Il existe des méthodes contraceptives plus rares comme le diaphragme, la cape cervicale et des méthodes définitives comme la stérilisation féminine ou masculine.
Le diaphragme et la cape cervicale
Ce sont des méthodes de contraception qui font obstacle à la progression des spermatozoïdes. Actuellement, elles sont très peu utilisées.
De quoi sont-ils composés ?
Le diaphragme se présente sous la forme d’une coupelle en caoutchouc souple (latex) ou en silicone, de quelques centimètres.
La cape cervicale est un capuchon (dôme) en latex ou en silicone avec un bord ferme mais flexible.
Tous deux fonctionnent de la même manière.
Comment fonctionnent-ils ?
Le diaphragme se place dans le fond du vagin, devant le col de l’utérus, après avoir mis un spermicide dans le creux du diaphragme, avant le rapport sexuel. Il faut bien connaître son corps pour pouvoir le manipuler et pour une efficacité maximale, puisque c’est la femme qui l’insère elle-même. Le diaphragme s’utilise avec un gel spermicide ou avec un gel à base d’acide citrique ou d’acide lactique. Ce gel formera un second barrage pour les spermatozoïdes qui auraient réussi à contourner le diaphragme. Le diaphragme doit rester en place une dizaine de minutes après l’acte sexuel, ensuite, il doit être retiré. Il est réutilisable, il faut le rincer abondamment et le conserver au sec.
La cape cervicale est placée dans le vagin et recouvre le col de l’utérus. Elle est maintenue en place par un effet de ventouse, facilité par le gel spermicide. Il faut la mettre au plus tard 2h avant une relation sexuelle et l’enlever au plus tôt 8h après les rapports. Il ne faut pas garder la cape en place plus de 24 heures. Elle doit être nettoyée à l’eau tiède et au savon, il faut la rincer abondamment et bien la sécher.
La taille du diaphragme comme de la cape cervicale doit être adaptée à la taille de la cavité vaginale. Un médecin ou gynécologue peuvent vous conseiller la taille la mieux adaptée.
Où les acheter ?
Avec l’apparition de méthodes plus simples, le diaphragme et la cape cervicale sont plus rarement utilisés et par conséquent, moins commercialisés et donc plus difficiles à trouver en pharmacie. Par contre, il est à noter qu’avec l’intérêt pour les méthodes de contraception non hormonales, le diaphragme semble susciter actuellement un certain regain d’intérêt.
Le diaphragme coûte environ 30€ et la cape cervicale environ 60€.
Les méthodes définitives : la stérilisation
La vasectomie (chez l’homme) et la ligature des trompes (chez la femme) sont des interventions chirurgicales qui ont pour but d’empêcher définitivement la conception d’un enfant. En principe, c’est une méthode définitive d’où son appellation de stérilisation. Actuellement, ces techniques pourraient dans certains cas être réversibles par une nouvelle intervention chirurgicale, mais sans garantie de succès.
La stérilisation masculine
On ligature et on coupe les canaux qui transportent les spermatozoïdes, sous anesthésie locale. L’intervention est appelée vasectomie. La vasectomie est une intervention chirurgicale beaucoup plus simple et beaucoup plus rapide que la ligature des trompes chez la femme. Après l’intervention, il devra prendre une contraception pendant encore 3 mois. L’homme aura toujours des rapports sexuels normaux mais lors de l’éjaculation, le sperme ne contiendra plus de spermatozoïdes. Avant l’intervention, il peut faire conserver ses spermatozoïdes dans une banque du sperme, qui pourraient être utilisés pour une éventuelle insémination artificielle, s’il change un jour d’avis. La vasectomie est traditionnellement réversible, mais cette réversibilité n’est pas garantie.
La stérilisation féminine
Le chirurgien ligature les trompes qui conduisent l’ovule vers l’utérus. L’intervention se pratique au niveau du nombril et sous anesthésie générale. Une « stérilisation » est donc plus compliquée et comporte plus de risques chez la femme que chez l’homme. Le cycle menstruel ne sera pas modifié, la femme continue donc à avoir ses règles. L’intervention est éventuellement réversible avec les nouvelles techniques, mais en cas d’échec, le seul moyen d’avoir un enfant sera par la fécondation in vitro.
Ni la vasectomie, ni la stérilisation féminine ne protègent des IST (dont le SIDA).
Voir aussi :
- Les raisons d’opter pour une contraception
- Méthodes contraceptives
- Que coûte la contraception ?
- L’anneau vaginal
- Contraception d’urgence
- Implant et piqûre contraceptive
- La pilule
- Le patch contraceptif
- Le préservatif féminin
- Le préservatif masculin
- Le stérilet
- A éliminer : les méthodes de contraception dites « naturelles »
MAJ 2024