOTION DE LA SANTE LUXEMBOURG

Rue de Luxembourg 15bis
Marche-en-Famenne
084/31.05.04
info@clps-lux.be
www.clps-lux.be

ESPACE P
Maison Médicale «Porte Sud» 88, Rue de Bastogne
6700 Arlon
Avenue de la libération, 39
6791 Athus
0474/13.86.54 – 0467/05.86.84
arlon@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage ; écoute, information, prévention.

ESPACE P (Namur et Gembloux)
Rue du Lombard, 19
5000 Namur
081/34.65.66 – 0478/36.62.93
namur@espacep.be
www.espacep.be
Aide psycho-médico-sociale anonyme et gratuite pour les personnes travailleuses du sexe et leur entourage ; écoute, information, prévention.

MAISON ARC-EN-CIEL DE NAMUR
Rue Eugène Hambursin, 13
5000 Namur
0471/52.44.21 – 0472/63.81.10
info@macnamur.be
www.macnamur.be
Facebook
Aide et informations pour personnes LGBTQI+.

O’YES –ANTENNE NAMUR
Rue Eugène Hamboursin, 13
5000 Namur
02/303.82.14
hello@o-yes.be
www.o-yes.be
Prévention et sensibilisation des jeunes à la santé sexuelle (dont le virus du Sida et les IST via la création d’un réseau de volontaires qui mènent des actions de prévention dans les hautes écoles et universités, les lieux festifs étudiants.

Comptoir d’échange de seringues

DISPOSITIF D’ECHANGES DE SERINGUES EN COMMUNAUTE FRANCAISE
Adresses des comptoirs d’échange de seringues sur le site de Modus Vivendi
Les comptoirs d’échange de seringues permettent d’informer les usagers de drogues sur les risques de transmission du sida, des hépatites et autres risques analogues, de faciliter l’accès aux seringues et au matériel stérile d’injection, et d’informer sur les kits d’injection disponibles en pharmacie (Stérifix).

Fédérations de centres de planning familiaux

FEDERATION DES CENTRES DE PLANNING ET DE CONSULTATIONS – FCPC
Chaussée de Marche, 604
5101 Erpent
0470/33.36.52
info@fcpc.be
https://fcpc.be
Centres de planning en région wallonne uniquement.

SOFELIA
Place St Jean, 1/2
1000 Bruxelles
02/515.17.68
sofelia@solidaris.be
https://www.sofelia.be/

FEDERATION DES CENTRES PLURALISTES DE PLANNING FAMILIAL – FCPPF
Rue de Stassart, 101
1050 Ixelles
02/514.61.03
info@fcppf.be
https://fcppf.be

FEDERATION LAIQUE DE CENTRES DE PLANNING FAMILIAL – FLCPF
Rue de la Tulipe, 34
1050 Ixelles
02/502.82.03
flcpf@planningfamilial.net
https://www.planningfamilial.net

Ces 4 fédérations ont un site commun s’adressant à tous les bénéficiaires des centres. ON y trouve les coordonnées et services de tous les centres de planning familial en Belgique, des dossiers d’informations (contraception, grossesse, avortement, IST et VIH/sida, LGBTQIA+, violences, handicap), ainsi qu’une multitude d’infos liées :  https://www.monplanningfamilial.be (anciennement Love Attitude)

Pour trouver un planning familial à Bruxelles, consultez notre page : centres de planning familial

Fédération des maisons médicales

FEDERATION DES MAISONS MEDICALES ET COLLECTIFS DE SANTE
Boulevard du Midi, 25 Bte 5
1000 Bruxelles
02/514.40.14
fmm@fmm.be
https://www.maisonmedicale.org
La fédération ci-dessus propose les adresses de maisons médicales proches de chez vous ayant des consultations médicales et un suivi social qui proposent un dépistage SIDA.

Services de santé mentale

LIGUE BRUXELLOISE POUR LA SANTE MENTALE – LBSM
Rue Mercelis, 39
1050 Ixelles
02/511.55.43
info@lbsm.be
https://lbsm.be
Fédère les services de santé mentale agréées par la COCOF.

CENTRE DE REFERENCE EN SANTE MENTALE – CRÉSAM
Boulevard de Merckem, 7
5000 Namur
081/25.31.40
cresam@cresam.be
https://www.cresam.be

Sites à consulter

  • https://preventionsida.org/fr/depistage/centres-de-depistage/
    Carte des centres de dépistage à Bruxelles et en Wallonie.
  • https://actions-traitements.org
    « Actions Traitements » est une association française de personnes vivant avec le VIH et les co infections et partagent leurs connaissances et expériences de ces maladies et leurs traitements.
  •  https://www.aides.org
    « Aides » est une association française de lutte contre le sida. Actions de sensibilisation, accompagnement des personnes concernées (affectées ou infectées). Edite la revue gratuite : Remaides pour les personnes vivant avec le virus.
  • https://www.aidsactioneurope.org
    « AIDS Action Europe » est un partenariat d’organisations nongouvernementales (ONG), de réseaux nationaux, d’organisations de lutte contre le sida, de militants et de groupes communautaires de personnes vivant avec le VIH. Le réseau s’étend au-delà des frontières de l’Union européenne et couvre 47 pays en Europe et en Asie centrale. L’objectif est de créer une réponse plus efficace aux épidémies de VIH et de sida en Europe et chez ses voisins et de veiller à ce que la société civile et les personnes vivant avec le VIH soient entendues au niveau des politiques mises en place pour lutter contre le VIH.
  • https://www.unia.be
    Site du « Centre interfédéral pour l’égalité des chances » auquel s’adresser en cas de discriminations liées à son état de santé.
  • https://www.ecdc.europa.eu/en/about-us/who-we-work/disease-and-laboratory-networks/european-network-hivaids-surveillance
    Site internet européen pour la surveillance Epidémiologique du Sida.
  • https://www.guidetherapeutiquevih.com
    Site donnant des informations complètes sur les traitements et médicaments utilisés contre le VIH, ainsi que les interactions.
  • https://www.positivedestinations.info
    Base de données qui répertorie, pays par pays, comment chaque gouvernement du monde impose ou non des restrictions quant à l’entrée au séjour des étrangers séropositifs. Ces mesures de stigmatisation et de discrimination sont souvent appelées « restrictions voyages ».
  • https://hospitals.be
    Liste des hôpitaux belges qui proposent notamment un dépistage sida, un suivi médical.
  • https://www.sciensano.be
    Le service Epidémiologie du Centre fédéral de recherche Sciensano publie les rapports semestriels et annuels sur la situation épidémiologique concernant le VIH/sida et les IST en Belgique.
  • https://www.pharmacie.be
    Site reprenant les adresses belges des pharmacies de garde.
  • https://www.unicef.org/fr/vih
    Site internet de l’UNICEF qui a fait de la lutte contre le Sida et de l’aide aux enfants une priorité.
  • https://www.unaids.org/fr
    Site internet concernant le « Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida » – « Onusida » luttant contre le sida au niveau mondial et regroupant des institutions des Nations Unies (UNICEF, PNUD, UNESCO, OMS, Banque mondiale, HCR, PAM, UNFPA, ONUDC, ONU Femmes, OIT). Fiches épidémiologiques en ligne sur la plupart des pays.
  • https://www.who.int/fr
    Site internet de l’OMS – Organisation mondiale de la Santé, institution spécialisée des Nations Unies pour la santé. 
  • https://www.vivreaveclevih.org
    Site internet de la Plate-forme prévention Sida à l’attention des personnes vivant avec le VIH.
  • https://www.aidsmap.com
    Site internet répertoriant, au niveau mondial, des organismes et informations traitant du sida.
  • https://myprep.be
    Site internet consacré à la PrEP (prophylaxie pré-exposition) qui est un traitement préventif et médicament actif contre le VIH.
  • https://gotogyneco.be
    Site internet de prévention de Tels Quels & O’Yes destiné à des lesbiennes et professionnels de la santé sexuelle.
  • http://itss.gouv.qc.ca
    Site québécois sur le condom, les questions pratiques et sur les pires excuses pour ne pas l’utiliser.

Voir aussi :

MAJ 2025




Jobday Uckel’JOBS ce jeudi 11 décembre 2025 : Infor Jeunes y participe.

Salon Uccle 2025

Ce Jobday est organisé par la commune d’Uccle, dans le cadre du projet intercommunal « Trajet Emploi ».

Infor Jeunes sera présent avec son service emploi (à destination des demandeurs d’emploi de moins de 26 ans) et son service job (pour étudiants sans limite d’âge).

Quand ?

Le jeudi 11 décembre de 13h à 16h

Où ?

Centre Culturel d’Uccle
Rue Rouge, 47
1180 Uccle

Public cible

Personnes en recherche d’emploi, en reconversion ou en exploration de nouvelles opportunités.

-> Pour plus d’infos